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imagette petit festival contre la grosse poubelle

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Tout savoir sur le Festival de BONNET :   Le compte à rebours et le programme. 


 

Le compte rendu dans Médiapart.

 


 

31 août 2013 

http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/08/31/les-anti-bure-maintiennent-la-pression-en-meuse

 

Bonnet

Les anti-Bure maintiennent la pression en Meuse

Le village irréductible de Bonnet accueille jusqu’à demain soir la 4e édition du Petit festival contre la grosse poubelle nucléaire. Maintenir la mobilisation contre le projet d’enfouissement de déchets radioactifs à Bure…

Des mois d’un boycott acharné… Forts de leur succès de blocage du débat public sur le futur centre de stockage industriel de déchets radioactifs (Cigeo) à Bure (55), les opposants au projet se retrouvent depuis hier soir pour une méga fiesta sur la commune de Bonnet. Spectacles de cirque, concert electro hip-hop, ska, post-punk, danse, fanfare, projections, animations pour les enfants… Si le menu fait la part belle au récréatif (avec restauration sur place), les organisateurs entendent bien relancer le débat – avec notamment la présence du physicien nucléaire Bernard Laponche – à leur manière, pour entretenir la flamme : « Un débat libre, non financé par Areva, totalement indépendant de toute autorité », assure Cécile, co-organisatrice de la manif.

Près de 600 participants sont attendus sur le site. Certains visiteurs venant de loin dressent leur tente, sur les 2 hectares de pâture mis à disposition par la commune. Avec, bien sûr, la bénédiction de Jean-Pierre Remmele, maire de l’unique village du secteur opposé à Cigeo, passé sans transition du syndicalisme paysan au volumineux dossier nucléaire. « Au début des années 1990, j’avais rien contre, mais depuis, j’ai vu la puissance de l’argent roi et l’arrogance de ceux qui viennent nous vendre du vent en considérant entre-eux que le public n’est pas à même de s’approprier le projet », déplore l’élu.

Jouer la proximité

Remonté contre l’Andra, maître d’ouvrage du site, et contre les élus taxés de complaisance, l’intéressé ne se fait guère d’illusion sur sa réélection. Mais il veut croire qu’il pourra partir la tête haute avec le sentiment du devoir accompli. Et ce, en dépit des détracteurs qui l’accusent de fermer les yeux sur la manne et d’empocher les 100 000 € par an versés à la commune – « ni plus ni moins comme une dotation de l’État » – par les producteurs de déchets nucléaires (EDF, CEA, Areva) : « Je ne vois pas pourquoi les petits malins seraient toujours dans le même camp, s’ils veulent payer qu’ils payent mais ne me demandent pas de dire merci », s’offusque-t-il en joignant le geste à la parole. En écho, les anti-Bure parlent « d’achat des consciences » : « Combien d’entreprises soucieuses de s’implanter dans un endroit débarquent avec des valises remplies de billets ? », fustige Cécile, certaine de la non-réversibilité de l’enfouissement des « colis ». Laquelle soutient mordicus le principe du blocage du débat public : « En matière nucléaire, ça n’est pas l’intérêt des populations qui passe avant », objecte-t-elle, rejetant le principe d’un débat assimilé à un leurre. Cette radicalité, Jean-Pierre Remmele ne la partage pas. Mais la comprend : « On a vu ce que le législateur a fait des conclusions de l’enquête publique de 2006 préconisant le stockage des déchets en surface ou subsurfacé dans l’attente de solution pérenne. La loi [Bataille] d u 12 avril a été votée par 19 députés à 5h du matin ! », peste-t-il, en éreintant une « démocratie parlementaire » qui masquerait mal un déni de démocratie. Sous la pression, la commission nationale du débat public a modifié sa stratégie. Prolongeant le débat de 2 mois, jusqu’au 15 décembre, elle entend jouer la proximité et multiplier les réunions de terrain. En tentant de jeter un pont via son site internet www.debatpublic.fr/ <http://www.debatpublic.fr/

Xavier BROUET.

 


 

1er septembre 2013 - Est-républicain

WEEK-END FESTIF À BONNET DANS LA MEUSE CONTRE L’ENFOUISSEMENT DES DÉCHETS RADIOACTIFSPETIT COMITÉ CONTRE GROS PROJET

Bar-le-Duc. Ils sont venus, ils étaient tous là… ou presque. La 4e édition du « Petit festival contre la grosse poubelle » nucléaire de Bure n’a rassemblé hier, pour sa première grande journée qu’environ 200 festivaliers ; tous portés par la même angoisse, celle de voir le sous-sol de la Meuse souillé à jamais par l’enfouissement de déchets nucléaires, suite logique, selon eux, aux travaux menés sur le site de Bure (Meuse) par l’Andra (agence nationale pour la gestion des déchets nucléaires).

Alors que de nombreux antinucléaires avaient mis tout leur cœur à couper l’herbe sous le pied au débat public devant éclairer la population sur l’avenir, on aurait pu imaginer qu’ils auraient été plus nombreux à venir fouler l’herbe verte de la petite commune de Bonnet en ce dernier week-end d’août. Il n’en fut rien hier.

« Ce débat, on pense qu’il n’est pas démocratique, il ne change rien au festival, à son contenu, on a pensé proposer un temps d’échange autour du débat public, puis on s’est dit que non. »

Justine, militante et organisatrice comme une douzaine d’autres personnes n’y ont finalement pas vu l’intérêt. « Le débat, il se fait tout le temps. » Et même au festival donc où une large partie est consacrée aux échanges, aux conférences, aux débats… à l’information sur le projet d’enfouissement des déchets radioactifs.

« Informer c’est vraiment le but pour les quelques locaux que nous sommes dans l’organisation, et qui font partie ou non d’un collectif. » Autour, se sont greffés des bénévoles : des groupes musicaux pour mettre de l’ambiance, des compagnies artistiques pour divertir, mais aussi et surtout des pointures, des experts. Plus ou moins neutres.

Conférences

Hier, c’est Antoine Godinot, géologue et militant antinucléaire qui a été le premier à prendre le micro pour livrer « les secrets du sous-sol de Bure ».

Aujourd’hui, c’est Bernard Laponche, physicien nucléaire, ancien ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique, consultant international dans les domaines de l’énergie et de l’efficacité énergétique qui viendra parler de Cigéo et de l’autorité de sûreté nucléaire. « Les experts sont conscients qu’en Meuse il y a un vrai problème d’informations objectives face à la communication, la propagande faites par l’Andra », poursuit Justine l’opposante. Tout aussi opposée, comme ses camarades d’ailleurs à toute récupération politique.

« Nous avons été courtisés par des partis qui voulaient nous assurer de leur soutien, mettre leur logo sur nos affiches, nous proposer ceci ou cela… Que ce soit gauche ou droite, on ne veut pas d’étiquette rouge verte ou bleue. On a des idées politiques différentes et on tient à notre indépendance. » Et surtout à la transparence, qui plus est, au fond de la potentielle future « grosse poubelle meusienne ».

  


 

 

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