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25 février 2014

Mise en ligne des vidéo qui témoignent de la réalité de la formation des "naïfs" durant les trois week-end .

Vidéo WE1-1 : Yannick BARTES - chargé de recherche au CNRS, Institut Marcel Mauss - EHESS : processus de décision

Vidéo WE1-2 : Charles-Antoine LOUET - DGEC (Ministère de l'Ecologie) - Sous directeur de l'Industrie nucléaire : inventaire national

Vidéo WE1-3 : Questions aux experts Benjamin Dessus (Global Chance) et Charles-Antoine Louët (DGEC) concernant l'état des lieux des différents types de substances radioactives

Vidéo WE1-4 : Benjamin DESSUS (Global Chance) : l'impact des scénarios énergétiques

Vidéo WE1-5 : Sylvain DAVID (CNRS) : l'impact des scénarios d'évolution possible du mix énergétique - A noter : La notion de déchets : le besoin de 20 tonnes par réacteur de 4° génération pour le démarrer ! Il faut donc un siècle pour constituer le stock.

Vidéo WE1-6 : Loïc TANGUY (Autorité de Sûreté Nucélaire) : les trois voies applicables aux déchets radioactifs.

Vidéo WE1-7 : Yves MARIGNAC (Wise) : les 3 voies applicables aux déchets radioactifs - A noter : Une chute d'avion sur une piscine = relâchement de cesium 137 66 fois supérieur à l'accident de Tchernobyl !

Vidéo WE1-8 : Michelle TALLEC (ANDRA) : le périmètre des déchets destinés à Cigeo

Vidéo WE1-9 : Fabrice BOISSIER : Directeur la maîtrise des risques (ANDRA) : le projet CIGéo

Vidéo WE1-10 : Bernard LAPONCHE (Global Chance) : exposé contradictoire suite à la présentation de Fabrice BOISSIER - mais en fait LAPONCHE ne souhaite pas ici contredire directement Fabrice BOISSIER  ? - L'ANDRA a atteint la couche d'argile en 2004, et en 2006, une loi a dit : on enfouit les déchets HA et MA-VL à BURE - l'aveu d'impuissance de la science face à ces déchets est irresponsable - la France pourra devenir le modèle, d'où prolifération de stockages dans la croûte terresre.

Vidéo WE1-11 : Thibaud LABALETTE (ANDRA) : la notion de réversibilité

Vidéo WE1-12 : Christophe SERRES (IRSN) : la notion de réversibilité - A 7 mn 30 : recommandation : dans la première phase : ne pas stocker les colis bitumineux -

Vidéo WE1-13 : Christian CORRIER (CLIS de Bure, conseiller général de la Meuse) : la notion de réversibilité

Vidéo WE1-14 : Bernard LAPONCHE (Global Chance) : la notion de réversibilité - concevoir un stockage permettant de retirer les colis pendant une durée à déterminer : à cause d'un problème ou d'une loi internationale interdisant le stockage en profondeur - prévoir une zône d'accueil en surface pour permettre une récupération - prévoir récupérabilité et son budget - LAPONCHE recommande une opération pilote sur une période d'un demi-siècle - puis, si tout est OK, ajouter un siècle de remplisssage - vérifier alors pendant un siècle que ça marche, et ensuite on ferme !!!

Vidéo WE2-1 : Claude HENRY (professeur à Sciences Po et à l’Université de Columbia) : l'analyse de risque - l'incertitude - le risque - la probabilité - les mêmes causes produisent les mêmes effets - Newton - Becquerel - Pierre et Marie Curie - Einstein - le principe d'incertitude de Werner Heiisenberg - mécanique quantique -  les mêmes causes donnent des effets aléatoires - Dieu joue aux dés, mais on peut prévoir ce qu'il en sortira avec certitude - ne pas pouvoir prévoir l'effet de l'impact d'une particule sur une cible dans un accélérateur - l'incertitude probalisée = le risque - le risque est calculable - Henry Pollack - réduire le champ de l'incertitude - ne pas faire des actions irréversibles - prendre en compte le long terme - les alternatives - le choix du gouvernement britanique à propos de lavache folle - le changement climatique - chercher dans le coeur des familles de modèles - probabilité objective et probabilité subjective - prime à la réversibilité - la connaissance scientifique n'a pas de valeur morale - réversibilité parce que séparation et transmutation possibles dans le futur - les signaux d'alerte - vitesse de récupération d'un lac vis à vis de l'eutrophisation - le bien privé/le bien public - augmentation du niveau de la mer : 1,50 m mais, à cette horizon, il n'y aura plus d'humanité - alternative : garder les déchets dans les piscines ou les mettre dans un sarcophage ?

Vidéo WE2-2 : Delphine PELLIGRINI (IRSN) : Identification des risques et techniques de sûreté pendant l'exploitation 1/4 - sûreté - réduire les risques pour éviter l'accident - si accident : réduire les conséquences - les barrières - les risques - le retour d'expérience - exigences de l'IRSN : reste à démontrer : récupérabilité et incendie - avancement par étapes progressives - nécessité de démonstrateurs.

Vidéo WE2-3 : Bertrand THUILLIER et Fabrice BOISSIER : Identification des risques et techniques de sûreté pendant l'exploitation 2/4 - on n'a pas les réponses aux problèmes posés : chute des colis (colis non-étanches) - gerbage dans alvéole de 9 m de diamètre or test à 1,40 m - tests incendie faits sur des éprouvettes ou sur des modélisations - risques pour le personnel (accidents liés à la mine + irradiation) -  rejets gazeux (hydrogène + gaz radioactifs) - ventilation - filtres très haute activité qui arrêtent les particules mais pas les gaz - observatoire pérenne de l'environnement sur 900 km2 - quelle sera la dose au public ? - arrêt de ventilation = explosion, or, au moment du scellement il faudra arrêter la ventilation - contamination surfacique - substances chimiques dangereuses dans les colis - évolution des colis (exemple des colis belges - réactions chimiques) - risque d'incendie des colis bitumineux, donc on n'en stocke pas duans la première tranche comme si l'incendie était acceptable dans une deuxième tranche - inondation - les colis non identifiés - infaillabilté des contrôles (exemple des grenades à Morvilliers et de l'américium de Valduc à Soulaines) - tenue des alvéoles.

Vidéo WE2-4 : Bernard MONO (AREVA) et Philippe GUITER (Syndicat Sud rail) : le transport des déchets vitrifiés - les matières de  classe 7 - règlementation nationale et internationale - gare de Valognes : rupture de charge - pour les colis vitrifiés : emballage de 98 tonnes à vide et 112 tonnes en utilisation - modèle de sûreté : mettre le maximum de barrières (le concept des poupées russes) - test incendie (800°C), chute, immersion (plus de 200 m) - 1 heure à 4 m : 0,025 mSv - jadis les agents SNCF venaient se chauffer les mains - 10 h au contact = dose annuelle admissible - Intervention de GUITER coupée ?

Vidéo WE2-5 : Eric CASALE (spécialiste des feux de tunnel, FluidAlp, enseignant à l’Université de Marseille) : Identification des risques et techniques de sûreté pendant l'exploitation - les explications de la propagation du feu et des fumées dans les tunnels.

puis Bertrand THUILLIER : 9700 tonnes de bitumines - les batteries de forte puissance dans les systèmes de manutention sont génératrices d'étincelles - ventilation - la structure béton doit résister 2 heures - stratégie d'extinction compte tenu de la variété des matériaux - et après l'incendie : décontamination des retours d'air, de l'alvéole... évacuer les colis abîmés, le matériel - puis redémarrer la ventilation...

Vidéo WE2-6 : Fabrice BOISSIER et Delphine PELLIGRINI : La fermeture : quand, comment ? - étude de la performance des scellements et des remblais par modélisation - les liaisons jour-fond - fermeture rapide des alvéoles HA à cause de la corrosion.

Vidéo WE2-7 : Sarah DEWONCK (Andra) : La fermeture : quand, comment ? - la barrière géologique de l'argilite.

puis analyse de Thierry ADATTE (Institut des Sciences de la Terre de l’Université de Lausanne) : capacité d'absorption et de rétention de l'argilite - le pouvoir gonflant mais après : instabilité thermique, micro failles.... - les risques climatiques - modifications du réseau hydrologique et karstique - risques d'inondation - érosion -

Vidéo WE2-8 : Patrick CHARTON (Andra, chef du projet « mémoire ») : la mémoire du site

puis analyse de François HARTOG (directeur d’études à l’EHESS) historien - le futur se ferme et le passé perd de son évidence ! - le passé s'obscurcit - la démarche archivistique - le présent insaisissable - notre société n'est pas préparée à traiter de ces questions - l'instantanéité d'internet.

Vidéo WE2-9 : La gouvernance locale : Raymond FRENOT Raymond Frénot (vice-président du CESE Lorraine) - Conseil économique et social - favorable au projet - le calendrier va bien - réversibilité - accompagnement - le financement - le coût - le projet ne doit pas s'arrêter en cours de route - le suivi sanitaire - la sûreté : fermer les galeries au fur et à mesure - rendez-vous tous les 10 ans - les infrastructures - transport : pas de rupture de charge - développement économique - compensations - formation - démographie - structures d'accueil - les gens n'ont envie d'aller habiter dans une commune où le maire est anti-nucléaire ! - implication de l'état - solidarité nationale -

puis Benoit JACQUET (CLIS de Bure) - coupures !

puis Patrick GEORGETTE (Projet Syndièse CEA) - l'accompagnement économique est dans la loi de 2006 - le principe de solidarité croisée - valoriser les atouts du territoire - complémentarité - apporter quelque chose - utiliser la ressource locale et la transformer localement - nouvelles technologies alternatives pour l'énergie - création de valeurs et d'emplois - pouvoir d'attractivité - Syndièse est un démonstrateur pour produire des biocarburants à patir de la biomasse - automobiles et avions - 1° génération = pétrole - débat : manger ou conduire - 2° génération de biocarburants = déchets verts - 3° génération = micro-algues - matière première disponible : du bois aujourd'hui non utilisé - 75 000 tonnes de matières sèches par an -> 21 000 tonnes de biodiésel et de biokérozène - 300 emplois.

Vidéo WE2-10 : Hubert DELZANGLE (professeur de droit public à Sciences Po Bordeaux) : la gouvernance nationale - spécialiste du droit de l'environnement - l'impartialité/l'indépendance de l'expertise - la responsabilité - le gouvernement est le garant de l'intérêt général - les services de l'Etat - ministères et préfectures - les établissements publics industriels et commerciaux contrôlés par l'Etat (tutelle) - les autorités administratives indépendantes - l'Etat est à la fois opérateur et régulateur - la protection des droits fondamentaux (exemple : la CADA) - l'Etat est propriétaire de EDF, AREVA et CEA - l'ASN contrôle - ordonnance de 1945 sur le CEA : recherche, développement, sécurité, sûreté - suite accidents nucléaires : création d'une commission de sécurité des installations atomiques - en 1960 : centrales nucléaires EDF - 1967 : groupe d'experts permanents - cellules d'expertise au sein des ministères - réglementation - 1976 : IPSN - 1991 : DSIN - 1994 : OPRI - puis IRSN - L'Etat est omniprésent dans les opérations et dans les cntrôles - 2006 : création de l'ASN, Autorité de sûreté indépendante - exemple de l'analyse de l'accident de Fukushima : causes humaines - le contrôleur et les contrôlés : impossible - schéma de gouvernance : Ministère, ANDRA, opérateurs, ASN, IRSN, OPECST, HCTISN, CNE - le Ministère est donc en fait l'autorité de sûreté nucléaire - la DGEC élabore finalement la politique et exerce la tutelle sur toutes les entités - pas de problèmes de personnes, mais d'institutions - Mr MICHEL vient de remplacer Mr CHEVET - le rôle de BATAILLE dans le projet d'enfouissement - coût : 23 ou 16 ou 35 milliards d'euros ? - ASN impartiale, indépendante ? - l'Europe garantit cette indépendance - 5 membres : c'est peu - 3 nommés par le Président de la République et 2 par le parlement - pourquoi ces membres sont-ils tous des pro-nucléaires ? - compétence de ces membres - budget de l'ASN - ASN n'a pas de personnalité morale, ni politique, c'est donc l'Etat - les pouvoirs de l'ASN - son seul pouvoir : autoriser la création - puis elle contrôle et surveille et ne fait que des recommanadations - elle s'appuie sur l'IRSN, sous tutelle de 4 ministères - les chercheurs de l'IRSN sont indépendants - les rapports entre l'ASN et l'IRSN - HCTISN : informer, faire participer le public sur les risques nucléaires - coupure, censure ?

Vidéo WE2-11 : Les avantages et les inconvénients économiques du projet

- Jean MASSON (Directeur du GIP Haute Marne)

- Louis-Marie GARD (attaché à la Préfète de la meuse) - Schéma Interdépartemental

- Mathieu SAILLARD (Directeur des syndicats intercommunaux de la boucle de Saint-Germain-en-Laye)

Vidéo WE2-12 : Gilles MARTIN (professeur de droit économique de l’environnement à la Faculté de droit de Nice et à l’Ecole de droit de Sciences Po) : De quoi et jusqu'à quand sommes-nous responsables ? - situation inconnue, jamais vue ni en politique, ni en droit, ni en philosophie - phase construction-exploitation de cent ans minimum et phase fermeture avec oubli ou transmission de la mémoire du risque - on renonce à l'espoir de trouver une solution au traitement de ces déchets - la pérennisation des instruments pour gérer ce risque - principes, techniques et outils juridiques pour indemniser en cas de problèmes - sont-ils pertinents pour gérer ces risques sur la durée - 1° : principe pollueur-payeur qui est dans le Code de l'environnement - depuis 1970 : réparer les dommages faits à l'environnement - 2° : principe de prévention (Code rural puis Code l'environnement et Charte de l'Environnement) - moyens à metre en place pour éviter les risques - 3° : principe de précaution qui est dans la Charte constitutionnel - hypothèse de risque non avéré et non probabilisable - produire de la connaissance pour en sortir par le haut ou par le bas - surveillance - prendre des mesures conservatoires provisoires et proportionnées - ré-évaluer régulièrement - suivi des différentes phases - maintien d'une réversibilité - possibilité d'intervenir - possibilité de retour en arrière - mais ce principe de précaution n'a pas été pensé sur des durées aussi longues - solutions financières pour gérer tout ça - 4° : principe d'intégration du coût pour gérer ce risque - Les techniques : le droit de la responsabilité (celle du code civil) et la responsabilité nucléaire (Convention de paris, Convention de Vienne) - La loi du 30 octobre 1968 - 3 conditions : #1 - que le risque soit du à des matières nucléaires - #2 -que ce soit en lien avec des installations nucléaires - #3 - imputable à un accident nucléaire - les exonérations de responsabilités sont quasi inexistantes - responsabilité canalisée vers une celle personne : l'exploitant - responsabilité associée à une obligation d'assurance avec garanties financières - responsabilité avec des seuils : 700 millions d'euros - l'Etat intervient pour 500 millions d'euros supplémentaires - les états signataires de la Convention peuvent encore intervenir pour 300 millions d'euros supplémnetaires - total : 1,5 milliard d'euros - les problèmes de prescription : 30 ans (à partir de l'accident) pour les dommages corporels et 10 ans pour les dommages autres. Et 3 ans à partir de la date de la connaissance du dommage. Les dommages corporels, aux biens et les dommages immatériels - coût des mesures de sauvegarde et de la restauration de l'environnement dégradé - lien de cause à effet - publicaton d'une liste des dommages présumés - l'assurance traditionnelle - exclusion des garanties (exemple atteinte à l'image, au tourisme) - définition du sinistre (fait dommageable ou réclamation de la victime) - Les outils juridiques - le risque sociétal - le risque structurel - 

Vidéo WE3-1 : Maitrise des risques

Volet risques :
- Monique Sené, physicienne nucléaire, présidente du Groupement des
Scientifiques pour l’Information sur le Nucléaire
- Michel Marie, Collectif contre l’Enfouissement des Déchets Radioactifs
(CEDRA)
- Christophe Serres, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire
- Fabrice Boissier, ANDRA

Volet géothermie :
- Jacques Varet, Geo 2 D
- Sarah Dewonck, ANDRA

Vidéo WE3-2 : Santé - Environnement

- André Hermann, Docteur en Chimie de l'Université de Berne, ancien président de la Commission fédérale de Radioprotection (Suisse)
- Blandine Vacquier, Institut National de Veille Sanitaire
- Pierre Barbey, biologiste à l’université de Caen, conseiller scientifique de l’ACRO (Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l'Ouest)

Vidéo WE3-3 : Coûts et financements

- Jean Eudes Picard, Cour des Comptes
- Pierre Yves Lochet, EDF
- Thibaut Labalette, ANDRA
- Benjamin Dessus, Global Chance

Vidéo WE3-4 : Alternatives

Volet politique :
- Jean Louis Dumont, député de la Meuse
- Denis Baupin, député de Paris, vice-président de l’Assemblée Nationale
- André Claude Lacoste, ancien président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire

Volet technique :
- Christophe Serres, IRSN
- Bernard Laponche, Global Chance

Vidéo WE3-5 : Information, pédagogie, confiance aux acteurs.

VOLET INFORMATION
Pourquoi la presse parle-t-elle si peu des déchets nucléaires en général et du projet CIGEO
en particulier ?
- Jade Lindgaard, Médiapart
- Sébastien Georges, Est républicain
- Sylvestre Huet, Libération

VOLET INDEPENDANCE DE L’EXPERTISE
Comment s’assurer d’avoir une véritable indépendance de l’expertise qui permette de reconnaître et gérer les alertes ?
- Michel Guéritte, Ville sur Terre
- Corinne Lepage, députée européenne
- François Rollinger, Institut de Radioprotection et de Sureté du Nucléaire

Vidéo WE3-6 : Générations futures - Temps long - Mémoire

Les formateurs qui se sont interrogés sur l’échelle de temps du projet CIGEO ont tous insisté, chacun avec ses propres instruments de pensée, sur le caractère inédit du problème posé : économie et analyse des risques, histoire, droit. Ce faisant, ils ont mis en évidence une composante spécifique de la question, et l’absence d’instruments propres à leur discipline, pour penser la question. Le panel souhaitait donc entendre des philosophes, la philosophie lui paraissant pouvoir permettre d’aborder la question éthique dans sa totalité : a-t-on le droit d’imposer nos choix aux générations futures, comment éviter de reproduire les erreurs du passé, comment préserver la mémoire du stockage ?
Aucun philosophe n’ayant répondu favorablement à l’invitation, le panel a décidé d’entendre le groupe Ethique de Bure. S’il ne répond pas à la demande initiale, il était néanmoins intéressant d’entendre un groupe qui s’est créé localement pour répondre à cette question éthique.

- Jean Marie Grand, prêtre du diocèse de Troyes, du Groupe Ethique de Bure
- Jacques Berthet, diacre du diocèse de Langres, du Groupe d’éthique du Bure

 

Il est regrettable qu'on ne sache pas comment s'est déroulée la rédaction de l'AVIS. Jean-Michel FOURNIAU rappelle néanmoins ce que tout le monde pense :  la délibération est souvent suspectée d’être le moment où l’influence des animateurs peut être la plus forte sur le groupe, voire tendre à la manipulation quand les animateurs prennent un rôle important dans la rédaction de l’avis... Voir l'article ci-après :

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Jean-Michel FOURNIAU, membre du comité d'évaluation, publie une analyse de cette Conférence de citoyens :

1.   Une conférence de citoyens dans des conditions hors norme : le contexte de la décision et du déroulement

Des circonstances exceptionnelles

Un délai particulièrement court pour organiser la conférence de citoyens

Des conditions de recrutement exigeantes

Un contexte conflictuel autour du projet qui n’a pas perturbé le déroulement de la conférence de citoyens

2.   Des citoyens en position de jurés face à une argumentation contradictoire : le déroulement de la conférence de citoyens

Une lourde responsabilité face à la complexité technique et éthique du sujet

Une progression pédagogique de la formation sur un objet à la fois national et local

Le choix du contradictoire pour la formation et l’audition publique

3.   La confluence des opinions diverses des membres du groupe plutôt que le consensus : l’avis de la conférence de citoyens

L’exercice des conférences de citoyens soulève souvent la critique de pousser le groupe à rechercher un consensus au moment de la rédaction de son avis. Notre observation nous conduit à poser un autre constat : ici, la dynamique du groupe les a fait confluer vers une position collective qui n’est ni une juxtaposition des diverses positions exprimées, ni un compromis qui aurait signifié pour chacun le renoncement à certaines positions.

Une dynamique du groupe les conduisant à endosser une responsabilité publique

Un avis original des citoyens, équilibré et à distance de ceux des experts et des acteurs de la décision

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Quelques points de vue diffusés par la CNDP. La Commission nationale du débat public cherche en effet à donner ses lettres de noblesse à la Conférence de citoyens.

 


12 février 2014

Conférence de Presse à 10 h à PARIS, et à 16 h 30 à la préfecture de la Meuse, BAR-LE-DUC où seront présentés Bilan et Compte rendu du Débat public, par Christian Leyrit et Claude Bernet.


20 février 2014

Lors d'un échange avec Laurence Monnoyer-Smith, Vice présidente de la CNDP, il a été précisé un certain nombre de points pour la re-publication du cahier d'acteurs n°97 censuré, notamment une demande d'explications concernant le professionnalisme d'une majorité de naïfs du panel des citoyens :

"La rencontre de quelques panelistes à Paris et à Bar-le-Duc nous a permis de confirmer que l’échantillon des 17 est essentiellement constitué de “panelistes professionnels”, (c’est à dire des citoyens habitués à répondre à des enquêtes de marché pour des produits de grande consommation, et donc dont le profil est connu) - ceci explique le côté “rédactionellement correct” de l’AVIS – il n’y avait aucun “cerveau extrémiste” dans le panel ! - Et effectivement, si en plus, il fallait y ajouter la dimension consensuelle, voire conclusive (comme à l’IRSN) nous comprenons mieux le style de la rédaction.
Ce n’est grave, mais cela explique bien des choses. Et peut servir de retour d’expérience pour les prochaines conférences de citoyens.
Merci de nous éclairer sur ces différents points.
Merci d’en référer aux personnes garantes du compte rendu et du bilan de ce débat.
Sachez que bien évidemment non seulement nous ferons largement écho de ces constatations dans nos réseaux, mais que tout ceci sera abordé dans le DVD CigéOut (dont le scénario est tiré du compte-rendu de Claude BERNET) en cours de réalisation."

11 février 2014

Dans un article consacré au futur stockage FA-VL dans le canton de Soulaines, Véronique Le Billon des ECHOS fait écho de :

Rififi autour du projet Cigéo
La Commission particulière du débat public, qui rend aujourd’hui son rapport sur le débat organisé autour du projet Cigéo d’enfouissement profond des déchets radioactifs, est divisée. La moitié des membres se désolidarise du rapport et estime que tout n’a pas été fait pour ramener les opposants dans le débat. Après des heurts lors des premières réunions publiques, le président de la CPDP avait délocalisé le débat public sur internet et organisé une conférence de citoyens.

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Communiqué de BURESTOP

Des associations se sont procuré en avant première le résumé du compte-rendu de la CPPDP sur le projet CIGEO. Il s'agit là d'un véritable scoop puisque la commission valide implicitement, voire même explicitement dans certains passages, une large part de l'argumentation des opposants à CIGEO.

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Communiqué du CEDRA : et la médaille d’or du « débat public » revient à…


10 février 2014

Communiqué de La Q.V au journalistes et aux citoyens de France, sur l'AVIS rédigé par le panel de la Conférence de citoyens. Precisions sur la condidentialité médiatique organisée par la CNDP, et sur la stratégie à venir de l'ANDRA. Attention, pour les opposants à CIGéo, il est primordial de marteler :

BURE :

CIGéo 1 : NON

Labo 2 : NON, même si...

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Communiqué du CEDRA, suite à la Conférence de citoyens. Bure est une impasse, il est urgent de changer la loi.


9 février 2014

Excellent article d'une page dans L'Est-Républicain. Sébastien GEORGES, qui a vécu de l'intérieur la Conférence de citoyens en participant à l'audition du samedi 1er février, a parfaitement résumé la situation présente, en dans une mise en page remarquable.

L'ANDRA, bien sûr, va surfer sur tous ces points : l'ANDRA va déclarer qu'elle tient compte des demandes de modification de calendrier, et d'avancement de CIGéo étape par étape. Mais attention, il est hors de question d'autoriser la construction de CIGéo 1, il faut exiger la transformation du Labo 1 en un Labo 2 échelle 1.

Sachant que, parallèlement ces recherches sur l'enfouissement ne doivent pas empêcher de continuer et de développer les recherches sur d'autres solutions pour supprimer la nocivité de ces déchets. Ce n'est pas parceque des tests grandeur nature seraient concluants sur 10 ans (ANDRA), 15 ans (Denis BAUPIN), un siècle ou trois siècles (Bernard LAPONCHE), qu'une catastrophe géologique ne pourraient pas intervenir à 3 siècles et un jour !

Et bien sûr il faut tout faire pour arrêter la production de ces déchets...

On le martèle depuis longtemps : Bure est une impasse, il faut changer la loi. Denis BAUPIN le répète dans les communiqués d'EE-LV, dans ses déclarations aux journalistes, quand va t-il s'y atteler, et avec quels chevaux ?


9 février 2014

Corinne LEPAGE dans LE HUFFINGTON POST titre : Vivent les 17 citoyens "naïfs" qui ont retoqué CIGEO. Corinne LEPAGE donne son analyse qu'on ne peut que partager. Dommage qu'elle n'aille pas plus loin dans la définition de ce qu'il faudrait mettre en place de suite...


4 février 2014

L'observation de l'Observatoire du Nucléaire : Enfouissement des déchets nucléaires : l'heure du crime ?

Le pseudo « débat public » sur le projet Cigéo touche à sa fin, avec une dernière plaisanterie appelée « Conférence de citoyens ». Tout le monde connaît pourtant depuis le début le verdict final : les autorités française valideront l'enfouissement.
Peu importe pour les nucléocrates que ce soit un crime, l'essentiel est de prétendre qu'il y a enfin une « solution » pour les déchets les plus radioactifs, afin de pouvoir continuer à en produire et, accessoirement de permettre à Bouygues, Vinci et autres gangsters comme SNC Lavalin de gagner à nouveau des milliards sur notre dos. S'il y avait des écologistes au gouvernement, nul doute qu'ils s'opposeraient à ce crime, quittes à perdre leurs lucratifs strapontins....


4 février 2014

La réaction de l'ANDRA à la publication de l'AVIS du panel. L'ANDRA est très contente !

Le panel indique qu’il « n’est a priori pas hostile à Cigéo aux conditions que le temps soit pris pour la réalisation de tests en conditions réelles et grandeur nature, et que ceux-ci puissent fournir des résultats satisfaisants», notamment pour répondre aux questions développées dans l’avis autour des risques et de la récupérabilité par exemple.

L’Andra prend acte de la demande d’un démarrage progressif de Cigéo, qui complète et renforce la démarche qu’elle avait présentée à l’occasion du débat public : développement par étapes du stockage avec des points de rendez-vous réguliers, sous le contrôle de la société.

Enfin, l’Andra souhaite préciser que la décision de créer Cigéo ne concerne pas uniquement les 10 000 m3 de déchets de haute activité, dont le stockage est prévu après plusieurs décennies de refroidissement, mais aussi les 70 000 m3 de déchets de moyenne activité à vie longue qui n’ont pas besoin de refroidir et dont plus de la moitié est déjà produite.

L'article de Sébastien Georges dans l'Est-Républicain : Bure/Cigéo : les citoyens veulent plus de garanties.

L'article de Xavier BROUET dans le Républicain Lorrain : Stockage à Bure « reporté » : les opposants méfiants. Bizarre, le journaliste qui s'étonne en première ligne que les promoteurs de CIGéo et les opposés au projet soienet irréconciliables et entament un nouveau bras de fer !


3 février 2014

A noter la déclaration de denis BAUPIN : "il revient dorénavant au gouvernement et au Parlement de remettre à plat le projet et le calendrier de décision"

Communiqué d'EE-LV

Conference de citoyens sur l’enfouissement des déchets radioactifs. Le gouvernement doit revoir le projet

Dans le cadre du débat public préalable au projet Cigeo d’enfouissement des déchets radioactifs a été organisée une conférence de citoyens.

Ses résultats rendus publics ce matin sont exemplaires de sens de la responsabilité et de l’éthique. Les citoyens ont souligné la nécessité de privilégier systématiquement la sûreté au regard des enjeux économiques.

En conséquence, ils demandent que le calendrier soit revu, de « donner du temps au temps », pour reprendre les recherches alternatives au stockage en profondeur trop rapidement exclues (transmutation, entreposage en subsurface), et pour mener un test préalable en grandeur réelle avant toute décision. Ces propositions rejoignent d’ailleurs celles de l’IRSN.

Pour Denis Baupin, Vice Président de l’Assemblée nationale : « il revient dorénavant au gouvernement et au Parlement de remettre à plat le projet et le calendrier de décision. Au vu des enjeux, rien ne justifierait la précipitation ».

Pour Sandrine Rousseau, porte-parole d’EELV, « les citoyens montrent souvent une grande sagesse sur des sujets aussi importants que celui-ci, il convient de se servir de cet outil, la conférence de citoyens, pour avancer sur les grands choix de société qui sont devant nous ».

Enfin pour Julien Bayou, porte-parole d’EELV, « la prochaine loi de transition énergétique devra transcrire dans les faits le principe de précaution plébiscité par la conférence, notamment en interdisant le transport de déchets radioactifs à proximité des zones urbaines ».

Julien Bayou, Porte-parole

Denis Baupin, Député de Paris, Vice Président de l’Assemblée nationale

Sandrine Rousseau, Porte-parole


3 février 2014

La Dépêche AFP : Déchets radioactifs à Bure : le calendrier critiqué. Reprise par RTLinfo.be.

SCIENCES ET AVENIR : Déchets nucléaires : les citoyens retoquent le projet Cigeo.

la CroixPas d’urgence » à décider pour le stockage des déchets radioactifs.

Journal de l'environnement : Cigéo: les citoyens en faveur d’un report du projet.

Romandie : Stockage de déchets radioactifs à Bure: calendrier pas réaliste, selon un panel de citoyens.

Mediapart par Guillaume Blavette : Tout ça pour ça.

Le Monde.frStockage de déchets radioactifs à Bure : les citoyens demandent une expérimentation.


3 février 2014 - milieu d'après-midi

Les 9 pages de l'AVIS DU PANEL de citoyens.


3 février 2014 - 13 h

Ce matin à 10 h, Conférence de presse à PARIS dans les locaux de la CPDP pour présenter l'AVIS du panel des citoyens. En avant première un "rapide" résumé :

Résumé de l'AVIS DU PANEL

1 – Il n’y a pas réellement d’urgence à décider du projet Cigéo

2 - Le groupe n’est pas hostile à CIGéo, aux conditions que le temps soit pris pour la réalisation de tests en conditions réelles et grandeur nature, et que ceux-ci puissent fournir des résultats satisfaisants, notamment pour répondre aux questions développées dans les 9 pages de l’AVIS :

  • risques ( incendie... )
  • sécurité du personnel
  • ventilation
  • dispersion d’éléments nocifs dans l’atmosphère
  • récupérabilité et réversibilité
  • transport
  • mémoire du lieu et du projet
  • géothermie
  • veille sanitaire et environnementale
  • contributions au développement local
  • coûts et financements

Comme quoi, contrairement à ce que pensent les organisateurs, l’AVIS de 9 pages qui sera bientôt en ligne, aurait pu être complété par un court résumé.

Celui-ci a été rédigé en un quart d’heure.

Michel GUERITTE a noté que, en dehors des deux caméras de la CNDP, la seule caméra présente dans la salle de la conférence de Presse, était la sienne.

Ce qui signifie que TF1, France 2, France 3, Canal +, et autres n’ont pas été invités. Et où était donc LCP, la chaîne parlementaire ?

Et si Michel GUERITTE se trompe , il aimerait que les responsables des chaînes justifient leur indifférence sur ce sujet.


1er février 2014

Troisième week-end de formation 

Le programme complet.

L'audition de Michel GUERITTE sous la forme d'une plaidoirie avec un dossier de pièces à conviction, qui curieusement n'ont pas été retenues dans l'AVIS des panelistes. Nos 17 naïfs gavés d'informations pendant 3 week-end, auarient-ils été manipulés durant tout un dimanche pour finalement valider un AVIS qui leur a peut être été soufflé ?


10 janvier 2014

Deuxième week-end de formation

Le programme complet.


13 décembre 2013

Premier week-end de formation

Le programme complet.

Les livrets remis aux participants : Livret 1 - Livret 2


1er décembre 2013

Message à la vingtaine de naïfs qui participent à cette conférence.

Imagette Message 20 naïfs

 

Nous connaissons la qualité du discours technique des représentants de l'ANDRA et des experts indépendants... Nous ne sommes pas inquiets. Mais il est fort probable que dans le cadre de votre formation sur trois week-end, personne ne vous expliquera :

1 - que le projet CIGéo est un complot, et qu'on ne vous invitera pas à lire par exemple le cahier d'acteur n° 97.

2 - que la gouvernance de Cigéo est un véritable marigotet qu'on ne vous invitera pas à lire par exemple le cahier d'acteur n° 98.

3 - que le stockage de déchets radioactifs à ASSE, qui est un échec et une catastrophe, était un laboratoire pour le grand projet d'enfouissement à Gorleben, dans lequel l'ANDRA est partie prenante. Oui, l'ANDRA avait validé le projet ASSE. Voir le cahier d'acteurs n°134 et tout particulièrement la page -V- de ce document.

4 - que le célèbre député Christian BATAILLE, grand promoteur de CIGéo, avait validé le projet ASSE et déclaré dans un rapport de l'OPECST : "Au terme des recherches conduites sur la structure géologique de l’ensemble du pays, ont été successivement sélectionnées les régions puis les sites favorables. Le verdict final a été prononcé en faveur du sel et de l’argile."

Mieux encore : il affirme que La démonstration de faisabilité a été faite dans la mine de sel d’ASSE. Voir le cahier d'acteurs n° 134 et tout particulièrement la page 201 de ce document.

5 - que Pierre-Franck CHEVET, aujourd'hui président de l'ASN, et qui aura donc le pouvoir de dire NON à CIGéo, avait validé le projet STOCAMINE à l'époque où il était directeur de la DRIRE Alsace. STOCAMINE un stockage en couche profonde où un incendie dévastateur s'est déclaré. Voir le cahier d'acteurs n° 86.

6 - que Pierre BEREST et Emmanuel LEDOUX, aujourd'hui membres du CNE, Comité national d'évaluation des travaux de l'ANDRA, sont encore membre de la COPIL, Comité de pilotage de STOCAMINE. Voir le cahier d'acteurs n° 86.

7 - que l'Etat, dans le cadre de la loi de finances du 17 décembre 2013 (Voir article 25), vient d'octroyer près d'un milliard d'euros à l'ANDRA (100 millions d'euros par an jusqu'en 2021) pour ses travaux d'études du projet CIGéo, ultime preuve de l'immensité des recherches qu'il reste à mener pour correspondre aux critères d'une demande d'autorisation de création ! Alors pourquoi cette précipitation dans le calendrier de la décision ?

8 - que cet argent est destiné en partie à la société d'ingénierie, pour les constructions conventionnelles de CIGéo, SNC LAVALIN, championne mondiale de la corruption et des pots de vin... 

Cette société canadienne aurait la maitrise d’œuvre du sous-système des installations conventionnelles de surface, tels que les bureaux, les postes de sécurité, les zones de vie, le restaurant ou les bâtiments de maintenance non susceptibles d’abriter des matières radioactives, les travaux d’aménagement des zones puits et descenderie. SNC-Lavalin sera un partenaire de qualité dans la coordination globale complexe que s’apprête à assurer le maître d’œuvre global du projet CIGEO, l’association Technip/Ingerop.

9 - que notre conclusion aujourd'hui est claire : BURE est une impasse, il faut changer la loi. Ce qui est expliqué dans le cahier d'acteurs n° 154,  ainsi que dans cette mise à jour.

10 - le député Denis BAUPIN de EE-LV peut-il porter cette nouvelle loi ?

 
Bien sûr, chers naïfs, vous déciderez ce que vous voulez, en votre âme et conscience.
 
Mais si la conclusion de chacun d'entre vous n'était pas :
 
- l'enfouissement immédiat n'est pas une solution,
- il reste trop de problèmes à résoudre,
- il est urgent d'attendre avant de prendre une décision,
- il faut modifier le calendrier,
- il faut donc changer la loi.
 
permettez-nous d'avoir des doutes sur le sérieux de cette Conférence de citoyens.
 
Et si vous pensez subir une pression, être harcelé, être pris en otage et donc, que par réaction vous décidiez d'écrire le contraire de ce que vous pensez, ce serait une grave erreur.
 
C'est comme si vous envoyiez un innocent à la guillotine.
 
Messieurs les Jurés, au bénéfice du doute, envoyez les déchets nucléaires en entreposage pérenne en sub-surface. Ne les condamnez pas au stockage irréversible en tombe profonde, à perpétuité !
 

26 novembre 2013

Conférence de citoyens

La CNDP, Commission nationale du débat public, a estimé que le débat public CIGéo est un échec du fait du boycott des réunions publiques.

Elle a donc décidé de compléter le débat public par une Conférence de citoyens, qui devrait être réalisée avec honnêteté et en totale indépendance.

Le principe est simple et ressemble à celui du jugement des jurés d'un tribunal pour une affaire criminelle. (Et Dieu sait si CIGéo a tout d'un crime !)

Tout le problème réside dans le choix de ces jurés, de leur information-formation, de l'encadrement de leurs conclusions... Voir colonne de gauche dans le dossier de Presse : Débat public Cigéo – Présentation de la conférence de citoyens.

Le bilan de cette Conférence de citoyens sera joint aux conclusions du débat public de la CPDP, Commission particulière du débat public, le 15 février 2014.

Cette conférence de citoyens peut-elle être indépendante au vu de la liste de ses membres ?

Nous avons quelques doutes. Lire notre analyse.

Que penser de la formation de ces citoyens naïfs ?

Naïf ou profane sont les qualificatifs employés par la CPDP. Il n'a rien de péjoratif. Il est pris ici au sens de vierge par rapport au dossier CIGéo.

En supposant :

1 - que cet échantillon des citoyens soit un bon échantillon représentatif (des naïfs qui n'ont pas de relation professionnelle, familiale, amicale avec une personne du monde du nucléaire - qui n'habitent pas à proximité d'une INB où une culture pro-nucléaire est naturellement dispensée) 

2 - que ces naïfs soient vraiment des citoyens capables d'appréhender une somme colossale d'informations et de connaissances complexes en seulement 3 week-ends

3 - que l'enseignement dispensé soit équilibré et complet, traitant de tous les aspects techniques, technologiques, scientifiques, politiques, sociétaux, éthiques, environnementaux...

4 - que les enseignants soient aussi nombreux et variés que possible : le maître d'ouvrage bien sûr, les producteurs de déchets, les experts indépendants, les représentants d'associations opposées à l'enfouissement des déchets, etc...

quelle valeur accorder à la synthèse de cette vingtaine de jugements ?

 


 

 

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