Créé le 8 mai 2015
GERARD LONGUET
est le premier "élu" épinglé
sur le BURE des COM
PLOTEURS !
Pourquoi ?
Parce que, en fin de séance, le 17 avril dernier, à 5 heures du matin, (donc le 18 avril) au lieu d'écraser son oreiller, le Sénateur de la Meuse a réussi à comploter au sein de la Haute-Chambre, et à faire voter en douce un amendement sur le projet CIGéo. Dans cette loi fourre-tout qu'est la loi MACRON, il a réussi à glisser un paragraphe visant à ”adapter la procédure d’autorisation des centres de stockage en couche géologique profonde, et le calendrier du projet Cigéo, pour sécuriser sa réalisation dans le délai imparti”.
Et quand on connaît le processus législatif de l'article 49-3 qui est appliqué à la loi MACRON, cette manœuvre fait partie intégrante de tous les éléments qui font de CIgéo un complot. Un DVD en cours de réalisation en fera la démonstration.
"Mais qui c'est celui là ? Qui c'est ce LONGUET ? Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga !"
Non, il n'est ni toqué, ni gaga.
Il est malin, il est habile, il est brillant.
On ne devient pas député, sénateur, ministre… sans en avoir un minimum dans le ciboulot.
On a tendance à vite dire de quelqu'un : "C'est un con". Comme le chantait Brassens: "Le temps ne fait rien à l'affaire, quand on est con, on est con". Et peu importe la variété : vrai - gros - petit - pauvre - jeune - vieux - âgé - usagé - naissant - débutant…
Bref, en écoutant quelques conseillers juridiques, le BURE des CONS restera vide.
Mais Gérard LONGUET inaugure aujourd'hui le BURE des COM
PLOTEURS.
Pourquoi voudriez-vous qu'un politicien comme lui, qui n'a aucun problème d'argent, qui possède maisons et yacht, qui sait quoi faire de son temps, qui a un tissu relationnel à sa convenance… Pourquoi voudriez-vous que soudain, un matin en se rasant, il se découvre favorable à la création d'un centre d'enfouissement de déchets nucléaires à 500 m de profondeur, et décide de se donner les moyens d'en garantir la réalisation ?
Question : quand on l'envoie conquérir la Meuse en 1978, en cherchant bien "qui est on", serait-il possible de percevoir les prémices d'un complot ?
Effectivement Gérard consacre une énergie incroyable pour parvenir à la création de CIGéo.
A l'évidence il a accepté une mission. Et il nous la révèle intrinsèquement dans son cahier d'acteurs n°24. Voir plus loin : Le cahier d'acteurs de Gérard, le N°24
Accepté… en échange de quoi ? Allez savoir… Pourquoi pas une formation accélérée à la pratique de :
- toutes les combines pour magouiller et toucher des pots de vins sur les marchés publics.
- toutes les combines pour vendre des conseils bidons à des sociétés complaisantes et protégées par l'Etat
- etc...
Avec toutes les garanties d'impunité, et la promesse de ne pas avoir d'emmerdes, ni d'être inquiété par la Justice.
Bon ! Allez ! Faites-vous votre propre opinion.
Gérard Longuet
Il est né en 1946 à Neuilly-sur-Seine. 1946 : bon cru.
Il est le fils d'un commandant de la BA 113, la base militaire de Saint-Dizier, à 40 km de BURE. On pourrait croire que ce voisinage légitime sa présence en Meuse. Mais il n'en est rien. LONGUET n'est qu'un parachuté en Meuse !
Il étudie le droit, les lettres et les sciences politiques.
Dirigeant du mouvement d'extrême droite OCCIDENT
En 1964, il prend part, en compagnie d'Alain Madelin, à la création du mouvement Occident, groupuscule d'extrême droite souvent impliqué dans des affrontements violents contre l'extrême gauche.
Inculpé et condamné
En 1967, il est soupçonné en sa qualité de dirigeant d'Occident d'avoir été l'un des instigateurs d'une expédition violente contre des étudiants d'extrême gauche à l'université de Rouen. L'un d'eux sera laissé dans le coma après l'attaque.
Gérard LONGUET sera inculpé et condamné pour complicité de "violence et voies de fait avec armes et préméditation", en même temps que Alain Madelin et Patrick Devedjian. Une pièce embarrassante dans le trousseau de ce beau jeune homme de 21 ans… Le récit de l'attaque.
LONGUET épouse la sœur de la femme de Vincent BOLLORE,
le millionnaire à la tête de la onzième fortune de France.
Qui aurait oublié les promenades de Sarkozy sur le yacht de Vincent BOLLORE ?
Mariage d'amour ou mariage de raison ? Mariage avec l'Etat ? Cet article montre à quel point le groupe Bolloré est lié à l’Etat français. Ce qu’il y a d’inquiétant, c’est qu’on n’ait pas cherché plus loin pour trouver cette évidente collusion. Le journalisme d’investigation a-t-il déjà fondu dans la presse gratuite, du type Bolloré, tels MatinPlus ou DirectSoir ? Il n’est pourtant pas difficile de trouver ces liens. Ils sont écrits noir sur blanc sur votre écran d’ordinateur. La voix citoyenne se devait de vous les rappeler aujourd’hui, et de vous rappeler par là même qu’il y a bien eu conflit d’intérêt dans l’histoire récente du pays. On est un peu hors sujet, mais quand même…
Amnistié
Pour l'affaire de 1967, Gérard est amnistié en juin 1968.
Après la dissolution par le Conseil des ministres d'Occident en octobre 1968, il rejoint le Groupe union défense (GUD), groupuscule d'extrême droite mené par Alain Robert,dont il écrit la charte. Puis il intègre Ordre nouveau,destiné à rassembler les nationalistes.
En 1971, avec Claude Goasguen, il dirigera ce mouvement, qui sera dissous par décret du Conseil des ministres le 28juin1973 pour "atteinte à la sûreté de l’État ". Ce gentil garçon a de la suite dans les idées…
ENA
En 1971 il entre à l'École nationale d'administration (ENA).
Front national
En 1972, il rédige le premier programme économique du Front national, créé la même année. Y a t-il une incidence sur les scores du Front National en Meuse, cinquante ans plus tard ?
Sous-préfet, à sa sortie de l'ENA, il est d’abord directeur de cabinet des préfets de l'Eure (1973-1974), puis de la Somme (1974-1976) et enfin de Jacques Dominati, secrétaire d’État auprès du Premier ministre Raymond Barre (1977-1978).
Parachuté et député de la Meuse en 1978
LONGUET n'est pas un Meusien. C'est un parachuté. Il est Neuilléen. Pour commencer une carrière politique, il veut être député. Il cherche alors une circonscription qui lui serait favorable. A-t-il choisi la Meuse ? Lui a-t-on conseillé la Meuse ? On aimerait bien avoir la réponse à cette question.
Dans son blog, il écrit : "Dans le Nord Meusien, j’ai retrouvé une petite part de mes racines, car ma famille maternelle de Briey vient en réalité d’Ornes, village détruit. Mais nous l’avions quitté sous Louis-Philippe et les Allemands ont fait le reste lors des combats de Verdun en 1916. A Revigny-sur-Ornain, la chaleur de l’accueil de 1979 et le charme de la Giraudière m’ont fixé depuis 34 ans."
Veut-il nous tirer des larmes ? Est-il sincère ? Est-ce une justification a posteriori ? Se fabrique-t-il des racines artificielles ?
Voulait-il marcher sur les traces de Raymond Poincaré,né en 1860 à Bar-le-Duc… ou celles d'André Maginot dont les parents sont originaires de Revigny-sur-Ornain… ou celles de Louis Jacquinot, né à Gondrecourt-le-Château, qui a été à deux doigts de se faire élire président de la République en 1953, quand René Coty finalement l’emporta ? Louis Jacquinot dont la légende vit encore dans la région.
Gérard LONGUET achète une maison de campagne à Revigny-sur-Ornain. Notez qu'il retape aujourd'hui une modeste demeure à Bar-le-Duc.
Journées du patrimoine 2015
Demeure si modeste qu'elle fait partie des hôtels particuliers remarquables de Bar-le-Duc et a donc pu être visitée à l'occasion des journées du patrimoine des 19 et 20 septembre. L'Est-Républicain écrit : "Le moment le plus attendu par les participants était sans conteste la visite de la demeure de Gérard Longuet, le sénateur de la Meuse, sise 31, rue des Ducs. Depuis plusieurs années, elle fait l’objet d’une vaste restauration. La porte cochère franchie, les visiteurs se sont laissé subjuguer par la beauté des lieux et surtout de ces vieilles pierres magnifiées par l’entreprise Pierre et Habitat, avec une vraie valorisation du côté historique du bâtiment."
Fermons la parenthèse. revenons aux années 50 : A l'époque, la Gauche avait des chances de gagner. LONGUET faisait alors croire aux Meusiens que la France était en danger et qu'elle risquait de devenir une république socialiste populaire, de type Pologne ou Tchécoslovaquie…
On raconte que André DROITCOURT, suppléant de Gérard LONGUET a organisé la collecte d'une ribambelle de procurations notamment auprès des pensionnaires de la maison de retraite de Gondrecourt-le-Château !
Résultat : il est élu député de la 1re circonscription de la Meuse sous les couleurs de l'Union pour la démocratie française-Parti républicain.
Il perdra son mandat en 1981 après l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République.
Conseiller général puis conseiller régional
Membre du conseil général de la Meuse pour le canton de Seuil-d'Argonne de 1979 à 1992, il en devient vice-président de 1982 à 1986. Il est également élu conseiller municipal d'opposition de Bar-le-Duc en 1983.
Député européen
En 1984, il est élu député européen, sur la liste UDF-RPR menée par Simone Veil. Il siège au sein du groupe Libéral et Démocratique (LD), devenu en 1985 le groupe Libéral, Démocrate et Réformateur (LDR), présidé par Simone Veil. Il est membre de la Commission des affaires sociales et de l'emploi de 1984 à 1985, puis de celle de l'énergie, de la recherche et de la technologie de 1985 à 1986, et participe à la délégation pour les relations avec les États du Golfe à partir de 1985. Il reste membre du Parlement Européen jusqu'à son entrée au gouvernement de Jacques Chirac en 1986, comme chargé des Postes et Télécommunications.
En 1988, il retrouve son siège de député de la Meuse.
Il est trésorier, puis secrétaire général, et finalement président du Parti Républicain.
En 1992, il devient président du conseil régional de Lorraine.
Ministre de l'industrie, P et T, Commerce extérieur
En 1993, il est ministre de l'Industrie, des Postes et télécommunications et du Commerce Extérieur dans le gouvernement Balladur.
C'est à ce titre qu'il recevra de la Mission de médiation sur l'implantation de laboratoires de recherche souterrains, un Rapport du médiateur Christian Bataille.
Le 20 décembre 1993, la "mission-groupe de travail Bataille" dépose son rapport sur le bureau du ministre et de l'élu meusien : ce rapport propose que 5 millions de francs par an et par département soient alloués "pour la durée qui s'écoulera entre la décision touchant les travaux préliminaires et les décrets d'autorisation des laboratoires" ( voir page 9 de Acronique du Nucléaire n° 48 de ce document). Aucun texte juridique n'a jamais entériné cette proposition du médiateur. Elle a pourtant été appliquée.
C'est en 1993 que se mettent en place les ingrédients du complot. Une suite de hasards qui ne peuvent pas être des hasards !
Voir plus loin : Le cahier d'acteurs de Gérard, le N°24
Attention au Ministre Gérard LONGUET
Le 07 janvier 1994, L'Est Républicain donne la réaction de plusieurs élus Haut-Marnais importants : le sénateur J. Delong dit : "Oui, mais il faut faire très attention car le ministre Gérard Longuet est député de l'arrondissement meusien voisin de la Haute-Marne. Il va défendre son département et sa circonscription, c'est humain... Tous les emplois se créeraient alors dans la Meuse. Sans compter que les cadres du laboratoire, tous de haut niveau, seront plutôt tentés d'habiter Bar-le-Duc... [mon accord sera] conditionné par une entente entre les deux départements pour ne pas que les haut-marnais soient, comme avec Soulaines, les dindons de la farce."
J. Kaltenbach, Président du Conseil Régional déclare : "Lors de la venue en Haute-Marne de Christian Bataille et du préfet Monestier, j'avais eu l'occasion de leur faire part de mon souhait de voir la Haute-Marne sélectionnée... clairement indiqué que la région apporterait tout son appui à ce choix..".
J.F. Thiéblemont, Conseiller Général St Dizier : "Je crois qu'il est de notre devoir de saisir une telle
opportunité. Les emplois, la manne financière qu'elle représente pour la Haute-Marne et l'amélioration des voies de communication qu'elle engendrera ne peuvent qu'être profitables à notre département. Je fais confiance aux spécialistes qui ont travaillé sur le dossier. Les risques annoncés par certains ne seraient, de toute façon pas plus grand si l'implantation se faisait en Haute-Marne ou quelques kilomètres de là, comme il semble en être question.".
Mise en examen et démission
Inquiété pour le financement du Parti Républicain et la construction de sa villa à St-Tropez, il doit démissionner en octobre 1994, tout en restant à la tête de la Région Lorraine.
Financement occulte
Il est mis en examen en 1995 dans l'enquête sur le financement occulte du Parti républicain.
Sauvé par la loi d'amnistie
Le 8 mars 2010, il bénéficie d'un non-lieu, en partie grâce à la loi d'amnistie de 1990 sur les financements politiques, certains faits reprochés représentant un financement illégal de parti politique, mais la loi d'amnistie ne permet des poursuites que pour "des faits d'enrichissement personnel".
Les mariages douteux entre le pouvoir et l'argent
Le 11 octobre 1997, Madame anti-corruption , Anne-José Fulgéras, substitut du procureur de la République est envoyée à la rescousse pour sauver le dossier "Longuet-villa de Saint-Tropez".
Il est question, ici, de ces "élus qui pensent se situer au-dessus des lois et qui, par leur comportement, polluent le fonctionnement normal de la démocratie. Et ce n'est qu'un petit morceau d'un dossier éclaté qui est venu grossir le nombre trop élevé de mariages douteux entre le pouvoir et l'argent".
Il est question d'un arrêt de la chambre d'accusation montrant comment André DROITCOURT, suppléant de Gérard Longuet, dans la première circonscription de la Meuse, avait lui aussi bénéficié d'étranges délais de paiement dans la construction de sa maison, de la part d'entreprises ayant également travaillé pour le président du PR.
Il est question d'une longue allusion aux rémunérations versées par la Cogedim à Gérard Longuet (1 138 560 F) "avec, pour seule contrepartie connue, deux rapports non datés, non signés, sur les immeubles intelligents et le marché des téléports", par ailleurs "contrefaçon de rapports payés" par le Ministère des Postes. Ou encore ce rappel du bénéfice perçu par l'ancien ministre, lors de la revente d'actions de Radio Nostalgie, grâce à la CGE : "Je suis désolée de constater que Monsieur Longuet, secrétaire général puis président du PR, a eu recours à la générosité de la Cogedim et de la CGE, qui figurent parmi les bailleurs de fonds du PR."
Il est question du recours, au préjudice subi par l'entreprise meusienne Céréda SA lors de la construction de cette demeure, ce qui permit d'apprendre que le magistrat instructeur n'avait pas eu l'idée de tenter de l'évaluer. Bizarre cette justice, non ?
Lorsqu'il devient député, André DROITCOURT, quitte son poste de conseiller général au profit d'Alain CEREDA… Comment passer du plâtre aux ors de la République !
Abus de crédit - abus de bien social et recel
Il est question du recours au code pénal : le substitut a demandé que les deux prévenus, René CEREDA et Gérard LONGUET, soient poursuivis, non plus pour abus de crédit mais pour abus de bien social et recel; un délit que le juge d'instruction avait rejeté et que le parquet n'avait pas jugé utile de retenir dans ses réquisitions à la veille du procès.
18 mois de prison avec sursis et 1 million d'amende
Malgré ces efforts, le dossier, essoré par quelques collègues magistrats, ne paraissait plus tenir debout. Marie-José FULGERAS a pourtant requis dix mois d'emprisonnement avec sursis et 500 000 F d'amende contre René CEREDA, et dix-huit mois de prison avec sursis et 1 million de francs d'amende contre Gérard LONGUET.
Il sera relaxé en première instance, puis par la cour d'appel de Paris, en novembre 1998. Bizarre cette justice, non ?
Garde à vue pour recel de corruption
Mis en garde à vue en mai 2001 pour recel de corruption dans l'affaire des marchés publics d'Île-de-France, il est également relaxé en octobre 2005. Bizarre, cette justice, non ?
Il est réélu à la tête de la région Lorraine en 1998, tout en réintégrant la même année le conseil général de la Meuse désormais pour le canton de Fresnes-en-Woëvre. Alors, pas informés ou pas rancuniers, les électeurs ?
Il participe à la création du Pôle républicain indépendant et libéral (PRIL) qui fusionne en novembre 1998 avec Force démocrate et les Adhérents directs de l'UDF, pour donner naissance à la "Nouvelle UDF" dont il deviendra le vice-président, aux côtés de François Bayrou.
Sénateur de la Meuse
En 2001 il est élu sénateur de la Meuse, et en 2002 il adhère à l'UMP. Il prend la tête de l'Association des régions de France (ARF).
Le 9 décembre 2002, Gérard LONGUET honore de sa présence le Colloque international sur les déchets radioactifs à Reims.
Conseiller de Sarkozy
Entre 2005 et 2007, Gérard a été conseiller politique de Nicolas Sarkozy, quand celui-ci était président de l’UMP.
Président du groupe UMP au Sénat
En 2009 il est élu président du groupe UMP au Sénat.
Gérard ne veut pas porter le chapeau
C'est le titre d'un article publié par Agoravox en Octobre 2010. Tout est venu d’un bouquin signé Martin Hirsch"Pour en finir avec les conflits d’intérêts". L'auteur reprocherait à Gérard quelques avantages : voiture de fonction, chauffeur, timbres de collection, maison supplémentaire…
Passons sur l'excès de vitesse non puni de Gérard le 14 juillet 2001.
Notons que Philippe ADNOT, son "compère" pour ne pas dire son complice, avec qui il a présenté l'amendement CIGéo au Sénat, à 5 heures du matin,a profité de la même clémence.
Bref, il y a une Justice pour Gérard LONGUET et pour Philippe ADNOT.
Et il y a une autre Justice pour les pauvres citoyens. J'en connais un qui milite en voiture sans permis, et que ça énerve. Chacun sait que, "Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir." Extrait de la Fable de Jean De La Fontaine : Les animaux malades du nucléaire.
Philippe ADNOT est également favorable à l'implantation de la poubelle nucléaire FA-VL dans le Canton de Soulaines. (Voir page 201 de ce rapport) C'est une autre histoire.
Bure, sujet d'intérêt général
De 2009 à 2010, au Sénat, Gérard a débattu de toute une série de textes sur la libéralisation de l’énergie et des tarifs. Or il assumait en même temps un rôle de conseil auprès de GDF-Suez révèle Médiapart.
Pour se défendre, LONGUET va rappeler qu’il avait certes "maintenu une petite activité personnelle de consulting… Je ne suis pas né de la dernière pluie. Je ne suis jamais intervenu dans les débats parlementaires sur les questions du nucléaire, de la libéralisation de l’énergie, les tarifs ou autres. Le seul débat où j’ai pris position est celui sur la gestion des déchets nucléaires à Bure (Meuse) car cela concerne directement mon territoire et c’est un sujet d’intérêt général".
En 2006, pourtant, Gérard était bien intervenu sur ce projet de loi poursuivant "deux objectifs principaux qui concernent la transposition des directives et l’adaptation de notre droit interne à l’échéance du 1er juillet 2007 ainsi que les moyens donnés à Gaz de France pour poursuivre son développement en Europe dans un marché du gaz de plus en plus concurrentiel."
Le15 mai 2008, dans sa tribune, il se faisait alors le champion du nucléaire français. "L’Allemagne, l’Italie et l’Autriche ont renoncé à l’atome, quand la France maintenait avec courage le cap fixé dans les années 1970. Ce choix s’est avéré judicieux non seulement parce que les Français bénéficient d’un prix de l’électricité compétitif, mais aussi parce qu’il est, de loin, le plus économe en carbone, " affirmait-il...
Financement occulte
Lorsqu’il perd son poste de Ministre, il perd son chauffeur. Il en retrouve aussitôt un autre en se faisant nommer responsable de L’AFITF (Agence de Financement des Infrastructures de Transports de France), payé 42 000 euros par an.
Longuet, à l’époque où il était encore Ministre, dirigeait aussi le Parti Républicain, avec Alain MADELIN, et il est soupçonné d’avoir participé à son financement occulte par l’intermédiaire de commissions versées à "La Signalisation", une filiale de la Compagnie Générale de Centraux Téléphoniques (CGCT). La Signalisation, c’est une entreprise nationalisée vivant de fonds publics, qui brasse des millions, sinon des milliards. L’argent versé l’avait été en échange d’un marché au Koweit, dont le pays n’avait pas honoré le paiement en totalité, et que les envoyés de MADELIN avaient tenté de récupérer en en détournant une bonne partie : il y en avait pour un milliard de francs au total.
8 millions de francs retirés en liquide
Un des chargés de mission de Longuet, Génia CONSTANTINOFF, ayant récupéré en un premier temps 70 millions, va faire effectuer deux versements, pour un total de 16 millions au nom de Porwood Corporation Panama, sa propre société panaméenne basée à Genève, par le liquidateur de La Signalisation qui vient de se voir retrouver de l’argent. L’homme, Claude Altersohn, n’est pas au courant de l’existence de Porwood, et de contrats la liant à son entreprise, mais s’exécute. C’est le juge Van Ruymbeke qui avait retrouvé l’étrange firme Porwood. Sur les 16 millions de Porwood, 12 vont atterrir en fait chez Suchy, société panaméenne appartenant à Alain Cellier, de Nomura France, filiale de la banque japonaise Nomura. Alain CELLIER est un ami proche de Longuet. Le solde reste dans la poche de Génia Constantinoff et dans celle d’un intermédiaire koweitien.
En mars 1989, Marc de Scitivaux, ancien chargé de mission et ami intime d’Alain Madelin, recevra les 15 millions de francs du réseau Cellier au nom de la société Spalding. De Scitivaux venait alors justement de proposer au PR d’investir avec lui dans la société Spalding, située en Suisse. Des enquêteurs suisses, sur les 16 millions de francs versés ne trouveront "qu’un peu moins de un million de francs". Ils découvriront aussi que 8 millions de francs ont été retirés en liquide la même année, et que les 6 millions restants ont été virés sur un compte indéterminé. Le grand ami de Gérard, Alain Cellier, versera, en novembre 1989, 3 millions sur le compte de Pierre Rochon.... le propre beau-frère de Gérard. Une somme qui aurait servi à acheter en 1990 un appartement à Boulogne-Billancourt, paraît-il.
Le 17 janvier 2007, Le Point nous raconte qu'Il y avait eu un précédent à ce genre de détournements.
Une commission de 3,5% pour le Parti Républicain.
"Toujours à la recherche d’une commission versée par la société Pont-à-Mousson à un intermédiaire nantais - un objectif de plus en plus lointain (c’est l’affaire René Trager,) - le magistrat rennais a voulu vérifier les dires, très précis, d’une lettre anonyme reçue voilà un an. Le "courageux" scripteur racontait qu’une société française qui avait livré du matériel gazier à l’Algérie n’arrivait pas à se faire payer par ce pays. Le PDG de l’entreprise aurait alors sollicité, en 1987, l’aide d’Alain Madelin. Il aurait même été reçu par son directeur de cabinet." Et là, même scénario : c’est Longuet qui lui avait répondu : "Deux jours plus tard, le directeur financier de ladite société aurait eu la surprise de recevoir un coup de fil de Gérard Longuet en personne, le ministre des P et T ayant évidemment été saisi de l’affaire. Longuet aurait fait comprendre que l’intervention du ministère était possible, moyennant une commission de 3,5 % - destinée, aurait assuré l’homme politique, au Parti Républicain. Elle devait être payée à l’étranger sur le compte d’une société appartenant à un certain... Genia Constantinoff. Ce "marché" n’avait pas eu de suite mais le magistrat rennais devait retenir le nom du "conseiller" Genia Constantinoff.
Une commission de 16 millions de francs
Le juge Van Ruymbeke, en 1995, conclura son enquête ainsi : "La commission de 16 millions revendiquée par Egecena a été détournée de l’actif de la CGCT ou de sa filiale La Signalisation, sociétés paraissant avoir bénéficié de fonds publics, au profit d’une panaméenne gérée par M. Constantinoff sur les instructions écrites de Gérard Longuet, qui en a tenu informé son ministre de tutelle. Ces faits, susceptibles de constituer les délits d’abus de biens sociaux et complicité, de faux et usage de faux et de recel de ces infractions, commis par des ministres dans l’exercice de leurs fonctions, apparaissent relever de la compétence de la Cour de justice de la République." A ce moment là, ça chauffait sec pour Gérard. Il passera en fait totalement au travers.
Des dons anonymes
Car 15 ans après, le voilà blanchi. La presse, le 9 mars dernier, allait rendre compte du jugement de cette affaire : "Après quinze ans d’instruction, l’ancien ministre Gérard Longuet (UMP) a obtenu un non-lieu dans l’enquête ouverte en 1994 sur le financement présumé occulte du Parti Rrépublicain (PR), aujourd’hui disparu, a-t-on appris lundi 8 mars de source judiciaire, confirmant une information du Figaro... L’ancien trésorier du PR, Jean-Pierre Thomas, le banquier Alain Cellier, un conseiller de Gérard Longuet, Génia Constantinoff, le promoteur immobilier Christian Pellerin et l’homme d’affaires Michel Reyt, étaient également mis en examen." La raison donnée par le juge ? Tout avait été commis AVANT la loi sur le financement des partis ! "Le juge d’Huy a finalement été convaincu par les explications livrées, à savoir que ces sommes provenaient de dons anonymes antérieurs à la loi sur le financement des partis de 1989".
2,3 millions de francs en coupures de 500 francs.
Un juge qui ne s’était pas davantage posé de questions sur la présence de sommes en liquide chez un protagoniste de l’affaire : "De même, le juge a entendu les explications données par Jean-Pierre Thomas concernant une somme de 350.000 euros (2,3 millions de francs) en coupures de 500 francs découverte en 1995 lors d’une perquisition. Selon Jean-Pierre Thomas, cette somme provenait de fonds secrets accordés par le gouvernement." En somme, on s’était largement servi, mais c’était l’époque où on avait le droit de le faire !
L'Hôtel du département de la Meuse
Vincent Turbeaux, juge de Nancy, découvre cette année là un vaste réseau archi-classique, celui des marchés publics de la Meuse, présidé par Remi HERMENT, le président du conseil général, et notamment une société d’économie mixte, la Semagir, qui construit pour le conseil général de Lorraine, où siège Longuet, avec des travaux dont les factures ont une vilaine tendance à gonfler : un de ces projets, l’hôtel du département dessiné par Dominique Perrault (qui a signé la Grande Bibliothèque de Paris), estimé au départ : à 35 millions de F fera plus de 136 millions de F... "Il y a eu aussi l’extension de la station de monte des Haras de Vassincourt, le golf de Combles, des travaux importants à Madine, un centre de secours à Saint-Dizier, un à Verdun, etc. Ici, des travaux accordés à des amis, là des surfacturations, ailleurs des avantages en nature... Si certaines entreprises sont largement favorisées, d’autres sont systématiquement écartées des marchés publics juteux du département. Ces derniers sont allés seplaindre à la justice".
André DROITCOURT, président de la SEMAGIR
Bien entendu, on pense que ce sont les mêmes entrepreneurs qui ont hérité de contrats aussi mirobolants qui sont allés construire des villas pour ceux qui les avaient aidés à obtenir ces juteux contrats. Car le recours à l'entreprise Meusienne Céréda pour bâtir une villa à St-Tropez n’était pas ordinaire : l’entreprise ne faisait que dans les marchés de génie civil, des constructions d’HLM, et rarement dans la maison individuelle... D'autant plus douteux que dans la Meuse, le suppléant de Longuet, André DROITCOURT, (décédé en décembre 2009) qui l'a remplacé au Palais-Bourbon, est alors le président de la Semagir, qui a confié comme par hasard à la Céréda pas mal de travaux... Un peu gros, non ?
Quatorze impliqués en correctionnelle
Retour à la case villa de Gérard... qui devra démissionner, au final, face au scandale. Les 14 impliqués, des marchés truqués, dont Hervé DROITCOURT, le fils de son père, passeront tous en correctionnelle en 2002. Sauf Longuet, bien sûr. Bizarre la Justice, non ?
Jacky WAROT, président du Lions Club
Dans le lot, l’ancien président du Lions Club local, "Jacky WAROT, était directeur général des services du département sous Rémi HERMENT. On lui reproche d’avoir fait rénover son logement de fonction pour la coquette somme de 1,4 millions de F. sans appel d’offres, sans devis, sans convention et...sans permis de construire"...
Au procès de 1997 on avait découvert les étranges pratiques de René Céréda : Pour construire la villa de St-Tropez, "pourquoi a-t-il accepté de passer un marché à forfait de 1,5 million de francs quand, au final, l’addition s’élèvera à un peu plus de 3 millions de francs ? Enfin, comment se fait-il qu’il ait assumé un chantier au coût final de 4,5 millions de francs ses sous-traitants ayant mal travaillé en acceptant de n’être payé que 3 millions ? "C’était un chantier-tampon" qui permettait d’employer des salariés pendant la période d’intempéries, lui a répondu René Céréda, la voix sourde. Quant à l’ardoise de 1,5 million de francs, Céréda avoue n’avoir "pas été très performant pour le suivi du chantier" nous apprenait Libération. On croit rêver !
Une villa payée 2,7 millions de francs au lieu de 4
En résumé, le patron de l’entreprise, un "ami de vingt ans de Gérard Longuet" avait, sur ce chantier, accepté de perdre de l’argent. Etait-ce parce qu’il en avait suffisamment gagné ailleurs ? On ne le saura jamais : le procès tournera vite court, et on décrétera que "le crédit consenti par René Céréda à Gérard Longuet procède donc des facilités qu’un entrepreneur est en droit d’accorder à un client". En gros, Céréda avait le droit de s’être fait entuber. Longuet sortira intégralement blanchi du tribunal... Bizarre la Justice, non ? et pourra donc utiliser sans honte sa villa que Céréda aura mis 32 mois à bâtir. La construction avait démarré en 1989, la villa a été payée par Longuet 2,7 millions de francs, alors qu’elle est revenue 4 millions à Céréda : ce qu’elle valait réellement donc. L’entrepreneur, visiblement, avait fait un cadeau à l’ex-ministre. Mais impossible de trouver en échange de quoi... à part le jugement des 14 mis en examen, dont le verdict, hélas, n'a pas été retrouvé... Bizarre la Justice, non ?
Deux rapports bidon facturés 1,4 millions d'euros à COGEDIM
Une maison à un peu plus d’un million, ça peut se payer en produisant simplement deux rapports photocopiés. En effet : entre juillet 1989 et octobre 1990, une société immobilière avait versé 1,14 million de francs, en trois versements à Gérard Longuet. C’était la Cogedim, filiale de Vivendi, via la société de conseil de ce bon Gérard, appelée Avenir 55.Tout ça pendant qu’il était ministre délégué des Postes et des Télécommunications !
Or, lors de l’enquête de Van Ryumbeke, encore lui, rien n’avait été trouvé sur ce "travail", sauf deux rapports consacrés aux "téléports" et aux "immeubles intelligents". A peine les textes connus, une consultante spécialisée, Agnes HUET avait reconnu dans le second le texte de son livre paru chez Eyrolles, du même titre que le second rapport, où au moins quatre de ses chapitres avaient été intégralement reproduits... Le tribunal conclura encore une fois que " les faits de contrefaçon remontant en 1990 et la plainte datant de 1997, l’action publique est atteinte par la prescription"... Bizarre la Justice, non ? La Cogedim, curieux hasard, avait accordé des tarifs imbattables au Parti Républicain quand celui-ci avait acheté ses locaux...
Mais "Avenir 55" était bien une boîte d’avenir, ayant "travaillé" pour JMP CONSEILS.
"Dirigée par Jean-Marie Derot, ex-conseiller du Groupe Expansion, cette entreprise lui a demandé de rédiger, courant 1989, une étude relative aux « moyens techniques modernes de transmission de l’information à destination de particuliers". Le prix - 474 000 francs - a été réglé en deux fois, en juillet 1990 et en mai 1991. Mais, alors que Gérard Longuet aurait effectivement dû rédiger un rapport, la PJ note "qu’en l’état actuel de l’enquête il n’a pas été trouvé trace du contrat et du rapport".
L'AVENIR de Gérard LONGUET
c'est ce que publie l'Express, le 27 octobre 1994.AVENIR 55 étant l'entreprise dont Gérard LONGUET est président.
Avenir 55 ne semble pas avoir eu une activitédébordante. En témoigne, selon l'expert-comptable, la dizaine de factures établies bon an mal an. Second constat, Gérard Longuet a perçu des revenus convenables : 900 000 francs, pour les années 1990 et 1991, et 540 000, à titre de dividendes, pour les années 1989 et 1990. Les enquêteurs n'ont pas découvert de contrat écrit concernant la prestation réclamée par le cabinet de chasseurs de têtes Ores Search. Seule la facture adressée en mai 1989 par Avenir 55 a été retrouvée: 71 000 francs.
Avenir 55 s'écartait parfois de son activité spécifique de conseil. Ainsi, le Parti Républicain lui a réglé, à trois reprises - entre janvier 1990 et décembre 1992 - une somme totale de 105 000 francs. Interrogé par les enquêteurs, le trésorier du PR, Jean-Pierre Thomas, a précisé qu'une partie de cette somme - 50 000 francs - correspondait au rachat d'une Peugeot 405 appartenant à Avenir 55. Quant aux 55 000 francs restants, ils ont servi au remboursement de frais pris en charge par Avenir 55 pour le compte du Parti Républicain.
Ce n'est pas tout : la PJ a encore appris qu'une société de location de matériel de réception, Prestige location, avait envoyé une facture de 30 000 francs à Avenir 55. Motif ? La fourniture d'une table destinée au mariage de la fille de Gérard Longuet.
Enfin, la PJ a découvert que le compte d'Avenir 55 à la banque NSM (Neuflize-Schlumberger-Mallet) laissait apparaître huit opérations de débit au bénéfice de Gérard Longuet pour un montant de 1 400 000 francs.
Ne lisez pas cet article de L'EXPRESS titré : "Les rendez-vous du banquier CELLIER". Mi octobre 1994, lors de ses gardes à vue, le banquier Alain Cellier avait refusé de fournir la moindre explication sur les différentes sociétés panaméennes (Suchy, Clearfield, Vancouver, Lausanna) dont il était "l'ayant droit".
ça pourrait vous donner le tournis.
Les comptes du banquier Alain Cellier, l'ami de Gérard Longuet, dirigeant en vue de la banque japonaise Nomura à Paris, ressemblaient à une pochette surprise.
Or cette somme aurait été reversée sur un autre compte, ouvert au Crédit Mutuel de la Meuse, au nom de l'ex-ministre. Son utilisation? Le paiement de l'entrepreneur René Céréda. Celui-là même qui a construit sa villa tropézienne.
Le parquet devrait rédiger un autre rapport, portant cette fois sur deux sociétés d'investissement dirigées il y a quelques années par Gérard Longuet : Investel et la Financière de l'Arcade.
Bref, à moins d'un coup de théâtre, les poursuites contre le président du PR sont désormais imminentes.
Le 7 mai 1997, Libération publie :
2 mises en examen dans le dossier Avenir 55
D'autres études alimentent pourtant les spéculations. Un proche de Longuet, également mis en examen en avril, Jean Philippet, PDG de la société Exergie, avait lui aussi acheté une étude à Avenir 55 sur "le développement économique de la Lorraine", pour un montant de 94 000 francs. Philippet aurait, de son côté, revendu l'une de ces études celle sur le «téléport» à la Société d'Economie Mixte des Hauts-de-Seine (SEM 92) et à deux autres entreprises. Selon le Canard enchaîné, ces «reventes» aurait rapporté 320 000 francs aux proches de Longuet. D'autres sociétés en relation contractuelle avec Avenir 55 devraient être prochainement visées par l'enquête. Notamment JMP conseil, qui avait acquis une étude, non retrouvée, sur «les moyens techniques modernes de transmission de l'information», mais aussi la Sofres.
Des rapports bidon facturés à la SOFRES
Avenir 55 a récidivé avec la Sofres : "La Sofres, qui a également sollicité Gérard Longuet pour développer ses activités en Europe occidentale, s’est montrée, elle aussi, généreuse : elle a réglé trois factures, entre décembre 1989 et avril 1992, pour des montants respectifs de 237 000, 88 000 et 118 000 francs... Une fois encore, aucune convention n’a été signée entre la Sofres et Avenir 55. Le directeur général adjoint de la Sofres, Claude Benazeth, a, pour l’essentiel, justifié l’intervention de Gérard Longuet par l’apport de son carnet d’adresses". Rien à rédiger, prêter son calepin et ramasser une demie-patate (443 000 francs) ? Y’a pas, c’est ça l’Avenir !
Gérard, via toujours Avenir 55, recevra aussi 95 000 francs pour un rapport sur "Le développement économique de la Lorraine" qui demeurera introuvable et inconnu... commandé par sa région ! Gag ultime, Avenir 55 rédigera aussi un rapport sur "Le développement du Minitel" facturé à la Sofres, dans lequel l’ancien ministre des télécommunications oubliera carrément le fax et l’Internet... Mort de rire !
Durant ces années, il est administrateur de sociétés d’ingénierie informatique et de conseil. Il préside la société Herbemont-César et Associés à partir de juillet 1999, et fonde en avril 2004 une holding spécialisée dans le conseil, Sokrates Group, dont il est le président. (Lorrains engagés)
LONGUET, un intermittent du pénal ?
c'est le titre d'un article publié, le 28 juin 2003, par Liberation.
Christian NAMY condamné à 3 mois de prison et 3 000 euros pour faux et usage de faux
En Meuse, il en existe aussi des moins doués que Longuet. Le 15 septembre 2009, Christian Namy, le président (UMP) du Conseil général de la Meuse se voyait infliger 3 mois de prison avec sursis et 3 000 € d’amende pour faux et usage de faux en écriture publique. L’homme "omnipotent" selon le procureur s’était vu reprocher selon Vosges-Matin, "une concurrence tronquée dans l’attribution de marchés et l’embauche d’une ex-maîtresse !"
Claude BIWER condamné à 6 mois de prison avec sursis et 10 000 euros
Le 17 mars 2010, c’était au tour de Claude BIWER, sénateur de la Meuse (de l’Union Centriste-Nouveau Centre), d’être condamné à 6 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et privation de ses droits civiques, civils et familiaux pendant cinq ans, pour avoir employé illégalement à son profit des fonctionnaires territoriaux.
Il avait déjà eu affaire à la justice en 2006 pour conversions irrégulières de CDD en CDI et détournement de subventions du conseil général. Il avait été alors condamné à 20 000 euros d’amende et cinq années d’inéligibilité par le tribunal correctionnel de Verdun (une peine réduite à 15 000 euros d’amende et avec conservation de son éligibilité par la cour d’appel de Nancy au printemps 2008). Il a nouveau fait appel...
J’ai un beau-frère milliardaire, je ne le suis pas devenu pour autant !
Le 25 septembre 2010 Virginie LEGUAY de PARIS-MATCH écrit :
"Jugez-vous les attaques d'Eric WOERTH injustes ? Délicat d’avoir été à la fois ministre du Budget et trésorier de l’UMP ! C’est tout au plus une faute de goût. Pas un délit. Quant à son épouse, aurait-elle dû arrêter de travailler ? Et en quoi aurait-ce été différent si elle avait été employée par une grande banque ? Moi-même, j’ai un beau-frère milliardaire [Vincent Bolloré], je ne le suis pas devenu pour autant. Me voit-on souvent intervenir sur Direct 8 [dont Bolloré est propriétaire] ? Malheur à celui par qui le scandale arrive.
Faites-vous allusion à votre expérience personnelle ? Moi, j’étais mis en examen. Eric Woerth ne l’est pas. Aujourd’hui, l’homme public doit rendre compte de tout. C’est un système diabolique. Je salue la décision de Nicolas Sarkozy de ne pas le livrer “aux chiens”, pour parler comme François Mitterrand.
Eric Woerth devrait-il démissionner ? Moi-même, je l’ai fait contraint et forcé, mais je sais qu’il est possible, dans une carrière, d’alterner les périodes d’exposition et les périodes de retrait. J’en suis la preuve vivante.
Notons par ailleurs que, chez Bolloré, il y a Michel Roussin, qui, avec Louise-Yvonne Casetta, ex-assistante des trésoriers du RPR, a été condamné par la cour d’appel de Paris à quatre ans de prison (et deux ans pour Casetta) avec sursis dans l’affaire des marchés publics d’Ile-de-France. Casetta, qui posait dans l'Oise avec WOERTH !
En 2006, le ministère de la justice de Pascal Clément, a élevé au grade de Chevalier de la légion d’honneur une "spécialiste du droit des sociétés et du droit immobilier" : "Mme Longuet, née Fossorier (Brigitte, Marie, Sophie), avocate au barreau de Paris, membre du conseil de l’ordre ; 33 ans d’activités professionnelles."
Alors-là, chapeau !
Ouais, Gérard LONGUET est le beau-frère de Vincent Bolloré, celui qui "prêtait" son yacht à Nicolas SARKOZY. Gérard LONGUET, président du groupe UMP au Sénat, habitué des prétoires pour corruption, et innocenté à chaque affaire. Bizarre la Justice, non ?
En 2011, Gérard est ministre de la Défense et des Anciens Combattants dans le gouvernement Fillon.
"Curieusement la France aime à renouer avec ses vieux démons", peut-on lire dans la Dépêche Diplomatique du 4 mars 2011.
On notera une erreur d'appréciation du Ministre, celle sur le Rafale : "Elles sont loin les paroles menaçantes de Gérard Longuet de 2011, alors ministre de la Défense, évoquant un possible arrêt de la fabrication du Rafale après les échecs à répétition pour le vendre à l'étranger. Désormais, l'avenir de l'avion de combat français semble éclairci pour de nombreuses années".SAFRAN, THALES, et DASSAULT profiteront de ce renouveau. Et, nous le verrons, LONGUET fera venir SAFRAN dans son fief…
Le 17 Mars 2011, pour le CEDRA, LONGUET n'est pas le bienvenu en Haute-Marne et sur la base aérienne nucléaire de Saint-Dizier. Connu comme le roi des casseroles (il suffit d’un simple clic sur tout moteur de recherche pour être édifié) on s’étonnera que des "responsables", au plus haut sommet de l’Etat, puissent s’adjoindre de telles "références".
Dans la région de Bure (Lorraine/Champagne-Ardenne), on se tape sur le ventre : Gérard LONGUET ministre ! Quel service éminent aurait-il donc rendu pour être ainsi catapulté ?
En 1993, alors éphémère Ministre de l’industrie, il offre sur un plateau à l’industrie nucléaire les territoires de la Meuse (son fief d’élection) et de la Haute-Marne pour que, sous couvert d’un "laboratoire de recherche souterrain", celle-ci puisse se débarrasser de 80 000 m3 des pires déchets radioactifs. Il a ainsi vendu la Meuse en se moquant éperdument de l’avis des populations concernées.
Ce territoire, ce terroir, Gérard LONGUET et ses complices en ont fait un BURISTAN !
LONGUET a t-il menti sur ses fonctions chez Sokrates ?
Le 4 mars 2011, Jean-Marie Kuhn, actionnaire minoritaire de GDF-Suez, a déposé une plainte contre le ministre de la Défense, Gérard Longuet. Il affirme que ce dernier est toujours président de la société de conseil Sokrates Group. "Gérard Longuet n'a pas quitté la direction de la société Sokrates comme il l'a assuré", affirme Jean-Marie Kuhn, cité par Le Nouvel Obs. Pour preuve, cet extrait du registre de commerce daté du 22 mars, où Longuet est désigné comme président du conseil d'administration et directeur général de la société de conseil de Sokrates Group.
L'Express a révélé par ailleurs qu'un expert-comptable avait déposé une procédure pénale auprès du parquet de Paris. (HuffingtonPost)
Le parquet classe le dossier de la société de Longuet
Les comptes de la firme de Conseil du ministre de la Défense, visés par un signalement de faits présumés délictueux, ont été rapidement régularisés. A noter que Jean-Marie Kuhn accuse le Ministre de la Défense d'avoir conclu un contrat de consultant en septembre 2008 avec GDF Suez alors qu'il était sénateur, et d'avoir défendu des "positions favorables à GDF Suez" en vue de l'adoption de la loi Nome (nouvelle organisation du marché de l'électricité). (Le Figaro)
Corruption active
La plainte contre X pour "corruption active et passive, prise illégale d’intérêts, recel, blanchiment, escroquerie, abus de confiance, abus de biens sociaux" vise Albert Frère, premier actionnaire du groupe.
Les Longuet … une famille en or !
Gérard, Brigitte, Tiphaine, Elise, Aurore, Marguerite
Le 5 mars 2011, avec les Longuet, l’expression "famille politique" prend un autre sens.
Alors que Gérard vient d’être nommé Ministre de la défense, "en tant qu'homme d'expérience", sa femme, Brigitte, est pressentie pour devenir vice-présidente de la Commission nationale des professions libérales, nommée par le ministre Frédéric Lefebvre, secrétaire d’État, chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des services, des Professions libérales et de la Consommation !
C'est l'Avis de décès de Marie-Antoinette, la maman de Gérard, qui nous donnera les bases de cette famille en or :
Une famille formidable, comme titre Médiapart !
1 - Tiphaine
Tiphaine a épousé Jean-Philippe HECKETSWEILER. Elle s'appelle donc Tiphaine HECKETSWEILER. Elle est Directrice Communication et Marque chez Bull.
Bull ? Oui, et l'on ne peut pas s'empêcher de faire une connexion avec les écoutes en Lybie : Défense de communiquer - le 1er septembre 2011 - owni.fr - voir plus bas...
Quelques info sur l'époux Jean-Philippe : un jeune homme brillant dans la finance : l'unité chez lui c'est le million d'euros...
Il bosse chez HLD, la société fondée par Jean-Bernard Lafonta, ex-président du directoire de Wendel, avec Jean-Philippe Hecketsweiler (ex-JP Morgan) et Philippe Donnet (ex-Axa, Wendel). Ces jeunes là bouclent leur première opération en reprenant 50 % de Filorga, pionnier des produits anti-âge. Quelques riches privés - les noms de Bébéar et des Decaux circulent - auraient abondé HLD, qui disposerait d'une centaine de millions d'euros.
Quelques noms pour les initiés :
Petit détail concernant SOKRATES, ue société de son beau-papa qui a eu des démémlés avec la Justice. Avant le 31 mai 2012, Jean-Philippe HECKETSWEILER a été Administrateur, Président du Conseil d’Administration et Directeur Général de SOKRATES...
2 - Elise
Le 31 mai 2011, Elise, Directrice des relations extérieures chez Fimalac, comme l'atteste ce document fête les 5 ans de la Fondation Culture et Diversité, créée par Marc Ladreit de Lacharrière, dit MLL, Fondation qui vise à "favoriser l’accès des jeunes de l’éducation prioritaire aux arts et à la culture".
Curieux personnage ce Marc Ladreit de Lacharrière, ancien de la Banque de Suez - directeur financier puis directeur général de l’administration et des finances, vice-président du comité de direction, vice-président directeur général-adjoint chez L'OREAL - vice-président du groupe d’édition Masson-Belfond-Armand Colin - fondateur de la Financière Marc Ladreit de Lacharrière (Fimalac) - Fimalac contrôle notamment l’institut de sondages Sofres (qui contrôle Louis Harris France).
Cet homme richissime, dont l’influence occulte est considérable, est présent dans le monde des agences de notation depuis 1992, en acquérant l’agence de notation anglaise de banques IBCA, en achetant en 1997 l’agence de notation américaine Fitch, devenue la 3ème agence mondiale de notation, puis en lançant une OPA, sur la 4ème agence de notation Duff & Phelps, devenant par la suite Fitch Ratings. « Pour Fitch, sa filiale de notation, MLL s’est surpassé. Son advisory committee réunit un concentré de maîtres du monde de tous bords politiques : Valéry Giscard d’Estaing, Hans Tietmeyer, Lamberto Dini, Laurent Fabius, Paul Volker… », « Les réseaux de Marc Ladreit de Lacharrière », lexpansion.lexpress.fr, 01/03/2003. En juillet 2013, cette agence a annoncé « avoir dégradé la note souveraine de la France de AAA à AA+ » (« Fitch Rating dégrade à son tour la note de la dette française à AA+ », latribune.fr, 12/07/2013).
Il devint en 1994 président de Sefimeg après avoir acheté, pour 3,7 milliards de francs, l’ensemble des biens des AGF, le premier propriétaire européen d’immeubles locatifs. En 2005, acquisition d’Algorithmics, leader des logiciels de gestion du risque financiers ; en 2010, rachat de Vega, leader français de l’exploitation de salles de spectacles, de sport et de manifestations économiques, et prise de participation à 40% dans « Gilbert Coullier Productions », n°1 français de l’organisation de spectacles (Johnny Hallyday, Céline Dion, Michel Sardou, Gad Elmaleh, Laurent Gerra, etc.) et le même pourcentage dans Auguri Productions (Diam’s, Vanessa Paradis, Juliette, etc.). En 2011, participation de 34% dans le Groupe Lucien Barrière (hôtels, casinos).
Mécène du musée du Louvre - président du conseil d’administration de l’Agence internationale des musées de France (France Muséums), organisme chargé notamment de réaliser le musée du Louvre à Abou Dabi.
Il crée, avec la journaliste franco-tunisienne Sonia Mabrouk, l’Association des Musées Méconnus de la Méditerranée (AMMed). Celle-ci a pour objectif de mettre en valeur des musées et lieux de culture peu connus du grand public afin de promouvoir le dialogue et le rapprochement des peuples entre les deux rives de la Méditerranée.
Il prend une participation de 30% dans Le Point et 12 % dans L’Expansion - Il détient le groupe Valmonde (Valeurs actuelles, Le Spectacle du monde, Le Journal des Finances). Dans Les Bonnes fréquentations, Histoire secrète des réseaux d’influence - Président de La Revue des Deux Mondes - Il reprend la société française Webedia, qui édite les sites PurePeople, PureCiné, PureMédias, AlloCiné - c'est le quatrième groupe media numérique français, leader sur la thématique du divertissement.
De 1989 à 1993, il est membre du comité de direction du Groupe de Bilderberg. Président de la section française du groupe Bilderberg et de l’association Les Amis français du Bilderberg, (sa compagne, Véronique Morali, était la trésorière). Son objet était d’« assurer la promotion et le développement de l’image, de la renommée et du rayonnement du Bilderberg en France ». L’association était domiciliée à l’adresse même de Valeurs actuelles. François d’Orcival, président du Comité éditorial et membre du Conseil de surveillance de l’hebdomadaire Valeurs actuelles et administrateur de La Revue des deux Mondes (qui a employé Pénélope FILLON) est membre lui aussi du groupe de Bilderberg.
Elise sera épinglée par Mediapart.
Elise est directrice des relations extérieures de FIMALAC, un holding financier engagé dans le mécénat et dirigé par Marc Ladreit de Lacharrière, l'une des plus grosses fortunes de France. Chargée de mission par le ministère de la Culture, elle pond un rapport dont l'essentiel des conclusions visent à favoriser la vente de produits, à promouvoir l'image des entreprises mécènes et à obtenir pour elles d'autres bénéfices fiscaux. Il faudrait avoir mauvais esprit pour y voir un conflit d'intérêt... et un énième symptôme des relations incestueuses entre les « élites » françaises, publiques et privées.
3 - Aurore
Aurore travaille comme "conseillère fantôme" au cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’environnement. Incroyable extrait :
Aurore, conseillère fantôme
"Le même reproche lui avait été fait lors des auditions menées pour son rapport : trop de personnes exerçant des professions juridiques, pas assez de médecins, experts-comptables, kinés, architectes, etc. Quand il est remis le 21 janvier 2010, le secrétaire d’Etat Hervé Novelli n’émet toutefois aucune réserve et évoque même «un panel très large» auditionné. Rappelons qu'Hervé NOVELLI est un vieux copain militant d’extrême droite… Y'a pas à dire : taper fort sur des extrême-gauchistes, ça crée des liens !
Contrairement à l’habitude, le nom du contact presse n’est pas mentionné au bas du communiqué. (Notez que le document a été retiré du site minefe.gouv) Seulement un numéro de téléphone.Or, après vérification, ce numéro n'est autre que la ligne directe d’Aurore Longuet, fille de Gérard et de Brigitte, alors conseillère presse au cabinet d’Hervé Novelli, alors Secrétaire d’Etat chargé au commerce. Le même !
Effectivement, Hervé a un passé qui dérange. Et il ne va pas aimer cette publication, mais continuons…
Alors ça, ce n'est pas de moi, c'est de Médiapart !
Pratique : la fille assure pour le compte d’un Ministère le service après-vente d’un rapport rédigé par sa propre mère à la demande d’un copain de son père. Waouh ! Sur cet épisode-là, Brigitte Longuet, qui se dit seulement «très fière de ses quatre enfants à qui elle a enseigné le sens de l’effort», ne s’étend pas. Pas plus qu’Aurore, également contactée par Mediapart.
Aurore LONGUET admet travailler aujourd’hui au cabinet de Nathalie Kosciusko-Morizet, Ministre de l’écologie, des transports et du logement, où elle signe des communiqués…alors qu’elle ne figure pas dans l‘organigramme officiel. (Evidemment l'organigramme de l'époque n'est plus accessible sur internet. Si quelqu'un pouvait nous le communiquer…)
Depuis que François Fillon a demandé aux ministres de limiter à vingt le nombre de leurs collaborateurs, pour réaliser des économies budgétaires, ceux-ci ne sont désormais pas tous "déclarés". La "fille cachée" de Gérard Longuet fait partie de ces "collaborateurs fantômes" que Mediapart avait par exemple repérés chez François Baroin au mois de novembre."
Les consignes du Premier Ministre ne seraient donc qu’un effet d’affichage, les collaborateurs continuant d’être rémunérés, mais sans publicité ? La chef du service communication chez NKM, Anne Dorsemaine, est bien obligée de l’admettre: "Oui, il y a encore un ou deux chargés de missions comme Aurore Longuet et la règle est peut-être un peu hypocrite. Mais avant que François Fillon ne demande à ce qu’on respecte un seuil limite, tient-elle à préciser, il y en avait peut-être 25."
Anne Dorsemaine trouve Aurore "particulièrement courageuse d’avoir accepté le poste en sachant qu’elle ne serait pas publiée (au Journal officiel). C’est un handicap dans une carrière".
Quelle grandeur d'âme !
Anne Dorsemaine nie s’être vue sommée de recaser cette fille de futur ministre. "Je l’ai choisie. J’avais travaillé avec elle quand elle était chez Hervé Novelli, sur un dossier lié au numérique. Elle n’était pas gourde, elle savait écrire. Quand j’ai dû renforcer mon équipe, je l’ai appelée et je lui ai dit : “Je veux bosser avec toi, en dépit du fait que tu sois une fille de."
Tout ça paraît incroyable. Mais où vont-ils donc chercher tout ça ? C'est pas possible ! Tout ça n'est que mensonge ! Mais pas du tout. C'est le Parti Socialiste qui l'a écrit, ça doit être vrai.
Aurore a été en couple quelque temps avec Michaël Boukobzac. L'homme qui nous mène tout droit dans le monde fascinant et judiciaire de Xavier NIEL!
4 - Marguerite
Marguerite, la malheureuse petite dernière, est Contract Manager chez Thalès.
Bizarre encore : papa connaît bien Thalès. En effet, le 20 mars 2012, Le Point titrait : Thales : Longuet doit décider mardi d'un contrat de 1 milliard d'euros, Bercy freine.
Le 27 août 2014, Marguerite a épousé Adrien DASSAULT, petit-fils de Serge ! La 6 ème fortune de France.
Nous ne sommes pas allés fouiller dans la vie privée de ces "pauvres gens". Tout est sur Facebook :
LALETTREA.fr raconte tout. Il y a même une photo dans Point de vue.
La famille LONGUET est "bien associée" au familles BOLLORE et DASSAULT. En octobre 2015, Panamza publie un article au titre intriguant : "Vincent Bolloré, d’Edmond de Rothschild à Cyril Hanouna !"
Népotisme ?
Brigitte LONGUET trouve la question "choquante. Les professions libérales, c’est ma vie. Ce poste de vice-présidente serait une forme d’aboutissement. Ma carrière et celle de mon mari n’ont jamais été liées. Poser cette question, c’est m’atteindre profondément dans ma valeur de femme au travail".
Brigitte Longuet est avocate depuis près de 40 ans. Elle explique que tout son parcours la qualifie pour occuper une telle fonction. Mais cette fonction, c’est elle-même qui l’a façonnée.
En septembre 2009 en effet, Hervé NOVELLI, alors secrétaire d’Etat chargé du commerce et des services, lui confie une mission de réflexion sur l’avenir des professions libérales.
Pourquoi elle ? "Son cabinet n’est pas vraiment un des plus grands de la place. Ça aurait pu être 300 autres personnes", assure un membre de la commission qui s’appelait encore à l’époque la Commission Nationale de Concertation des Professions Libérales (CNCPL, une instance consultative où siègent des représentants du secteur). Mais Hervé Novelli n’a visiblement pas eu envie de chercher trop loin. Il connaît très bien Brigitte et surtout son mari, Gérard : dans les années 1960, déjà, ces deux amis militaient coude à coude au sein du groupe d’extrême droite Occident. A présent, ils pilotent ensemble le club des Réformateurs (incarnation de l’aile libérale de l’UMP), respectivement comme numéros un et deux.
Brigitte Longuet explique que cette mission prestigieuse, "non rémunérée", lui a pris quatre mois, pendant lesquels elle a travaillé "entre 12 et 14 heures par jour".
AGORAVOX rappelle cet article du FIGARO : "Ce n’est pas parce que son époux, Gérard Longuet, sénateur et ancien ministre, est un vieux compagnon de route d’Hervé Novelli, ou que sa fille Aurore orchestre les relations presse du ministre, qu’elle s’est vu confier par ce dernier, à l’automne, une mission (non rémunérée) sur la redynamisation des professions libérales... Mais parce qu’elle en avait la légitimité. L’avocate Brigitte Longuet, qui présente ce jeudi son rapport à Bercy en présence du secrétaire d’État aux PME, est un membre actif depuis six ans de la Commission nationale de concertation des professions libérales (CNCPL)."
Brigitte LONGUET, bâtonnier de Paris ?
"Avec une telle nomination, la commission serait mort-née".Brigitte Longuet assure qu’elle n’a pas demandé cette création de poste (qui ne figurait pas noir sur blanc dans son rapport). Mais son déni ne convainc guère: «Qui d’autre qu’elle aurait pu faire cette demande, raisonne un membre influent de la Commission, qui vante par ailleurs les qualités professionnelles de Maître Brigitte Longuet. Tout le monde a compris qu’elle se préparait une porte de sortie au cas où elle perdrait la course pour devenir bâtonnier de Paris.»
A l’époque, en effet, Brigitte Longuet est très occupée à faire campagne pour ce prestigieux poste de représentation des avocats. Le 30 novembre 2010 pourtant, jour de l’élection, elle n’arrive qu’en troisième position. Pas de bâtonnat donc, mais une carotte. Le 23 février 2011, un décret officialise la création de la nouvelle commission nationale des professions libérales, et de son poste de vice-président.
Un membre de l’ancienne structure s’interroge: "Est-ce un conflit d’intérêts, si elle est nommée, vu qu’elle a recommandé la création de la commission ? Si on parle d’intérêt moral, oui."
Aucune rémunération n’est toutefois prévue et Brigitte Longuet dit qu’elle n’en demandera pas. Tout n’est qu’affaire de prestige, de pouvoir. Mais un autre problème se pose : le 27 février 2011, quatre jours après le décret créant la nouvelle commission, Gérard Longuet est nommé ministre de la défense. Alors que la nomination de Brigitte Longuet était quasi entérinée, personne n’osant l’affronter, cette nouvelle situation fait jaser. Un membre de l’ancienne commission explique: «Il me semblerait légitime que sa nomination soit désormais écartée : le droit de la famille a des limites.»Pour Brigitte Longuet, cela n’a pas de sens : la Défense et les professions libérales n’ont rien à voir. «Ou alors si ça pose problème, je ne peux plus rien faire à part aller dans un couvent.»
En 2011, Gérard LONGUET est réélu sénateur de la Meuse. Le Ministre de la Défense déclare : "J'aime mon métier, j'aime mon département et je crois que je suis remercié de l'aimer". (France Soir)
Les écoutes en Lybie : Défense de communiquer
Le 1er septembre 2011, owni.fr révèle : Bull n'a toujours pas réagi à son implication dans le scandale des écoutes en Libye. Son PDG est pied et poing lié par le renseignement militaire. Sa responsable communication est Tiphaine Hecketsweiler, la fille du ministre de la Défense.
L’implication d’une entreprise française, Amesys (rachetée par Bull en 2010), dans la surveillance généralisée des télécommunications libyennes, a successivement été démontrée par OWNI en juin dernier, puis, cette semaine, par le Wall Street Journal (WSJ), la BBC et, enfin, le Figaro. Mais les responsables d’Amesys et de Bull refusent de répondre à nos appels téléphoniques, et ils n’ont toujours pas réagi officiellement. Les sites web d’Amesys et de Crescendo Industries - la holding qui chapeaute Amesys, et qui détient 20% des actions de Bull -, par contre, ont brusquement été fermés mardi dernier, au lendemain de la publication de l’article du WSJ.
La personnalité et les CV des responsables de Bull qui, normalement, seraient habilités à s’exprimer à ce sujet, ne sont peut-être pas étrangers à ce silence. Tiphaine Hecketsweiler, embauchée en tant que directrice de la communication du groupe Bull en janvier 2011, est en effet la fille de Gérard Longuet, lui-même nommé ministre de la défense en février 2011… Elle était précédemment consultante associée à Image7, la célèbre société de conseil en communication d’Anne Méaux, elle-même proche de Gérard Longuet, qu’elle avait rencontré au début des années 70 au sein du Groupe union défense (GUD, organisation d’extrême-droite particulièrement active dans les années 70), puis au Parti Républicain (qui permit à nombre d’anciens militants d’extrême-droite d’entrer dans l’arène politique “classique“).
En juin dernier, OWNI révélait que, de fait, Amesys avait bien vendu aux autorités libyennes son “système d’interception électronique permettant à un gouvernement de contrôler toutes les communications qu’elles entrent ou sortent du pays“, une information confirmée, mardi dernier, par le Wall Street Journal et par cette vidéo de la BBC, qui ont pu visiter l’un des centres d’interception des télécommunications libyens.
Ce jeudi, Le Figaro révèle de son côté que des fonctionnaires de la Direction du Renseignement Militaire (DRM) ont travaillé, dès juillet 2008, aux côtés des ingénieurs d’Amesys, pour former policiers, militaires et services de renseignement libyens au déploiement de ce système Eagle de mise sur écoute de l’ensemble du pays :
La Libye fournissait alors un laboratoire intéressant puisqu’elle allait permettre à Bull de tester son système sans limite, sur un pays de plusieurs millions d’habitants. « Nous avons mis tout le pays sur écoute, explique notre interlocuteur. On faisait du massif: on interceptait toutes les données passant sur Internet : mails, chats, navigations Internet et conversation sur IP. »
Le Figaro précise par ailleurs que l’interlocuteur des militaires français et des cadres de Bull, celui qui “négociait les fonctionnalités du produit et qui nous donnait des directives“, n’était autre qu’Abdallah Senoussi, beau frère de Kadhafi et chef des services secrets libyens, également connu pour avoir été condamné par contumace pour son implication dans l’attentat du vol 772 d’UTA dans lequel périrent 170 personnes en 1989.
Le journaliste du Figaro conclut étrangement son article en précisant qu’”une version du logiciel Eagle, conforme à la loi, est utilisée en France depuis 2009“. On sait que les services de renseignement français disposent de capacités d’interception des télécommunications, notamment au travers du système surnommé Frenchelon, mis en oeuvre par la DRM et la DGSE. Reste à savoir ce que signifie l’expression “conforme à la loi“, dès lors que les services de renseignement ont précisément pour vocation de pouvoir faire ce que la loi n’autorise pas…
Etrangement, i2e, devenu Amesys en 2006, avait précédemment vendu à la Libye, en avril 2006, un système de chiffrement des télécommunications, Cryptowall, afin d’échapper… aux “grandes oreilles” d’Echelon, le système américain d’interception des télécommunications. L’information avait été révélée, fin août, par Médiapart, qui précisait que la vente avait été cautionnée par la place Beauvau (du temps où Nicolas Sarkozy et Claude Guéant étaient au ministère de l’Intérieur)et la présidence de la République, et obtenue grâce à l’intermédiaire libanais Ziad Takkiedine qui, pour cela, aurait touché, en violation de la loi, près de 4,5 millions d’euros de commissions.
D’après nos informations, le code source du logiciel était en fait modifié, par un fonctionnaire du ministère de la Défense, de sorte que son algorithme de chiffrement soit amoindri. Objectif : permettre aux services français de déchiffrer les messages soit-disant résistants aux grandes oreilles américaines… Reste à savoir en quelle mesure le déploiement du système Eagle/Glint d’interception de l’ensemble des télécommunications libyennes n’a pas, lui aussi, facilité le placement sur écoute des Libyens par la France et, partant, les opérations militaires de l’OTAN visant à libérer la Libye.
Reste enfin à savoir, comme l’a plusieurs fois souligné Reflets.info, suivi en cela par Christian Paul, dans une question parlementaire posée ce jeudi, sur quelles bases juridiques les autorités françaises ont ainsi autorisé l’exportation de ces outils. Pour le député socialiste, elle devrait « à l’évidence être soumise au contrôle et à l’autorisation des autorités françaises, car ils sont assimilables à des armes technologiques ».
MaJ : dans un communiqué, mis en ligne ce jeudi vers 20h, la direction de la communication d’Amesys précise que le “matériel d’analyse” qu’elle a livré aux autorités libyennes en 2008 ne portait que sur “une fraction des connexions internet existantes, soient quelques milliers” et qu’il n’incluait “ni les communications internet via satellite – utilisées dans les cybercafés - ni les données chiffrées - type Skype - ni le filtrage des sites web (et que) le matériel utilisé ne permettait pas non plus de surveiller les lignes téléphoniques fixes ou mobiles” :
Toutes les activités d’Amesys respectent strictement les exigences légales et réglementaires des conventions internationales, européennes et françaises. Amesys n’opère aucun centre d’écoute téléphonique ni internet à aucun point du globe.
OWNI n’a jamais écrit qu’Amesys surveillait les appels téléphoniques fixes, mobiles pas plus que les connexions satellites, ni qu’elle opérait elle-même un centre d’écoute. Contacté par OWNI, le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) confirmait la nécessité d’une autorisation de la Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériel de guerre (CIEEMG) pour les produits de guerre électronique, tout en affirmant ne rien savoir de cette affaire…
Pendant des années, les logiciels de chiffrement ont été considérés, en France, comme des armes de guerre” et, à ce titre, interdit à l’exportation. Reste donc à savoir quel régime juridique régit l’exportation des outils de surveillance, d’analyse et d’interception des télécommunications.
Et la Tunisie aux frais de Ben Ali ?
En mai 2011, webdo.tn raconte que Gérard LONGUET voyagerait en Tunisie sans bourse délier. Gérard était accompagné lors d'une des croisières de Jean-Marc Sylvestre, chroniqueur renommé à l’époque de LCI et de TF1. (J'ai toujours trouvé ce journaliste très pro-CIGéo - je vois pourquoi !) - Les Inrockuptibles font état de cette histoire.
Interrogés, Gérard Longuet et de Jean-Marc Sylvestre ne se souviennent pas d'avoir été invités. Mais à l'hôtel, ls se souviennet avoir retrouvé leur ami Philippe Seguin.
Le lapsus LONGUET !
Le 4 mai 2012, Gérard LONGUET dit à un journaliste de RFI : "Et pour nous au Front national... euh... pour eux au Front national". Gérard Longuet a ensuite dit à propos de ce lapsus linguae: "On va dire un lapsus Longuet"... (LE MONDE)
Novembre 2012 : Affaire du bras d'honneur
Après avoir manifesté par un bras d'honneur (L'EXPRESS) (Le FIGARO) (LES INROCKS) (LE PARISIEN) son opposition personnelle à la demande formulée par l'Algérie d'une "reconnaissance franche des crimes perpétrés" par le colonialisme français, Gérard Longuet a expliqué : "La France n'a pas à avoir honte de sa présence en Algérie pendant la colonisation" et "refaire l'histoire, 182 ans plus tard, ne permet pas d'aller de l'avant". (LE POINT)
Bouygues : le rapport BALARDGONE
Le Rapport "Balardgone" qui plombe Longuet et son cabinet.
Ce rapport confidentiel défense dévoile les efforts de Gérard Longuet, alors ministre de la Défense, pour bloquer l'enquête sur l'attribution du marché de son ami Bouygues. Un contrat de 3,6 Milliards troublé par une bande de margoulins dignes de San Antonio.....
Le yacht de 17 mètres à 170 000 euros
Gérard aurait déclaré : "Pour entretenir ce Silver Shadow, il faut débourser 100 000 euros par an. On n'a plus le sou pour payer au noir Roger, le skipper !" (LE POINT)
On n’efface pas un passé aussi lourd ! (AGORAVOX)
Gérard LONGUET aurait voulu créer une "fédération" des élus favorables à l'enfouissement, un pendant à La Fédération Grand-Est Stop déchets nucléaires ?
Le projet CIGéo ira au bout
17 juin 2013, 20 h10, dans le Hall des Brasseries de Bar-le-Duc, le débat public vient d'être interrompu. C’est le moment que choisit Gérard Longuet pour apparaître. (Républicain Lorrain)
Face aux bras d’honneurs et aux invectives, l’élu hausse la voix, prêt à en découdre. "Les élus représentent le peuple français. Comme la majorité d’entre eux, j’ai voté la loi de 2006 prévoyant l’enfouissement, et je voterai celle de 2016 de bon cœur. Ce projet ira au bout. Dans ce pays, ce n’est pas la loi de la grande gueule qui décide." Puis, le port altier, l’ancien ministre se retire. Sous les quolibets et poursuivi sur le parking par les contestataires. Une opposante tente de verser sur lui une bouteille d’eau. Le service de sécurité jette la manifestante à terre.
Cigéo, une chance pour la Meuse
a déclaré Gérard LONGUET, le 18 juin 2013. (La Gazette des Communes)
Le cahier d'acteurs de Gérard, le N°24
En juillet 2013, Gérard rédige le cahier d'acteurs n°24. Quand on a connaissance de tout ce qui précède, on le lit avec un autre œil. Gérard nous révèle ses positions personnelles :
" Bien que de formation juridique, économique et sociologique, je me suis toujours passionné pour la maîtrise humaine des défis les plus techniques de l’énergie, des transports, de la production et de la construction. J’appartiens à la tradition positive et optimiste, initiée par l’esprit de la Renaissance se libérant des préjugés, puis à la démarche des encyclopédistes, à leur vision libératrice de la science et des techniques.
J’aime l’Industrie, les Arts et les Métiers et je considère que les Révolutions Industrielles continues ont apporté plus de liberté et de confort que de nuisances." Waouh ! ça sonne bien. C'est presque émouvant…
"Je ne méconnais ni les risques, ni les aléas, ni même les erreurs suscitées par la vision «Prométhéenne» de l’européen, mais je considère que le bilan de ces quatre derniers siècles, depuis Galilée, est plutôt positif.
J’ajoute que je suis profondément humaniste, ce qui veut dire pour moi, que la Terre appartient à l’Homme, même s’il est raisonnable pour l’Homme de mesurer la puissance de la Nature et la nécessité d’en tenir compte plutôt que de la subir par imprévoyance ou prétention. Prométhée a été puni, mais il a fait progresser l’humanité en refusant la soumission. La Terre appartient à l’Homme libre, pas l’inverse."
Waouh ! Gérard philosophe…
Gérard nous révèle ensuite son rôle personnel :
" Les hasards de la vie politique - Non Monsieur LONGUET, ce ne sont pas des hasards. On a comme l'impression que vous vous trouvez toujours au bon endroit au bon moment ! - ont fait de moi le premier Ministre qui ait eu à mettre en œuvre la loi Bataille de décembre 1991, -Question : Gérard était-il à cette place par hasard ?- cette loi qui, pour la première fois, et bien tardivement, traitait des déchets nucléaires. En effet, nommé en mars 1993 Ministre de l’Industrie, du Commerce Extérieur, de la Poste et des Télécommunications, je découvrais – stupéfait – que, malgré nos 58 réacteurs (j’ai signé l’autorisation de construire le dernier de cette série, la centrale de Civaux) la gestion des déchets ultimes à vie longue et haute activité n’avait pas été réglée durablement, l’entreposage sur sites de production et à la Hague constituait la seule réponse.
Des trois solutions envisagées par la loi de 1991, séparation/transmutation, entreposage en sub-surface et enfouissement, aucune n’avait été sérieusement engagée. Après consultations des collaborateurs de mon cabinet, et entretien avec le Directeur Général de l’Energie et des Matières Premières, je sondais, à l’été 1993, Rémi HERMENT…
( Waouh ! Rémi HERMENT ! Beaucoup plus facile à sonder que le sous-sol de BURE ! Rémi HERMENT, qui a été le président du Conseil Général de 1982 à 1998, et qui était président notamment d'une société d’économie mixte, la Semagir, qui par hasard, a construit pour le Conseil Général de Lorraine, là, où siège Longuet, avec des travaux dont les factures avaient une vilaine tendance à gonfler. Voir plus haut)
"…sur l’attitude qui serait la sienne en qualité de Président du Conseil Général de la Meuse, sachant que notre sous-sol riche en "banc d’argile" pouvait convenir. Le granit, absent de la Meuse, constituait alors l’autre voie pour les recherches sur l’enfouissement.
A cet instant, mon idée était triple, mais je ne maîtrise pas la totalité des effets de ce projet : - Pourquoi tant de modestie ? -
1 - Associer la Meuse à un grand projet scientifique national.
2 - Obtenir pour mon département le soutien des entreprises de l’électronucléaire (ANDRA, EDF, AREVA, CEA) en termes de projets industriels concrets.
3 - Enrichir les finances publiques de la Meuse (et si possible, les miennes) pour investir et développer tout le territoire. Le vote unanime - Qu'avez-vous donc fait pour faciliter cette unanimité ? - du Conseil Général de la Meuse pour autoriser la recherche d’un site géologique dès 1994 permit le début des études, alors que la mission du Préfet, menée par Christian Bataille, avait jusqu’à présent totalement échoué. De 1994 à ce jour, j’ai été l’interlocuteur de tous les Ministres en charge du dossier pour mettre en œuvre mes trois objectifs. - Encore un hasard ?
Aujourd’hui, le fonctionnement du Comité de Haut Niveau, décidé par Patrick DEVEDJIAN en 2005, alors Ministre de l’Industrie, permet de suivre la réalisation des objectifs concrets de soutien à la Meuse." - Encore un hasard ?
Waouh ! C'est Patrick DEVEDJIAN qui a décidé la création du Comité de Haut Niveau. Le même DEVEDJIAN qui en 1967 sera inculpé et condamné pour complicité de "violence et voies de fait avec armes et préméditation", en même temps que Alain Madelin et Gérard LONGUET ! Effectivement taper ensemble sur un extrême-gauchiste jusqu'au coma, ça crée des liens…
"Homme politique assez expérimenté, ( ça va les chevilles ?) élu de la Meuse depuis 1978, j’ai souhaité comme Ministre, et veillé comme animateur meusien, - Waouh ! - à ce que le projet soit le plus transparent possible ; cette transparence repose dans mon esprit sur un principe absolu : le gestionnaire du projet, l’ANDRA, ne doit pas dépendre des producteurs de déchets, EDF, AREVA, CEA. Son indépendance financière doit être garantie par la loi, et le coût de gestion ne doit pouvoir être décidé par des producteurs de déchets, a fortiori lorsqu’il s’agit de sociétés cotées intervenant sur un marché concurrentiel.
Cette condition, consolidée par la loi de 2006 (2006-739), est satisfaite. Le second principe de transparence est d’institutionnaliser le contrôle : la CNE, l’ASN, l’Office Parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, et l’appel aux expertises internationales garantissent le sérieux des débats, des études, des évaluations."
Il suffit de l'affirmer pour que ce soit vrai. La non indépendance de la CNE, de l'ASN et de l'OPECST sera démontrée dans le DVD : CIGéo, un complot ?
Mon projet personnel, - et la durée de mon mandat de Sénateur jusqu’en septembre 2017 me permet de l’espérer - est d’accompagner la procédure jusqu’à la délivrance de l’autorisation de création du Centre industriel de stockage géologique, après le vote de la loi organisant la réversibilité pendant 100 ans, et qui pourrait intervenir en 2016.
Le relais sera transmis alors sur des bases saines. A qui ?
Waouh ! Implicitement Gérard LONGUET exprime ici sa mission, ce qu'il appelle ici le relais. On lui a donné cette mission d'agir jusqu’à la délivrance de l’autorisation de création de CIGéo !
Question : en échange de quoi ?
Quoi, en plus de tout le fric qu'il a récupéré par toutes les magouilles impunies citées dans cette compilation.
La Meuse pour tous
On retrouve la même verve faussement humaine, faussement généreuse, faussement proche des Meusiens dans les réflexions politiques publiées dans le blog de Gérard.
En voici un résumé avec de larges extraits éclairants le projet CIGéo :
Mes convictions sont désormais bien établies : La France peut réussir à trois conditions :
- pousser au maximum ses atouts existants sans se disperser,
- diminuer sa dépense publique,
- autoriser chacun à travailler plus et plus librement.
J’ai à coeur d’exercer mon mandat de Sénateur de la Meuse en coopération avec tous les responsables locaux et nationaux de bonne volonté. Je veux mettre en oeuvre ces trois conditions de la réussite dans notre département.
Trois grands projets prennent forme. Je suis fier d’avoir tenu, et depuis parfois longtemps, ma place pour préparer ces trois pistes prometteuses. On sent là encore la mission qu'il a acceptée !
La Meuse est désormais, avec la Haute Marne, associée à une grande réussite française, l’électronucléaire. Ce qui a été initié en 1994 avec Bure, décidé en 1997, organisé en 2006, devrait être confirmé par la loi en 2016 (loi de réversibilité). Il connaît bien le dossier et ses différentes étapes.
Je n’ignore rien, ni des inquiétudes, ni des besoins d’information, et si nous avons progressé mieux que partout dans le monde en matière de transparence, nous devons maintenir haute l’exigence. C’est pourquoi il faut accepter le débat public et respecter le dialogue. - exemple : glisser des amendements véreux au Sénat à 5 heures du mat ! - Ce que ne font pas, hélas, la poignée de détracteurs obtus qui interdisent le "Débat Public" prévu par la Loi de 2006.
Mais, dans moins de quatre ans, un chantier de plus de 2000 emplois directs s’ajouteront aux 500 existants générés par le Laboratoire. - Il y croit ! - L’arrondissement de Bar le Duc accueillera l’un des plus grands chantiers européens, dont la mise en service, dans 12 ans, garantira des activités "durables" pour un siècle.
Avec le temps, la formation des jeunes, l’arrivée en Meuse de spécialistes, ingénieurs, techniciens, scientifiques, l’association de nos entreprises à cette réussite et, là encore, l’arrivée de nouvelles entreprises, enrichiront d’une façon pérenne notre Sud-Meusien, en nous associant d’ailleurs à l’Université de Lorraine. - Il récite parfaitement les communiqués de l'ANDRA !
Comme nous avons le temps avec nous, et que notre partenaire principal est l’ANDRA, un établissement public, nous pourrons construire un projet équilibré, dominé par l’intérêt national et local, et non par la recherche immédiate d’une solution de facilité. - Joli mensonge ! -
A une condition naturellement : que les responsables meusiens soient exigeants, réfléchis et solidaires. Nous y sommes parvenus pour l’essentiel depuis 20 ans. Energic 52/55en est une belle illustration. Il faudra continuer, dans cet esprit pour les 30 prochaines années de montée en puissance du projet d’abord, pour son suivi ensuite.
Le deuxième projet : la reconversion du Bassin de Commercy. L’ancienne métallurgie… Le travail du bois… Commercy perd son Régiment… La reconversion avec la Défense et l’Aéronautique… Safran Albany…
J’ai le souvenir heureux des premières démarches auprès du Président HERTEMAN, - une connaissance de longue date- sur les conseils avisés de Philippe PETITCOLLIN et je remercie le Secrétaire Général de l’Elysée de 2009, Claude GUEANT, - ils se sont effectivement fréquentés dans le même gouvernement - d’avoir bloqué le projet pour qu’il n’aille pas ailleurs.
Ami de toujours du Président de KEP Technologies, - qu'il ne nomme pas, vu qu'il s'agit de Jean-Pierre Calzaroni, qui n'est autre que l'ancien vice-président de Bolloré ! Encore le hasard ?déjà implanté en Meurthe et Moselle, j’ai la joie de constater que la crédibilité industrielle de Commercy le pousse à regrouper des petites unités industrielles dispersées en France sur le Quartier Oudinot. - KEP Technologies a pour clients et partenaires : la Nasa, Boeing, Nestlé, Novartis, Zodiac, Dassault, Safran, Thales, le CEA, le CNRS... - Là, il y a peut-être de quoi récupérer d'honnêtes commissions…
Ouais, là, on est en famille, et LONGUET attend la confirmation d’un grand marché export qui permettrait à CMI (Cockerill Maintenance et Ingénierie), un très vieux nom de l’industrie dirigée par Bernard SERIN, un Lorrain d’adoption, enfant de la sidérurgie - Sacilor… Usinor… Cockerill-Sambre… Arcelor… Cockerill Mechanichal Industry…Cockerill Maintenance & Ingénierie - Plusieurs quotidiens dont Le Républicain lorrain et Le Monde ont révélé que Bernard SERIN était le repreneur pressenti par Arnaud MONTEBOURG pour le site de Florange d'Arcelor Mittal. -et Président du F.C. Metz, de compléter la réutilisation intégrale des bâtiments du 8ème RA.
Déjà, CMI travaillait vers Bure. - Et c'est LONGUET qui l'écrit. Effectivement tout se tient !
Le Nord Meusien a besoin d’un projet à l’image de ce que nous avons engagé et, à cet instant, réussi dans le Sud avec les deux parlementaires d’aujourd’hui, Bertrand PANCHER comme Député, et Christian NAMY comme Sénateur, ou hier avec le Député-Maire de Commercy d’alors, François DOSE, rallié à Bure et attaché à sa ville.
Je me concentre sur ces trois projets qui changent utilement la Meuse : le Nucléaire parti de Bure, les industries de la France moderne issues de la reconversion du 8ème RA et la solidarité Meusienne, complétée par l’organisation du Nord Meusien.
Au moment où je souhaite qu’une relève de génération s’opère, y compris dans la vie publique, je n’ai pas l’intention cependant d’abandonner la tâche - sous entendu : la mission que j'ai acceptée - tant que ces trois chantiers ne seront pas définitivement confirmés comme autant de belles réalités. Mais, ils seront ma priorité, car lorsque le temps compte, il faut soutenir l’essentiel. - Pour LONGUET, c'est clair : "Voir CIGéo et mourir ! "
Alors qui tire les ficelles de la marionnette LONGUET ?
Gérard aime les journalistes
Le 25 septembre 2013, Gérard Longuet déclare préférer avoir des enfants prostitués ou proxénètes plutôt que journalistes ! - Au fait Aurore, elle fait quoi comme métier ?
Gérard LONGUET, ce smicard…
LES ECHOS révèlent le 5 juin 2014 : Avec un salaire qui plafonne à 7 100 euros brut, le sénateur de la Meuse s’estime "mal payé". Même l’enveloppe de quelque 6 000 euros mensuels de frais de mandat ne parvient pas à lui redonner le sourire… Pauvre Gérard ! Le voici donc plein de sollicitude pour ses petits camarades du groupe UMP au Sénat, accusés de s’être servis dans les caisses de l’association URS pour arrondir leurs fins de mois. L’ancien ministre de la Défense a lui-même reçu un chèque de l’URS d’un montant compris "entre 3 000 et 4 000 euros" – Ah, la mémoire qui flanche… Pour quel motif ? "Il n’y avait pas de motivation", a-t-il avoué. Quand on gagne seulement 4,2 fois le salaire médian des Français, on ne dit jamais non à un petit cadeau tombé du ciel ! (Politis)
En fait si on regarde rapidement la déclaration faite à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique,on constate que Gérard, le smicard, doit vivre avec seulement avec au minimum 10 000 euros/mois. (LE POINT)
Détournement de 400 000 euros
Le 15 septembre 2014, alors que la justice enquête depuis mai dernier sur de possibles détournements de fonds opérés au profit de sénateurs UMP, Mediapart vient de diffuser une partie de la "liste de ces bénéficiaires". Parmi eux, le sénateur de Paca et maire de Marseille Jean-Claude Gaudin, le maire de Toulon, Hubert Falco, mais aussi l'ancien ministre de la Défense Gérard LONGUET.
Une partie des millions d'euros (400 000 euros) donnés par le Sénat à l'UMP afin de financer les travaux parlementaires "a fuité sur les comptes personnels de sénateurs UMP", grâce à des canaux intermédiaires ! (MEDIAPART)
La Françafrique
Ex-ministres et lobbyistes, la double casquette de la Françafrique
Le 9 mars 2015, l'Express révèle : Gérard Longuet ne néglige pas le rôle d'intermédiaire. Selon plusieurs sources, l'ancien ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy (2011-2012) aurait séjourné fin février en Côte d'Ivoire. Un voyage d'affaires pour le compte de Sea Invest, une société belge qui gère un terminal minéralier du Port autonome d'Abidjan et qui souhaiterait se développer sur un autre port, celui de San Pedro.
Gérard Longuet aurait ainsi lui-même évoqué le sujet le 26 février dernier lors d'un entretien avec Alassane Ouattara, le président Ivoirien. Une personnalité qu'il connaît bien. En tant que ministre de la Défense, il avait notamment supervisé les opérations de l'armée française lors de la crise post-électorale en 2011 conduisant à l'arrestation du président sortant, Laurent Gbagbo.
Selon sa déclaration auprès de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), en tant qu'administrateur de Sea Invest France et Sea Invest Afrique, Gérard Longuet a gagné de 2009 à 2012 la somme de 40 000 euros annuels.
Mais depuis le 1er octobre 2014, ses indemnités sont passées à 50 000 euros annuels en qualité de Président du conseil d'administration de Sea Invest Afrique. Montant qui ne tient pas compte des différentes commissions et parts variables que peuvent engendrer les contrats. Une revalorisation qui correspondrait à l'intensification de ses activités chez Sea Invest, une entreprise qui ambitionne de jouer un rôle clé en Afrique en l'Ouest.
"La guerre des ports africains"
Libération du 3 juin 2009 titrait : Bolloré et Dupuydauby, deux requins dans les ports africains. Trahison, rancœurs… L’industriel et son ancien prête-nom se livrent une bataille sans merci.
Le 4 mars 2011, cette "guerre des ports" a été signalée dans ce curriculum très complet.
Alors pour ceux que cela intéresse viennent les noms de Michel Roussin - SDECE - Louise-Yvonne Casetta - George Forrest - De Delmas-Vieljeux - AutomaticSystems - IER - ACERP.
Jacques Foccart et ses méthodes extrêmement directives et expéditives, visant à rendre les chefs d'État dépendants de la France pour exercer et se maintenir au pouvoir.
Fin de séance du 17 avril 2015, 5 heures du mat
La loi Macron impose en catimini l’enfouissement des déchets nucléaire (REPORTERRE)
En pleine nuit dans un hémicycle quasiment vide, le gouvernement a enfin réussi à faire adopter une mesure favorisant l’ouverture du dépôt de déchets nucléaires Cigéo. Paradoxe, les sénateurs PS ont voté contre leur ministre Emmanuel Macron, sans pour autant empêcher le coup de force.
Ça s’en va et ça revient… Dans la nuit de vendredi à samedi 18 avril, ce n’est pas la partition de Claude François que les sénateurs ont repris, mais une autre ritournelle désormais bien connue du gouvernement Valls : l’introduction d’un amendement favorisant l’ouverture du projet Cigéo, centre d’enfouissement de déchets nucléaires, dans une loi présentée au vote des parlementaires.
Une première tentative avait déjà eu lieu en juin 2014 dans la loi de transition énergétique, (REPORTERRE) puis une deuxième en novembre dans la préparation de la loi Macron. (REPORTERRE)
Elles avaient échoué, avec retrait des textes de loi. Mais voici de nouveau revenue la définition de la "réversibilité", condition indispensable au lancement du projet de Cigéo : l’enjeu est de lancer la construction du centre d’enfouissement sans passer par la case législative telle qu’elle était jusque-là instituée par le calendrier.
Si la ré-introduction de cette disposition dans la loi Macron finit par ne plus être une « surprise », elle se fait chaque fois un peu plus par effraction. Cette fois, c’est à cinq heures du matin, dans la nuit de vendredi à samedi, après l’examen de 220 amendements tout au long de la journée et de la nuit, que les sénateurs ont adopté le fameux amendement.
Emmanuel Macron, complice de l’UMP pour accélérer le vote ?
L’amendement 115 avait été déposé par le sénateur UMP de la Meuse, Gérard LONGUET, qui se félicitait de la « priorité » accordée par le gouvernement permettant d’accélérer la procédure d’examen et de débat : « Ma satisfaction n’a d’égal que ma honte de passer devant d’autres collègues à cette heure avancée de la nuit ! (sourires) », peut-on lire sur le verbatim édifiant de la séance parlementaire,et mieux encore, voir et entendre sur la vidéo de LCP.Une vidéo qui révèle les complicités, les connivences, les sénateurs groggy à 5 heures du matin, l’hémicycle en désordre, etc. Pendant ce temps là, la France dort. Qui pourra croire que les gens de Bure, de la Meuse, de la Haute-Marne, etc, comprennent ce qui leur arrive ?
Emmanuel Macron soutenait l’amendement : « Je l’ai dit très clairement, en tant que ministre, je m’engagerai sur ce sujet. Une loi a été adoptée en 2010, suivie d’un débat public en 2013. Il faut aller de l’avant (…). Je peux d’ores et déjà vous assurer que nous voulons être au rendez-vous de Cigéo. »
Aussi, alors que la proposition avait initialement été pensée comme un « amendement d’appel », visant à connaître la position du Gouvernement et à « en laisser une trace dans le compte-rendu [des] débats », l’amendement se trouvait soumis directement au vote par scrutin public.
Or, alors qu’il ne restait plus en cette heure tardive qu’une petite trentaine de sénateurs, ce mode de scrutin permet de voter pour les absents. Et d’engager ainsi le vote du groupe en entier. Qui a ainsi décidé d’accélérer sur Cigéo ?
"Vous êtes un monstre Monsieur LONGUET !", dirait ma mère.
Même Gérard LONGUET, interpellé sur l’acuité d’un tel vote dans ce contexte par Jean DESESSARD, sénateur écologiste, puis par Nicole BRICQ, première ministre de l’Ecologie du quinquennat de Hollande, semblait pris de court : « Je suis cette affaire depuis vingt ans. Je peux donc bien attendre vingt minutes, vingt heures ou vingt jours de plus, cela ne me pose aucun problème ! (…) J’admets volontiers que ce sujet, compte tenu de son importance, ne doit pas être traité à l’heure où, on l’imagine, la lassitude gagne notre hémicycle… »
Les socialistes votent contre leur propre ministre !
Scandaleux : adoption par 200 voix contre 139
Finalement, le vote sur cet amendement fut bel et bien maintenu, satisfaisant ses promoteurs, LONGUET et ADNOT, avec une adoption par 200 voix contre 139. Mais parmi les voix contre, on retrouvait, outre les écologistes et les communistes, les socialistes, qui se sont donc opposés à l’amendement pourtant soutenu par leur ministre Emmanuel Macron.
« Est-ce par rapport à Cigéo en tant que tel ou simplement à l’égard de l’indécence du processus ? » interroge Laura HAMEAUX, du Réseau Sortir du Nucléaire, contactée par Reporterre. Lors du débat, Nicole BRICQ a dit refuser d’être ainsi « prise en otage », arguant qu’il fallait repousser la discussion en mai, lors de la prochaine session parlementaire.
De son côté, Jean DESESSARD estimait qu’il n’est « pas normal qu’un sujet de cette nature (…) soit étudié de cette façon », alors qu’il mérite « un véritable débat, préparé et argumenté ». Depuis, plusieurs associations ont dénoncé un énième « tour de passe-passe atomique ». « Dans ces conditions, c’est une mascarade démocratique », dénonce Laura HAMEAUX, qui rappelle que la loi Macron, de son côté, avait déjà été précédemment imposée par l’usage du 49-3… (REPORTERRE)
Le vote du Sénat, acquis dans ces étranges conditions, sera discuté dans la prochaine étape du marathon législatif de cette loi fourre-tout, la commission mixte paritaire. (REPORTERRE)
Le secrétaire général UMP de Gérard
Jérôme DUMONT est conseiller départemental de la Meuse. Il est aussi secrétaire général de l'UMP Meuse, dont Gérard LONGUET est le président.
Marc-Antoine MARTIN est "contact presse" dans le service Communication et dialogue à l'ANDRA. C'est lui même qui le déclare sur son blog . Formation de géologue à Nancy et ex salarié d'AREVA… (Viadeo) - On figure sur la liste PS de Commercy, avec un bon programme PS !
Le 22 avril 2015, sur la radio locale LORFM, avec la complicité du célèbre animateur Gaétan, les deux complices vont faire un pseudo débat, les deux intervenants étant tous deux pro-CIGéo. Avec beaucoup de pédagogie sur un sujet compliqué mais fondamental pour l'avenir de notre département, comme l'écrit Jérôme dans son blog.
Jérôme DUMONT et Marc-Antoine MARTIN, s'amuseront à sur-vendre tous les avantages du projet CIGéo aux auditeurs. Dans un total délire, ils expliqueront même que le projet CIGéo n'a que deux inconvénients : ça va générer plus de trafic routier, et on verra un hallo lumineux la nuit autour du site où on travaille 24 h sur 24. Les riverains auraient fait cette remarque : "On voit moins bien les étoiles qu'avant !" Mais non, ce n'est pas de la désinformation !
Présidentielles 2017
Gérard LONGUET soutiendra François FILLON. Il a plein de raisons pour ça !
La Cuve de l'EPR de Flamanville et LONGUET ?
Il se trouve que sur cet arbre généalogique nous venons d'ajouter la première ligne :
Michel-Yves BOLLORE, le frère de Vincent BOLLORE, dont la saga n'a rien d'un long fleuve tranquille, comme expliqué plus haut.
Vincent BOLLORE est donc l’ex-beau-frère de Gérard LONGUET.
Ces quelques lignes vous donneront peut-être envie de lire l'intégralité du présent dossier.
Venons-en aux faits : jusqu’en 2006, Michel-Yves BOLLORE était le propriétaire des filiales industrielles du Creusot appartenant au groupe France Essor.
Et sur la base de la chronologie de l'ASN, dans la rubrique mensonges et manipulations, le journaliste Jean-François VICTOR démontre que c'est Michel-Yves BOLLORE qui a fabriqué les pièces défaillantes de l'EPR de Flamanville.
Incroyable, non ?
Octobre 2020
L'affaire du centre de formation des militaires saoudiens à Commercy.
Dossiers et articles à venir.
La vidéo d'Amnesty International qui résule parfaitement l'affaire.
5 décembre 2021
Gérard Longuet : « Pécresse peut battre Macron au deuxième tour »
Soutien de Valérie Pécresse au cours de la primaire des Républicains, l’ancien ministre de la Défense, Gérard Longuet, voit désormais une belle opportunité pour la droite républicaine de l’emporter à la Présidentielle.
13 janvier 2022
Meuse Nucléaire : Longuet encourage la Commission européenne à aller plus loin
Le sénateur meusien, Gérard Longuet, voit dans le projet de taxonomie européenne dévoilé par la Commission européenne une opportunité pour Cigéo, à condition que le statut de l’énergie nucléaire ne soit pas transitoire.
Le sénateur de la Meuse voit dans le projet de taxonomie européenne une belle opportunité pour Cigéo. Photo ER /Jean-Noël PORTMANN
26 janvier 2022
«Le nucléaire est la seule énergie pilotable décarbonée; il faut la soutenir». Par Gérard Longuet
«La France doit rouvrir le dossier du prix de l’électron. A ne pas le faire, il manquerait l’opportunité que lui donne la Présidence française de l’Union européenne», estime l’ancien ministre de la Défense
Depuis près de vingt-cinq ans, il n’existe plus à proprement parler de ministre de l’Industrie, indépendant de Bercy ; les structures administratives, qui en sont plus ou moins les héritières, sont dispersées. Par exemple, l’énergie relève de l’Environnement, ministère très militant tout comme l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l'énergie), sa filiale. Nous en payons le prix aujourd’hui avec les incertitudes depuis dix ans sur le nucléaire. En fait, l’affaire est ancienne.
Trois erreurs manifestes depuis vingt ans se sont ajoutées les unes aux autres et en compromettent l’avenir aujourd’hui. Première erreur : l’acceptation à Barcelone d’un accord européen, le 18 mars 2002, organisant « le libre choix du fournisseur par tous les consommateurs européens ». La formule est vague mais le processus d’encerclement du nucléaire est enclenché, Lionel Jospin est alors Premier Ministre.
Deuxième erreur : l’ARENH (accès régulé à l'électricité nucléaire historique), voté en 2010, qui est la réponse tactique à un oukase de la Commission européenne, pour que la France se conforme aux directives du « Paquet énergie » décidées de 1996 à 2009. La loi NOME du 7 décembre 2010, décide donc que 100 TWh seront produits par EDF, mais vendus aux distributeurs indépendants à un prix fixé par l’Etat. Ces distributeurs n’ont aucune obligation d’achat, ni d’ailleurs aucune obligation d’investir dans des outils de production. Ce sont des négociants, plus ou moins avisés, pour l’essentiel. C’est un compromis, ce n’est pas une solution.
Troisième erreur : durant les deux derniers quinquennats, de 2012 à ce jour, l’investissement nucléaire d’EDF n’est pas encouragé. La production nucléaire est annoncée comme devant diminuer avant de s’éteindre. Le « grand carénage » du parc nucléaire est, de fait, repoussé et la disponibilité des centrales affaiblie. Le secteur n’est pas soutenu par des commandes régulières, garantes de l’aptitude des entreprises et de leurs techniciens.
Epilogue
Voila ce que l’on peut écrire à propos du ministre sinistre Gérard LONGUET.
Certains argumenteront qu’il faut prendre certaines informations présentes sur internet avec précaution. Certes oui. Il n’empêche que toutes ces informations sont facilement vérifiables dans les archives des quotidiens locaux et parisiens, comme : 20 minutes - BFMTV - Le Point - Le Figaro - Le Journal Du Dimanche - Libération - LCI - L'Express - Le Nouvel Obs - L'Humanité - Les Echos - Vosges-Matin - Paris Match - France Soir - Le Monde - Le Parisien - Politis - Reporterre - Mediapart… (Au passage les journalistes me pardonneront de n'avoir pas su citer leurs écrits dans les règles de l'art.)
Rien n'a été inventé. Et pourquoi inventer ? Pourquoi mentir ? La vérité suffit. Et c'est une triste réalité. Ces 30 pages ne sont qu'une impitoyable analyse d'une compilation de faits, voire de faits divers.
Le contenu du cahier d'acteurs n° 24 en est l'exemple parfait. A la première lecture, lors de sa publication, on s'est dit : rien d'étonnant dans ces propos, c'est du LONGUET ! Il est pour CIGéo, il écrit du pro-CIgéo. Il récite la "bible" écrite par l'ANDRA. Mais quand il cite le nom de ses copains, si on ignore que ce sont des "politiciens voyous", (au sens patron voyou, état voyou...)inquiétés par la justice, on n'a pas lieu d'y voir un complot… Et pourtant ! Curieuse cette liste de politiciens passés par le GUD (Groupe union défense), par les jeunesses nationalistes (20 minutes), et par OCCIDENT.
- Gérard Longuet
- Jean-Marie Le Guen : ex-Secrétaire d’Etat aux relations parlementaires (20 minutes) (20 minutes)
- Hervé Novelli : dirigeant de l’UMP - passé par Occident (1964-1968) - Ordre nouveau (1969-1973) - le Front national (1973-1974) - le Parti des forces nouvelles (1974-1981) - ex-député UMP - ex-Secrétaire d'Etat chargé du commerce - chef de cabinet d'Alain Madelin.
- Alain Robert : Fédération des étudiants nationalistes - Occident - Groupe union défense - Ordre nouveau - Front national - Parti des forces nouvelles - Centre national des indépendants et paysans - RPR-UDF-CNIP - RPR - ancien membre du cabinet ministériel de Charles Pasqua - Conseil national de l'UMP.
- Alain Madelin : ex-député - ex-Ministre de l'Industrie - ex-Ministre des entreprises - ex-Ministre de l'économie et des finances.
- Philippe Péninque : conseiller de Marine Le Pen, dont il se dit un "grand ami", a ouvert le compte en Suisse de son autre ami, Jérôme Cahuzac. (20 minutes)
- Claude Goasguen : Président du Groupe d’Amitié France-Israël - penseur du sarkozysme - député UMPcandidat nationaliste à la présidentielle de 1965.
- Gérard Penciolelli : directeur du magazine Minute
- Jacques Bompard : maire d’Orange
- Patrick Devedjian : ex Ministre délégué à l'industrie.
Patrick Devedjian, a présenté la première édition de l'Inventaire avec François Jacq, directeur général de l'Andra, lors d'une conférence de presse le 22 novembre 2004.
Il a créé en 2004 le CHN, Comité de Haut Niveau. Cet extrait de la réunion de la Séance Plénière du 17 décembre 2009- VOEU D’URGENCE - Fonds d’accompagnement du laboratoire de Bure, en dit long :
M. LUX : Qu’est ce que le CHN ?
M. Le PRÉSIDENT : C’est le Comité de Haut Niveau mis en place par M. DEVEDJIAN, Ministre de l’Industrie, il y a quatre ans, au moment où l’enveloppe est passée de 10 millions d’euros à 20 millions d’euros. Il y a cinq ans, le GIP bénéficiait d’une dotation de 10 millions ; elle a été portée à 20 millions d’euros à la suite de l’action que nous avons entreprise dès mon arrivée à ce poste, avec l’aide de M. LONGUET, lié d’amitié avec M. DEVEDJIAN.
Waouh ! Comme par hasard... Le tandem LONGUET-DEVEDJIAN
Est-ce que les Mediapart et autres pépinières de journalistes d'investigation vont avoir le courage de creuser un peu tout ça ?
Est-ce que la Justice va se dire : au lieu de vite mettre en garde à vue ce "militant fou" pour propos diffamatoires pourrait-on mettre un juge d'instruction sur cette curieuse affaire qu'est le processus décisionnel de CIGéo.
Triple appel aux internautes
1 - Si vous avez d'autres témoignages pour enrichir le tableau, merci de les communiquer à :
complot@villesurterre.com
2 - Nous demandons aux internautes, aux militants, aux associations de faire circuler ce document dans leurs réseaux.
3 - Nous vous demandons de recopier ce document dans vos sites, vos blogs, vos Facebook, vos Twitters, partout… afin que Gérard LONGUET et tous les "voyous" qui sont cités dans ces pages portent plainte pour diffamation.
Pour juger les trop nombreux présumés coupables de diffamation que nous serons alors, le Zenith de Paris ne sera pas assez grand pour accueillir le procès LONGUET-GUERITTE et autres.
Comment un Meusien de cœur (et on sait que Gérard voudrait bien être perçu comme un vrai "guide" aux racines meusiennes) peut-il, avec ses complices locaux : SIDO, NAMY, PANCHER, DUMONT, CHATEL, etc… sacrifier tout un territoire, pour 20 millions d'années. 20 millions d'années parce que, et on n'en parle rarement, parmi les déchets à enfouir, le Neptunium 237 a une période de 2,1 millions d'années. Et, quand, par décroissance, après 10 périodes, il aura pratiquement disparu, on dit qu'avec la dérive des continents, dans 21 millions d'années, BURE ne sera plus du tout là où il est aujourd'hui sur la planisphère.
Pardon d'avoir attendu si longtemps avant de dénoncer ce complot. Complot qui ne figure donc pas dans le récent ouvrage : Et si c'était la vérité ? : Enquête sur les délires de l'Histoire.
Merci au comploteur Gérard LONGUET et à ses complices d'avoir glissé des amendements vicieux dans la Loi sur la transition énergétique, puis dans La loi Macron, en catimini, à 5 heures du mat !
Merci de m'avoir suffisamment énervé pour écrire ce papier.
J'ai l'impression d'avoir enquêté sur une association de malfaiteurs…
J'en assume la pleine et entière responsabilité.
Néanmoins je regrette de ne pas avoir trouvé un spécialiste, (un avocat peut-être) qui sache exprimer la même chose avec la même force, sans risquer de se retrouver sur le banc des accusés au tribunal.
Michel GUERITTE
Gérard LONGUET est le premier à être épinglé dans
LE BURE DES COM
PLOTEURS
Au suivant !
La liste des liens :
(1) http://www.senat.fr/senateur/longuet_gerard01048v.html
(2) http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=545
(3) http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=553
(4) http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=article&id=545
(5) https://www.youtube.com/watch?v=QXbQP6LEjEM
(6) http://fr.wiktionary.org/wiki/ciboulot
(6a) http://www.dailymotion.com/video/xd396_brassens-quand-on-est-con_news
(7) http://fr.wikipedia.org/wiki/Gérard_Longuet
(8) https://books.google.fr/books?id=56vtO514VyAC&pg=PT263&lpg=PT263dq=
marige+de+longuet+avec+la+soeur+de+l'épouse+e+vincent+bolloré&source=
bl&ots=x7HBmbX2Ca&sig=YCIQSsXjhQEpRWcuovuxtJxvz_c&hl=fr&sa=X&ei=
klM-VfuyJo34ave3gMgD&ved=0CBYQ6AEwAA#v=onepage&q=marige%20de%20
longuet%20avec%20la%20soeur%20de%20l'épouse%20e%20vincent%20bolloré&f=false
(8a) http://www.closermag.fr/people/politique/nicolas-sarkozy-le-yacht-de-bollore-c-etait-pour-
retenir-cecilia-378046
(9) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/deux-ou-trois-choses-de-bollore-24222
(10) http://www.20minutes.fr/politique/1446491-20140920-jean-marie-guen-gud-politiciens-passes-jeunesses-nationalistes
(11) http://www.bfmtv.com/politique/depute-ump-claude-goasguen-aurait-appartenu-a-ordre-nouveau-721458.html
(12) http://www.ena.fr/index.php?/fr
(13) http://www.lepoint.fr/politique/election-presidentielle-2012/longuet-nous-au-front-national-04-05-2012-1458057_324.php
(14) http://frontnational55.blogspot.fr/
(15) http://www.verdun-meuse.fr/index.php?qs=fr/lieux-et-visites/la-maison-natale-de-raymond-poincare-a-bar-le
(16) http://verdun.over-blog.net/article-19902641.html
(17) http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Jacquinot
(17a) images/stories/BURE-150921-LONGUET-Visite-demeure-Journees-Patrimoine.jpg
(17b) http://www.gerardlonguet.fr/en-meuse/
(17c) Jean Franville in Acronique du Nucléaire n° 48, p. 9
(17d) http://burestop.free.fr/spip/IMG/pdf/deroule_historique_dechets_nucleaires.pdf
(18) http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/06/23/01011-20080623FILWWW00548-
financement-pr-longuet-en-examen.php
(19) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2010/03/08/01016-20100308ARTFIG00662
-non-lieu-general-pour-les-chefs-de-l-ex-parti-republicain-.php
(20) http://www.lejdd.fr/Societe/Justice/Depeches/L-ex-ministre-UMP-Gerard-Longuet
-blanchi-177946
(20a) http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/madame-anticorruption
_1331253.html
(21) http://www.liberation.fr/societe/1997/10/11/gerard-longuet-requisitoire-dur-pour
-un-proces-mou-18-mois-de-prison-avec-sursis-et-1-milliond-amen_219251
(22) http://fr.wikipedia.org/wiki/André_Droitcourt
(23) http://lci.tf1.fr/france/2005-10/prison-ferme-proces-marches-publics-4860815.html
(24) http://www.andra.fr/index.php?id=actualite_1_1_1&art=40
(24a) http://www.slate.fr/france/54239/marine-le-pen-interlocutrice-ump-longuet
(25) http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gerard-ne-veut-pas-porter-le-81869
(26) http://christroi.over-blog.com/article-le-president-du-conseil-general-de-l-
aube-flashe-en-exces-de-vitesse-repart-libre-apres-l-interven-114124281.html
(27) http://www.gerardlonguet.fr/amendement-115-cigeo-une-bonne-
nouvelle-pour-la-meuse/
(28) page 201 de : http://www.senat.fr/rap/r10-248/r10-2481.pdf
(28a) http://www.villesurterre.eu/index.php?option=com_content&view=
article&id=384&Itemid=210
(29) http://www.mediapart.fr/journal/france/280710/les-heures-supplementaires
-du-senateur-gerard-longuet-chez-gdf-suez
(30) http://www.ump-senat.fr/Le-nucleaire-francais-un-atout-a.html?debut_arts=160
(31) http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2007-01-17/les-dessous-d-un-
contrat-en-or/917/0/8312
(32) http://www.lexpress.fr/informations/le-mysterieux-ami-de-gerard-longuet_608259.html
(33) http://www.liberation.fr/france/1997/02/14/le-reveil-surprise-d-un
-dossier-menacant-pour-longuet-alors-que-l-instruction-dormait-un-de-ses-anci_196935
(34) http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/gerard-ne-veut-pas-porter-le-81869
(35) http://www.liberation.fr/societe/1997/11/15/longuet-relaxe-dans-l-affaire-de-sa-villa
-tropezienne-l-ex-ministre-reste-mis-en-examen-dans-d-autre_219872
(36) http://mobile.agoravox.fr/tribune-libre/article/gerard-ne-veut-pas-porter-le-81869
(37) http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20040503.OBS8624/gerard-longuet
-devant-la-justice.html
(38) http://www.liberation.fr/societe/2004/05/05/longuet-le-petit-copiste-epingle_478365
(39) http://www.lexpress.fr/informations/l-avenir-de-gerard-longuet_600165.html
(40) http://www.lexpress.fr/informations/l-avenir-de-gerard-longuet_600165.html
(41) http://www.lexpress.fr/informations/les-rendez-vous-du-banquier-cellier_601262.html
(42) http://www.liberation.fr/france/1995/03/02/affaire-cellier-van-ruymbeke-piste-
les-patrons-de-rhone-poulenc-et-de-dumenil-leble_128326
(43) http://www.humanite.fr/node/80471
(44) http://www.lesechos.fr/31/10/1994/LesEchos/16762-117-ECH_le-feuilleton-
45) http://www.liberation.fr/france/1997/05/07/deux-mises-en-examen-dans-le-
dossier-avenir-55-une-societe-de-gerard-longuet-l-ex-ministre-de-l-indu_206397
(46) http://blogerslorrainsengages.unblog.fr/2011/03/03/gerard-longuet-on-
nefface-pas-un-passe-si-lourd/
(47) http://www.liberation.fr/societe/2003/06/28/longuet-intermittent-du-penal_438178
(48) http://www.vosgesmatin.fr/fr/article/1726273/Dix-mois-requis-contre-Christian-Namy.html
(50) http://www.parismatch.com/Actu/Politique/Gerard-Longuet-Villepin-
un-excessif-double-d-un-exalte-158022
(51) http://mobile.agoravox.fr/local/cache-vignettes/L198xH286/CasettaMancelWoerthADO-46ddc.jpg
(52) http://legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000456787
(53) http://www.20minutes.fr/politique/677529-20110227-politique-larcher-
annonce-nomination-longuet-comme-ministre-defense
(53a1) http://www.lefaso.net/spip.php?article40995
(53a2) http://www.scoop.it/t/defense-news/p/4014165119/2014/01/14/jean-
yves-le-drian-eclaircit-l-avenir-du-rafale-pour-dassault-aviation-et-ses-sous-traitants
(53b) http://www.electroniques.biz/component/k2/item/53283-thales-dassault-
aviation-safran-et-500-sous-traitants-vont-beneficier-de-la-vente-du-rafale-a-l-egypte
(54) https://www.facebook.com/groups/cedra/
(55) http://www.villesurterre.eu/images/stories/cedra-bulletin-n-6-110113.pdf
(55a) http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/03/23/2444099_conflits-
d-interets-gerard-longuet-est-toujours-president-de-sa-societe-de-conseil.html
(55b) http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/03/23/01016-20110323ARTFIG00525
-une-societe-de-longuet-sous-l-oeil-de-la-justice.php
(55c) http://iledere.parti-socialiste.fr/?s=longuet
(56) http://iledere.parti-socialiste.fr/2011/03/05/les-longuet-une-famille-formidable
(57) http://iledere.parti-socialiste.fr/2011/02/28/sarkozy-remanie-sous-la-dictee/
(57a) http://www.libramemoria.com/avis/l-est-republicain/meurthe-et-moselle/
2014/03/05/avis-marie-antoinette-longuet
(57b) http://tedxchampselyseeswomen.com/interview-tiphaine-hecketsweiler-bull
(57c) http://www.lepoint.fr/economie/lafonta-le-retour-14-10-2010-1252424_28.php
(57d) http://www.agefi.fr/articles/hld-fait-valoir-sa-liberte-d-investissement-dans
-le-dossier-sarenza-1324172.html
(57e) http://www.agefi.fr/articles/hld-elargit-son-spectre-d-intervention-avec-
le-fonds-perfectis-1231009.html
(57f) http://dirigeant.societe.com/dirigeant/Jean-Philippe.HECKETSWEILER
.24226895.html#mandatdir
(57g) http://www.lefigaro.fr/societes/2010/09/15/04015-20100915ARTFIG00712
-nouveaux-actionnaires-pour-les-laboratoires-filorga.php
(57h) http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/02/09/le-fonds-hld-entre-au-
capital-de-coyote_4572666_3234.html
(57i) https://actulegales.fr/annonce-legale/1003572481
(57j) http://www.assemblee-nationale.fr/13/evenements/livre_politique_2012/Brochure_lp_2012.pdf
(57k) http://1enviedailleurs.com/2011/05/31/les-5-ans-de-la-fondation-culture-et-diversite
(57l) http://www.ojim.fr/portraits/marc-ladreit-de-lacharriere
(57m) http://blogs.mediapart.fr/blog/valdo/060311/elise-longuet-culture-pour-
(57n) http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/94/59/36/Rapport-Elise-Longuet---
Culture-pour-chacun---Etude-et-prop.pdf
(58) http://www.lrs-avocats.com/nomination-de-brigitte-longuet-en-qualite-de-vice-
presidente-de-la-commission-nationale-des-professions-liberales-cnapl/
(59) http://iledere.parti-socialiste.fr/2010/11/15/les-petits-nouveaux-du-gouvernement-fiilon/
(59a) notez que le document a été retiré du serveur du ministère : minefe.gouv !
(60) http://iledere.parti-socialiste.fr/2009/04/06/novelli-un-passe-qui-derange/
(61) http://iledere.parti-socialiste.fr/2010/11/17/remaniement-et-g20-le-grand-
(62) http://www.lefigaro.fr/politique/2010/11/17/01002-20101117ARTFIG00552-cabinets-
ministeriels-les-consignes-strictes-de-fillon.php
(63) http://www.mediapart.fr/journal/france/121110/francois-baroin-oublie-
de-s-appliquer-la-rigueur
(64) http://iledere.parti-socialiste.fr/2011/03/05/les-longuet-une-famille-formidable/
(64a) https://fr.linkedin.com/pub/marguerite-longuet/29/ba5/bb5
(64b) http://www.viadeo.com/fr/profile/marguerite.longuet1
(64c) http://www.lepoint.fr/bourse/thales-longuet-doit-decider-mardi-d-un-contrat-
d-1-md-eur-bercy-freine-presse-20-03-2012-1443031_81.php
(64d) https://www.facebook.com/margueritedassaultlonguet?fref=hovercard
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avocat-ouvert-compte-cahuzac-dit-ignorer-etait-declare
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