La peur des risques
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Dailymotion  Ouvert

à Monsieur le Ministre d’Etat
Jean-Louis BORLOO

MEEDDAT
Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de l’Aménagement du Territoire





Une vidéo de 10 mn, publique, transparente.
Un cri du coeur.
Une supplication,
pour que notre Champagne ne soit pas massacrée davantage
par un quatrième site de stockage de déchets nucléaires.

Voir la vidéo.

Il reste un petit travail à effectuer sur les pistes sons,
mais je souhaitais que ce message soit diffusé au plus vite.


Citoyennement vôtre.

Michel  GUERITTE
Président de La  Q.V.
8  route de Soulaines
10200  VILLE-sur-TERRE
http://www.villesurterre.com

__________________________________________________

 

 

 

 

 

A - Embrasse le Diable sur la langue !

Who will kiss the devil on his tongue ?

C'est le titre du morceau qu'interprétait le groupe Eagles of Death Metal quand les djihadistes, à visage découvert, ouvraient le feu aux cris de "Allah Akbar".

Eagles of Death Metal est un groupe de rock américain réputé pour son "humour rabelaisien". Le leader du groupe Jesse Hugues, se fait appeler "Boots Electric of The Devil".

Extraite de l’ancien album "Peace Love & Death Metal", la chanson "Kiss the devil", sortie il y a plus de 10 ans, est l'un des emblèmes du groupe.

Après quelques mesures de cette étonnante chanson, que vous pouvez écouter, les premiers coups de feu partent.

Voir un extrait de la vidéo. Les malheureux spectateurs ont cru qu'il s'agissait d'un effet pyrotechnique… Un vacarme de tous les diables. 

1-Bataclan-d_apres-video.jpg

Les premiers tirs des terroristes filmés au Bataclan.

 

 

Kiss the Devil

Who'll love the devil?...
Who'll song his song?...
Who will love the devil and his song?...
I'll love the devil!...
I'll sing his song!...
I will love the devil and his song!...
Who'll love the devil?...
Who'll kiss his tongue?...
Who will kiss the devil on his tongue?...
I'll love the devil!...
I'll kiss his tongue!...
I will kiss the devil on his tongue!...
Who'll love the devil?...
Who'll sing his song?...
I will love the devil and his song!...
Who'll love the devil?...
Who'll kiss his tongue?...
I will kiss the devil on his tongue!...
Who'll love the devil?...
Who'll sing his song?...
I WILL LOVE THE DEVIL AND SING HIS SONG!...

Embrasse le diable

Qui aimera le diable ?...
Qui chantera sa chanson ?...
Qui aimera le diable et sa chanson ?...
J'aimerai le diable!...
Je chanterai sa chanson!...
J'aimerai le diable et sa chanson!...
Qui aimera le diable ?...
Qui embrassera sa langue ?...
Qui embrassera le diable sur la langue ?...
J'aimerai le diable!...
J'embrasserai sa langue !...
J'embrasserai le diable sur la langue !...
Qui aimera le diable ?...
Qui chantera sa chanson ?...
J'aimerai le diable et sa chanson!...
Qui aimera le diable ?...
Qui embrassera sa langue ?...
J'embrasserai le diable sur la langue!...
Qui aimera le diable ?...
Qui chantera sa chanson ?...
J'AIMERAI LE DIABLE ET CHANTERAI SA CHANSON !...

Curieux hasard ? Certainement.

Par ce mail qui traite du Diable nous voulons rendre hommage à toutes les victimes des attentats du vendredi 13 novembre…

Et pour donner la dimension de l'horreur de ces fusillades aveugles nous avons choisi de vous proposer une image difficile. Si vous avez supporté la vision de la célèbre photo du petit Aylan. Peut-être vous supporterez la photo du carnage du Bataclan... Si c'est l'oeuvre du diable, elle doit être représentée.

Voilà pour l'hommage.

Les liens entre le Diable et le vendredi 13 ne manquent pas. 

Le Diable est partout.

Le Diable est dans l'Homme.

Mais le Diable n'a pas l'exclusivité de la religion catholique. Il a sa place dans presque tous les livres sacrés, y compris dans le Coran notamment dans le récit de la Création. Voir paragraphe 4 de cette page.

A noter cette réaction de l'Abbé Hervé Benoît.

 

 

B - Le Diable était-il caché dans le laboratoire des Joliot-Curie ?

Sûrement. Et d'autant plus facilement que Frédéric et Irène étaient habités par le démon de la recherche. Ce sont eux qui ont découvert ou inventé la radioactivité artificielle

Portent-ils la responsabilité de l'existence du nucléaire civil et militaire ? Une industrie dangereuse, mortifère et génératrice de déchets, déchets dont on ne sait comment se débarrasser aujourd'hui. Auraient-ils vendu leur âme au Diable ?

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Irène et Frédéric JOLIOT-CURIE dans leur laboratoire.

Faut-il juger JOLIOT, sachant qu'il est parvenu à cette conviction : "une découverte n'est, selon lui, ni morale ni immorale, c'est l'emploi qu'on en fait, qu'il faut juger" ?

"Il y a toujours un moment où la curiosité devient un péché, et le Diable s'est toujours mis du côté des savants" comme l'a rappelé Anatole FRANCE.

Bref, le démon de la recherche a généré des quantités de déchets nucléaires…

 

 

C - Que Diable faire de ces déchets ?

Les anges écologistes répondent en cœur : Tout ce qu'on veut, mais on ne les enfouit pas. On ne creuse pas des trous partout dans la croûte terrestre. (Expression chère à Bernard LAPONCHE de Global Chance). On ne les descend pas aux enfers.

L'Homme, avec ou sans l'aide de Satan, a su découvrir, exploiter, dominer l'atome. RUTHERFORD a découvert les composantes de l'atome il y a seulement un siècle. Ne pensez-vous pas que l'Homme soit capable de trouver une solution convenable durant le prochain siècle ?

3-soleil.jpg

Réaction thermonucléaire de fusion dans le Soleil.

On dit qu'en chauffant à une température infernale (on parle de millions ou de un milliard de degrés) toute matière se transforme en atomes d'hélium (atome de base). Ce sont les réactions de fusion dans les étoiles et donc dans le Soleil.

Or, on sait aujourd'hui chauffer à un milliard de degrés. Ce qu'on ne sait pas encore faire, c'est le chaudron. Ce serait bien le Diable que les ingénieurs de demain, plus inventifs que ceux d'aujourd'hui, ne trouvent pas une solution. Donnons-nous le temps. Donnons aux plus grands spécialistes internationaux un siècle et le budget consacré à l'enfouissement pour trouver.

Que le Diable m'emporte si je n'ai pas raison !

 

 

D - La solution de l'enfouissement en couche géologique profonde est totalement démoniaque ?

Chacun sait aujourd'hui pourquoi il ne faut pas enfouir. Et pourtant l'enfouissement a été le choix du Parlement en 2006. Et le Gouvernement en a confié l'étude et la réalisation à l'ANDRA.

Autant signer un pacte avec le diable.

 

 

E - L'ANDRA aux mains de Lucifer, Satan, Belzébuth, Belphégor…

Ces quatre princes sont des anges déchus. Ces démons sont organisés selon une hiérarchie semblable à celle des structures militaires. Ils dirigent l'armée des ténèbres. Ils savent mener à bien tous leurs projets, même les plus flous et les plus fous, sans tenir compte de l'avis de la population, ni des sages, ni des experts.

Vous pouvez vous amuser à associer des responsables actuels de l'ANDRA avec des portaits de ces représentants des 7 péchés capitaux. Qui dans l'organigramme de l'ANDRA pourrait être habité par Lucifer, lui qui est associé à l'orgueil et au désir de puissance ?

4-Organigramme-ANDRA.jpg

Organigramme ANDRA

Le mensonge n'est pas un péché capital. Il concerne uniquement le 8ème commandement de l'Eglise : Tu ne mentiras point !

Et pourtant le Diable est menteur. Il est le père du mensonge. Il n'est pas précisé si il s'agit du mensonge par omission. Type de mensonge dont l'ANDRA s'est fait une spécialité dans sa communication à propos des centres de SOULAINES et de MORVILLIERS, comme pour le projet de BURE .

Retenons ce seul mensonge : L'ANDRA se dit prête à enfouir à BURE. Ce qui est complètement faux au vu des nombreuses études qu'elle est encore en train d'envisager ou de réaliser, comme le montrent ses récents appels d'offre,

- comme celui-ci du 31/07/2012, qui portait sur de nombreux points "délictueux" (gerbage et chute des colis, incendie...) qui venaient d'être soulevés par l'expert indépendant Bertrand THUILLIER lors de la Conférence de Ligny-en-Barrois le 13 juin 2012.

"Le présent marché a pour objet la reprise de conception/dimensionnement (optimisation) de cinq colis de stockage au regard des situations suivantes:

— Gerbage des colis de stockage (situation normale d'exploitation),

— Chute d'un colis de stockage en cours de manutention ou en séisme (situation accidentelle d'exploitation),

— Incendie à proximité directe du colis de stockage.

La reprise de dimensionnement sera liée de manière étroite avec des études de simulations numériques dans les situations préalablement citées, dans un processus itératif d'amélioration des concepts."

- ou comme celui-ci du 26/09/2015, qui portait sur les simulations thermo-hydromécaniques (THM) en vue de minimiser le coût de construction en fonction des paramètres géométriques.

Non, la faisabilité de CIGéo n'est absolument pas démontrée. Accorder un permis de construire au projet CIGéo serait une véritable descente aux enfers.

Mais le Diable ne se glisse pas uniquement dans la gestion des déchets nucléaires :

 

 

F - La relance du nucléaire : un pacte avec le diable !

Là il s'agit d'un pacte "belge" ! Mais c'est encore d'un mensonge. Le nucléaire n'est pas aujourd'hui dans une situation de relance. Il est dans un inexorable déclin face aux énergies renouvelables.

Déclin de l'empire français, notamment avec le démantèlement d'AREVA annoncé dés juillet 2015.

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Déclin du nucléaire mondial. Même pour le CNRS le recours au nucléaire restera limité.

La Beauté du Diable s'est ternie…

 

 

G - L'Enfer est chauffé au nucléaire.

Si l'Enfer est chauffé au nucléaire, la sécurité y est garantie par tous les savants, inventeurs et salariés du nucléaire civil et militaire, que Saint Pierre a envoyés là. Les BECQUEREL, CURIE, RUTHERFORD, OPPENHEIMER, PELLERIN… et tous les autres qui ont un tel retour d'expérience, que LUCIFER peut dormir tranquille sur ses deux longues oreilles. En Enfer, il n'y a même pas de PPI (Plan particulier d'intervention) ! Le seul souci c'est l'équipement de la cantine en cuillères, parce que "Qui mange à la gamelle du diable, a besoin d'une longue cuillère."

Sur Terre, et notamment en France, avec ses 58 réacteurs, la sécurité nucléaire est toute autre. On considère même l’insécurité nucléaire comme une épée de Damoclès.

Le Diable nous joue des tours aussi avec le climat

 

 

H - Avec le dérèglement climatique la Terre deviendra un véritable enfer…

C'est un réel problème. On est mal !

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On peut espérer que cette 21ème conférence s'engage dans de contraignantes décisions pour tous les pollueurs de la planète… Beaucoup sont très pessimistes : De la COP 21 au Flop 21 ! Fabrice NICOLINO parle de "farces et attrapes" !

Et quand on voit les contributeurs et les mécènes de cette conférence, on peut être inquiet.

On voit même des nucléocrates comparer le risque nucléaire au risque climatique. Mourir irradié ou mourir de chaud ? That is the question. Pour Jean-Marc JANCOVICI (Ecole des Mines) évidemment le risque nucléaire est moindre que le risque climatique. Il propose donc que les énergies fossiles soient remplacées par du renouvelable et du nucléaire !

De l’apocalypse nucléaire à l’apocalypse climatique ! Le Diable est mort de rire..

Mais ce qui est sûr, c'est que l’atome français ne sera jamais un allié d’un monde bas carbone et que ce n'est pas le nucléaire qui réduira les émissions de Co2 et qui changera le climat. Stéphane LHOMME, directeur de l'Observatoire du nucléaire le précise dans ce riche "diaporama".

Et si un collectif d'artistes dénonce les mensonges de la COP21, il faudra vérifier si ces créatifs ont fait le diable plus laid qu'il n'est.

Quant au CNR (Cercle Nation et République), il ouvre le débat : "Réchauffement climatique, échauffement médiatique, où est la vérité ?"

Le diable n'apparaît qu'à celui qui le craint.

 

 

I - Le Diable est dans la rue.

Place de la République, le 29 novembre 2015, il fallait crier comme des Diables pour être entendu… du Paradis.

Manifestants et forces de l'ordre avaient bien le diable au corps.

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Curieusement les Ecolos sont devenus des démons aux yeux de l'Etat angélique. Affrontements physiques, guerre médiatique, bras de fer judiciaire, la rupture est consommée entre l'Etat et les écolos radicaux. Dans la dernière loi sur la Sécurité, ils sont désormais soumis aux mêmes procédures que les djihadistes islamistes !

Voir ce Spécial investigation.

Voir cet article de mediapart : "A l'heure où on est... À l’heure où l’on répond au sang par le sang. À l’heure où les ventes d’armes abreuvent nos économies humanicides. À l’heure où la pensée de nos sociétés aveuglées par la consommation est gangrenée par un fanatisme inculte."

"La seule participation civile autorisée dans l’Etat sécuritaire se doit d’être résiliente, sage, docile et soumise aux décisions gouvernementales. La participation civile n’est plus envisageable que voguant dans le sens du vent. Il s’agit plus d’une manœuvre communicationnelle qui produit l’illusion d’une ouverture au processus décisionnel en vue d’une acceptation civile des choix établis, que d’un véritable mode participatif qui prendrait en considération les voix citoyennes.

En ces temps instables, la sécurité imposerait de faire taire toute voix d’opposition en vue de protéger, contre leur gré, ceux-là même qui souhaiteraient afficher leur désaccord. La belle aubaine…"

"On pointe fort utilement l'opportunité de l'état d'urgence pour intensifier la criminalisation des militants de causes, qui vont à rebrousse poil du gouvernement et de ses donneurs d'ordre. Les militants du climat sont désormais ciblés", comme le rappelle mediapart.

Les manifs sont interdites ?

 

 

J - Ce serait bien le diable si on ne trouve pas une autre façon de contester ?

Ce paragraphe s'adresse tout particulièrement aux militants antinucléaires proches ou pas du Réseau Sortir du Nucléaire, à qui il est répété depuis des lustres qu'il faut mettre en place des actions autres que des rassemblements, des manifestations, des défilés, des marches, des chaînes humaines, des promenades de bisounours… Tout ça commence à dater. Et tout ça étant interdit, il faut innover. Et nous avons salué cette initiative pacifique du 4 décembre au Grand Palais.

Mais évidemment, la police a violenté de nouveau les manifestants et s'en est même pris à des journalistes. "Il y avait autant de policiers en civil que de militants. Ils étaient vraiment agressifs. Ils ont évacué une militante en pleine interview".

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L'exposition "greenwashing" du Grand Palais a même été temporairement fermée.

Néanmoins une trentaine de militants motivés, accompagnés de quelques journalistes ont réussi leur coup ! Effectivement les ONG ont gâché la fête au Salon des fausses Solutions Cop21.

On entendait dans les allées de l'exposition le rire de Satan

 

 

K - Le Diable est partout. Pourquoi ?

Dieu étant aujourd'hui exclu de tout et de partout, le Diable a évidemment pris sa place et se cache partout. Il ne faut pas s'en étonner : la laïcité l'a chassé de la Constitution, de l'école, de l'entreprise, de notre vie publique. Même les crèches, à l'exception des santons en Provence, sont exclues des bâtiments publics…

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Les représentations du Diable sur cette Terre ont piqué la place.

Ne pensez pas que je défende ici "les curés"… Je suis "border line"… J'ai même réécrit une version laïque de l'encyclique Laudato Si. Exercice enrichissant ! Aucune réprimande. Pas même de Monseigneur Marc STENGER.

Personne ne m'a dit qu'il était inutile de s‘agiter comme un Diable dans un bénitier.

 

 

L - Le Diable serait dans LINKY ?

Ce nouveau compteur qui inquiète tant.

Mais que Diable ferait-il dans cette boîte ?

Ce qui est certain, c'est que le Diable se plaît à inspirer bon nombre d'élus :

 

 

 

M - Le Diable habite une majorité d'élus de la Région Lorraine !

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Le 2 octobre 2015, la Région Lorraine a voté une subvention de 600 000€ à CMI (Cockerill Maintenance et Ingénierie) pour apprendre aux saoudiens à faire la guerre !

Curieux, quand on sait que "L’Etat islamique a un père : l’Arabie saoudite et son industrie idéologique".

Et à quelques heures des Elections Régionales, il est intéressant de voir comment et par qui une subvention est votée pour former des saoudiens au maniement des tourelles de chars !!!

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Cette incroyable vidéo en dit long sur la qualité des élus que nous envoyons dans ces lieux de décision

La Presse ne s'est pas beaucoup intéressée à cette histoire de subvention et n'a pas eu le courage de dire que le sympathique voyou qu'est le sénateur Gérard LONGUET est administrateur de cette société CMI, comme par hasard...

Pour ceux qui auraient un doute, relisez le riche dossier LONGUET.

Pourquoi en avoir après ce LONGUET ? Ce n'est pourtant pas un mauvais Diable ? Nullement. Et vous n'allez pas vous faire l'avocat du diable. LONGUET est un des plus talentueux comploteurs du projet CIGéo.

Qu'il aille au diable !

Au fait : connaissez-vous le niveau d’indépendance des journalistes du Républicain-Lorrain, notamment à propos du projet CIGéo ? Evidemment quand on sait que parmi les administrateurs du Républicain-Lorrain figure un certain Bernard SERIN. Bernard SERIN lui même patron de CMI. CMI où figure curieusement parmi les actionnaires : Gérard LONGUET

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Les affaires de Gérard LONGUET vont bien. Il ne tire pas le diable par la queue…

Gérard LONGUET est missionné pour faciliter la réalisation de CIGéo. Il a raté son coup avec son amendement dans la loi sur la Transition énergétique, puis dans la loi MACRON. Et il a refilé le bébé à un autre copain de longue date : Yves Le DEAUT ! qui nous prépare une nouvelle loi.  A suivre.

Le Diable est bien incarné dans ce serpent qui se mord la queue. CMI est déjà fournisseur de l'ANDRA.

L'ANDRA n'aime pas qu'on mette ses collaborateurs en lumière. L'épisode Emmanuel HANCE n'a pas plu. Mais c'est à eux de moins s'exposer.

Dans ce post, Corinne BOURREAU, Achat projet de l'ANDRA, explique qu'elle a travaillé avec CMI...

 

 

 

N - Quels Diables sortiront des urnes le 13 décembre ?

C'est à vous de décider.

Surtout : VOTEZ !

 

 

Michel GUERITTE

Qui en fait ne croit ni à Dieu ni à Diable.

Il pense à sa pauvre mère

qui, à chaque connerie, lui répétait :

"Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu pour avoir un enfant pareil ?

T'as t-y donc le Diable dans le corps ?"

 

.

 

 

 

 

 

L'indépendance de l'IRSN

 

Curieusement au lendemain de la diffusion d'un 4 pages expliquant que CIGéo est un complot, (du fait que le processus décisionnel est truqué ) et que la gouvernance de CIGéo est un marigot , l'IRSN qui est visée dans cette analyse, se lance dans une opération de communication. L'IRSN vient en effet d'inviter les journalistes à Tournemire, centre d'expérimentation pour le stockage géologique des déchets radioactifs.

Le document avait été distribué le 8 avril lors de la pemière journée du séminaire Dialogue HA-VL, organisé par l'ANCCLI, l'IRSN et l'ASN.

D'où cette revue de Presse des aticles récents, suite à cette opération de com.

Le Parisien

23 avril : Le Parisien se contente de reprendre la dépêche AFP : Un contre-laboratoire dans un Tunnel ! Face aux caves de Roquefort, en Aveyron, un ancien tunnel ferroviaire sert de contre-laboratoire à l'IRSN pour évaluer la sûreté du projet de stockage en Meuse-Haute-Marne des déchets radioactifs les plus dangereux.
"On ne peut pas se contenter d'observer ce que fait l'Andra", dans son laboratoire de Bure, explique Jacques Repussard, directeur général de l'IRSN.

La station expérimentale de Tournemire, à l'extrême ouest du plateau du Larzac, est "le contre-laboratoire qui permet à l'IRSN de disposer de l'indépendance nécessaire" pour asseoir ses connaissances scientifiques et techniques et questionner les propositions de l'Andra.
L'IRSN a la charge d'évaluer la sûreté du projet CIGéo.
Elle a ainsi pu montrer les limites d'une méthode de détection de faille utilisée par l'Andra et l'amener à réaliser des études complémentaires.
A Tournemire, les spécialistes évaluent les propriétés de confinement de l'argilite, et la vitesse de migration des radionucléides.
Chercheurs et ingénieurs s'intéressent de très près aux interactions et altérations mutuelles entre la roche et les matériaux introduits par l'homme (béton, ciment, acier, fer...). Plutôt sereins sur le comportement de la roche, ils se préoccupent aujourd'hui de la durabilité des matériaux pendant la période d'exploitation du stockage (entre un et deux siècles), où l'homme pourrait être amené à récupérer des colis de déchets déjà stockés.

 

LADEPECHE.fr

26 avril : La DEPECHE DU MIDI donnent quelques détails sur la collaboration évidente de l'IRSN avec l'ANDRA :

- «Le métier de l'IRSN est de douter» indique François Besnus, directeur des déchets et de la géosphère à l'IRSN. D'ici 2015, l'IRSN devra se prononcer sur les différents éléments de la sûreté de cette installation de stockage.

- les ingénieurs et chercheurs de l'IRSN s'intéressent à trois sujets principaux pour étayer leur avis sur le projet de l'Andra. D'abord, le confinement de la roche argileuse, pour déterminer la vitesse à laquelle les radionucléides contenus dans les déchets radioactifs vont se propager dans le milieu. Des procédés sont notamment développés pour détecter les failles dans l'argilite.

Ensuite, ils mettent au jour les perturbations induites par les matériaux de construction du stockage (érosion du béton et corrosion de l'acier au contact de l'argilite).

Enfin, ils évaluent les performances des dispositifs de scellement du stockage.

A l'évidence, les recherches que mène l'IRSN concernent directement le projet CIGéo ! Déclarer le contraire est un mensonge grossier.

france info

27 avril : les journalistes expliquent :

- l'IRSN mène ses propres études sur la question depuis vingt ans.
- l'IRSN cherche à évaluer si cette roche ne laissera pas s'échapper la radioactivité. L'Andra a ainsi dû revoir certaines de ses techniques sismiques après des tests à Tournemire.
- l'IRSN expérimente la résistance des bétons.
- Si l'IRSN a déjà donné son accord au projet global de Bure, il faut maintenant rentrer dans les détails. C'est ce qu'affirme Jacques Repussard, directeur-général de l'institut, "Maintenant nous avons des discussions avec l'Andra sur la question des choix des technologies, des choix des types de béton, des choix des types de bouchage des alvéoles." Gros mensonge, l'IRSN n'a pas donné son accord sur le projet, mais seulement sur la démarche.

 

L'Est-Républicain

28 avril : Le journaliste Sébastien GEORGES, avec qui nous avons quelques problèmes relationnels a fait le voyage à Tournemire. Il titre : le poil à gratter du nucléaire ! «l’IRSN doit être capable de faire la contre-expertise de la solution proposée par l’Andra. Notre rôle est de douter de ce qu’ils font ». Telle est, selon Jacques Repussard, la mission de l’IRSN face au projet CIGéo.

L’IRSN investit 3,20 M€ et une trentaine de personnes sur ces travaux de stockage à 400 m de profondeur dans le département de la Meuse.
Dans le tunnel de Tournemire, de 1.885 m, l’IRSNt a creusé 285 m de galeries et 250 forages. Dans la roche où la circulation de l’eau est quasi inexistante, de multiples appareils sont enchâssés. Des instruments qui travaillent 24 h/24 pour s’assurer que les hypothèses et technologies de l’Andra sont réalistes et sûres. Les données sont transférées en temps réel dans le centre parisien de l’IRSN. « Nos chercheurs passent régulièrement pour vérifier le matériel, relever des résultats, renouveler des expériences, en installer d’autres », explique François Besnus, directeur des déchets et de la géosphère.

Les géologues de l’IRSN vérifient les méthodes de l’Andra pour tester la couche d’argilite de Bure. Après leur contre-expertise, l’agence a revu sa copie et ajouté des tests pour une meilleure évaluation des failles. Des plaques d’acier et des plots de bétons sont abandonnées dans la roche pour mesurer les effets et la diffusion des particules. Les appareils scrutent alors les interactions entre les matériaux. « Il est essentiel de connaître les perturbations physico-chimiques, c’est-à-dire les réactions de l’argilite au contact du béton, de l’acier qui se corrode, et du verre », décrypte le chercheur Alexandre Dauzeres. Un béton, oublié pendant 20 ans dans l’argilite, laisse apparaître les perturbations dans une partie noircie.

Comme d’autres en cours pour encore trois ou cinq ans, ces expériences contribuent à des commentaires et des confrontations avec l’Andra. C’est aussi le cas pour les « perturbations hydromécaniques », l’impact du creusement de l’argilite et les performances des scellements des alvéoles.

L’IRSN prend le temps d’avoir un retour, créé des incidents et les pires scénarios pour extrapoler selon ses modèles. « Ces analyses des transferts de radionucléïdes et des perturbations sont essentielles dans notre évaluation de sûreté », confie un chercheur, conscient que cela peut remettre en cause la vision de l’Andra et retarder le lancement de Cigéo. C’est aussi vrai pour les risques d’exploitation (transports vers le fond, incendie…) évalués par d’autres services de l’IRSN.

En revanche, pas de radioactivité testée à Tournemire. Ses réactions sont étudiées par modélisation et simulation informatique ou en laboratoire. Une méthode… sûre selon Jacques Repussard.

A l'évidence il y a une réelle collaboration entre l'IRSN et l'ANDRA !

 

Midi Libre.fr

29 avril : Philippe DAGNEAUX avoue que le problème n'est pas simple. Il pressent que le Débat public va être suivi avec grand intérêt par toutes les puissances nucléaires. Car elles sont toutes confrontées au même dilemme : que faire du plutonium, de l’actinium et autre curium que l’on ne sait ni transmuter en un élément plus "cool" ni réutiliser dans de futurs réacteurs nucléaires ? Les projets n’ont pas manqué, mais ils sont pour la plupart inapplicables (fusée spatiale, faille océanique et même trous géants dans la glace de l’Antarctique...) La transmutation - transformer un élément en un autre en lui ajoutant ou retirant une ou plusieurs particules dans le noyau - semblait tenir la corde en 1991, lorsque la loi Bataille sur l’avenir des déchets nucléaires a été promulguée. Depuis, les essais menés notamment sur le site CEA de Marcoule (Gard) semblent déboucher sur une impasse industrielle.

La partie analyse de sûreté du projet CIGéo est assurée par l’IRSN à Tournemire où des galeries sont creusées dans l’argile et des expériences sont menées pour savoir si la veine d’argile, datant de 180 millions d’années, pourra enfermer en vase clos ces matières extrêmement dangereuses durant des dizaines de milliers d’années.

 

 

25 et 26 avril 2013

 

"Des bâtons publiquement !"

Débattons publiquement. OUI, débattons ! C'est une évidence. Et Greenpeace a fait le bon choix en venant se joindre aux associations qui vont participer efficacement à ce Débat public.

 

Compte-rendu

des trois conférences de Presse de lancement du débat public à Bar-le-Duc, Saint-Dizier et Paris, sous l'angle de la STRATEGIE et des actions efficaces à mener.

 

1 - Stratégie

Il est important pour un non expérmenté du Débat public, de bien comprendre comment se déroule ce machin, comment tout ça se goupille, comment fonctionnent les nombreux rouages pour en tirer le maximum.

L'objectif, pour nous, n'est pas tant pas de débattre, et surtout pas dans d'ocultes conditions en vue d'une négociation ou d'une concertation, mais simplement d'étaler au grand jour le maximum d'arguments anti-CIGéo. Et ce, massivement, et aux frais de l'Etat.

Effectivement nous rappelons à tous ceux qui veulent boycotter activement le Débat public, que nous préférons, nous, écrire noir sur blanc sur autant de dossiers de 8 pages que nécessaire, tous les arguments éthiques, techniques, sociétaux, économiques, politiques... contre le projet CiGéo.

Et il faut rappeler que c'est l'Etat qui va les imprimer ces dossiers, et qui va les distribuer aux participants lors des réunions, et à ceux qui en feront la demande. Ces dossiers seront également diffusés et visibles dans le monde entier sur internet.

A nous de tout faire pour contribuer à les rendre les plus visibles possible. A nous d'en tirer la substantifique moelle et à les faire connaitre via cigeOut.com en 4 langues : français, anglais, allemand, japonais.

Pourquoi faire tout ça, puisque tout est déjà décidé ?

Parce que c'est notre devoir de citoyen de dénoncer la monstruosité de ce projet. C'est notre devoir de porter assistance à populations en danger. Les citoyens qui laisseraient faire cette folie seraient coupables. Qui ne dit mot consent.

Nous invitons tous les citoyens responsables à nous rejoindre et à participer activement à ce débat. Ils pourront juger, et ensuite agir en connaissance de cause.

Ne pas participer au Débat, c'est laisser faire, c'est approuver.

 

2 - L'iceberg

Curieusement le président du CNDP, Christian LEYRIT, pense et déclare que les réunions publiques constituent l'ossature principale du débat. Effectivement, les quelques journalistes présents aux conférences de presse semblent ne s'intéreser qu'à la partie émergée de l'iceberg : les 14 réunions. Ils se sont d'ailleurs montrés inquiets quant à la participation dans les villes extérieures. Ils ne savent pas que nous avons un réseau d'actifs bien présents, et que les salles seront remplies.

Nous pensons, nous, que ce sont les cahiers d'acteur, et surtout si leur contenu bien argumenté est développé sous forme de questions posées à l'ANDRA, donc appelant des réponses, qui prendront une place importante dans la synthèse de la CPDP.

 

3 - Cahier d'acteur

Et un cahier d'acteur ce n'est pas difficile à faire. Et tous ceux qui ne sont pas à l'aise avec les logiciels de traitement de texte, trouveront une aide bienveillante auprès de cigeout@villesurterre.com

 

4 - Les réunions

Elles sont étalées entre le 23 mai et le 10 octobre. De 19 h à 22 h.

Les dates et lieux des réunions ne sont pas encore publiées sur le site.

- Bure : jeudi 23 mai

- Saint-Dizier : jeudi 30 mai - Insertion dans le territoire

- Joinville : jeudi 6 juin

- Bar le Duc : jeudi 13 juin - Insertion dans le territoire

- Nancy : jeudi 20 juin - La réversibilité

- La Hague : jeudi 27 juin -  L'inventaire des déchets

- Ligny en Barrois : jeudi 4 juillet

- Chaumont : jeudi 11 juillet

- Saint-Laurent-des Eaux : jeudi 5 septembre - CIGéo et les centrales nucléaires

- Bugey : mardi 10 septembre - CIGéo et les centrales nucléaires

- Marcoule : jeudi 19 septembre - Les trois voies de recherche

- Paris : lundi 23 septembre - Les expériences internationales

- Commercy : jeudi 3 octobre - Coût et financement

- Echenay : jeudi 10 octobre

Déroulement très simple : courte présentation du projet CIGéo par l'ANDRA. Puis questions du public, suivies des réponses de l'ANDRA.

En limitant les questions à 3 ou 5 minutes, il y a place dans une soirée pour 20 à 25 interventions. Il est évident qu'il faut réserver ce mode de communication aux "locaux" légitimement inquiets et présents. Enfin, si les associations anti-Débat public ne les empêchent pas d'entrer. L'essentiel de nos arguments anti-CIGéo ne peuvent être exprimés et argumentés dans les conditions d'un échange aussi minuté. Réservons les aux cahiers d'acteur. Bien évidemment si l'assistance était à court de questions, nous allons assurer dans chaque ville la présence de militants "bien informés et bien formés".

 

5 - Le principe d'équivalence.

Chacun sait que la CNDP et la CPDP sont des entités neutres et indépendantes. Elles sont garantes de la transparence. Elles veillent notamment à ce que l'information diffusée soit la plus complète et la plus sincère possible. A ce propos, nous avons fait remarquer à Bar-le-Duc que l'explication de la REVERSIBILITE dans le DMO (Dossier du maître d'oeuvre) était si simplifiée qu'elle n'était plus le reflet exact des derniers textes diffusés par l'ANDRA.

Idem pour les textes sur l'évaluation des travaux de l'ANDRA par la CNE, (Commission Nationale d'Evaluation), qui n'étaient pas le reflet de la réalité du rapport N° 6 !

A chaque fois Claude Bernet a répondu par une pirouette : "Nous voilà, déjà dans le débat !". Pourtant le président l'a répété : " les documents de l'ANDRA devraient passer par les fourches caudines du CPDP"

Les deux présidents ont précisé que tous les intervenants sont égaux : c'est le principe d'équivalence. Celui qui sort de la cour des vaches a les mêmes droits d'expression que celui qui sort de la cour de l'Ecole des Mines.

Ils se sont étonnés aussi de la méfiance et la défiance des citoyens envers le Débat public.. Cette impression générale que les choses sont déjà décidées. Que la voix des gens ne compte pas. Ils ont affirmé que ce n'est pas du tout le cas. Ont-ils convaincus ?

Ils regrettent que de nombreuses associations appellent au boycott.

 

6 - Les arguments.

Dans les écrits, tout comme dans les discours de Claude Bernet, il a été rappelé que l'argumentation est primordiale. Il est donc fondamental d'organiser la rédaction des cahiers d'acteur. Il faudra certinement limiter le nombre de sujets par cahier, et les traiter à fond. On peut même imaginer que des spécialistes se regroupent pour développer ensemble un seul sujet.

Un thème très important, qui mérite un complément, donc quelques pages supplémentaires, pourra bien évidemment être développé et publié sur un site internet dédié, cigeOut.com par exemple.

 

7 - Question ou Contribution ou Avis ?

Confirmation a été donnée au cours des échanges à Paris : il vaut mieux formuler un argument sous forme de questions qui appellent donc des réponses. D'autant plus que l'ANDRA devant répondre dans un délai de un mois, la CPDP, et tous les honnêtes citoyens seront à même de juger de la pertinence des réponses. Et au cas où la réponse serait inacceptable, un cahier d'acteur complémentaire pourra traiter à nouveau le contenu de la seule réponse de l'ANDRA. Il y a là matière à un bel exercice dont l'enjeu est colossal !

Et d'autant plus qu'il n'y a aucun sujets tabous...

Par ailleurs on peut par courrier, par internet, laisser un avis ou poser une simple question. C'est très bien, mais ce mode de contribution ne permet pas l'argumentation absolument nécessaire pour apporter une contradiction suffisamment pertinente afin qu'elle soit, à coup sûr, reprise dans le compte-rendu qui sera rédigé par la CPDP.

 

8 - Les acteurs : individuels ou collectifs ?

La question a été posée au secrétariat. Nous attendons réponses à :

- Un individu, seul, isolé peut-il contribuer ? Parce qu'il semblerait qu'historiquement les contributeurs sont le plus souvent des groupes identifiés.

- Combien de cahiers d'acteur un individu ou un collectif peut-il adresser ?

- Les acteurs devant nécessairement s'identifier et signer leur cahier d'acteur, comment procéder lorsqu'un scientifique, par exemple, ne souhaite pas communiquer son identité ?

 

9 - Quelques questions interessantes dans les salles ?

Q : Quels sont les points qui pourraient faire annuler le projet ? Pas de réponse de l'ANDRA. Dommage ! Mais Claude BERNET a précisé que le maître d'ouvrage a intéret à bien écouter...

Q : La floraison de réunions diverses sur le thème de CIGéo ne pourraient-elles pas gèner le Débat public "officiel" ? Exemple : réunion organisée par la mairie à Bar-le-Duc. Ajoutons : réunion organisée par le NPA, par le Groupe Ethique de Monseigneur Marc STENGER, dont celle à BURE le 3 juin.

Q : La simultanéité du Débat public CIGéo avec celui de la Transition énergétique ?

Q : Pourquoi y a t-il des zones oubliées dans la Meuse ?

Q : A quoi sert ce débat, le précédent n'a pas été pris en compte ?

Le mot de la fin : C'est le public qui fait le débat ! a déclaré Claude BERNET.

 

10 - Un débat honnête

Tout ce qu'on a lu, tout ce qu'on a entendu à Bar-le-duc, à Saint-Dizier et à Paris laisse transparaitre une évidente intention d'honnêteté. "Le public participe parce qu'il a le sentiment qu'il peut, dans une certaine mesure, influencer une décision à venir." Une phrase écrite par Christian LEYRIT, qui souhaite que les citoyens s'emparent, s'approprient le débat public...

A l'évidence, tout ce qui sera dit ou écrit sera diffusé sur internet. Les retranscriptions ne pourront qu'être fidèles.

Les conclusions du CPDP seront elles aussi diffusées. Elles ne pourront qu'être fidèles.

Nous sommes convaincus que le Débat public n'est pas bidon.

C'est le processus décisionnel qui est truqué !!!

 

11 - La Presse

Mais que fait donc France3 ?

Curieusement France3 n'a pas daigné se déplacer ni à Bar-le-Duc, ni à Saint-Dizier ! France3 se contente d'une page sur son site. Avec une vidéo de 10 mn qui résume d'ailleurs assez bien le projet, même avec un gros mensonge : C'est le parlement qui décidera si on fait ou si on ne fait pas ! Non. C'est le cabinet du Premier Ministre, autrement dit c'est le lobby nucléaire.

Les deux présidents ont bien insisté sur le rôle de la Presse dans ce Débat.

Hélas, il y avait 3 RG et seulement 2 journalistes à Bar-le-Duc.

Michel Marie du CEDRA a compté, lui, également 2 journalistes à Saint-Dizier, mais 5 policiers postés dans les jardins de la sous-préfecture + 3 policiers en civils, de la DCRI, (ex) RG…

Christian LEYRIT a terminé son introduction par cette phrase : "Je voudrais souligner le rôle important de la Presse dans le bon déroulement des débats, en annonçant les réunions publiques, en rendant compte des opinions échangées et des arguments avancés, et en ouvrant de larges tribunes aux acteurs des territoires".

Puisse la Presse avoir la même intelligence et la même neutralité que la CPDP !  Nous en doutons !

 

12 - Revue de Presse

 

L'Est-Républicain

Le 26 avril : Pour comprendre et contester, titre Sébastien Georges. Est-ce-que le public viendra se demande-t-il ? Nous n'avons aucun doute là-dessus. Reste à définir ce qu'est le public... Article qui sera repris dans Vosges-Matin

 

Le Journal de la Haute-Marne

Le 26 avril : Frédéric THORE donne une large place au boycott. Elle annonce même que le CEDRA de Michel MARIE boycotterait le Débat. Ce n'est pas tout à fait ça. Le CEDRA demande qu'on agisse dans le cadre du Débat, dedans ou dehors, avec ce slogan : Ne pas subir, Agir !

 

Les Echos

Le 26 avril : Caude Barjonnet considère que CIGéo a tout d'un dossier de discorde entre le gouvernement et les écologistes. Son analyse est aussi complète qu'objective.

 

L'Est-Républicain

Le 28 avril, une page entière qui se décompose en 4 documents :

 

A1 - IRSN : un voyage chez les experts de la radioprotection

On sent que le communiqué CIGéo = complot = marigot a porté ses fruits et que l'IRSN a bien besoin de communiquer sur sa compétence et son indépendance...

 

A2 - IRSN : le poil à gratter du nucléaire. Probablement pour distinguer l'IRSN de l'ASN (le gendarme du nucléaire) - la contre-expertise de l'IRSN - l'IRSN a pour rôle de douter de ce que fait l'ANDRA - l'IRSN dépenserait 32 millions d'euros par an pour ça - l'IRSN est en train de vérifier à côté de Roquefort dans le Larzac que les radioéléments ne seront plus dangereux quand ils remonteront en surface à BURE - des travaux qui pourraient remettre en cause la vision de l'ANDRA, et retarder le lancement de CIGéo - et tout ça uniquement par simulation !

 

A3a - IRSN : agent de sûreté

On n'oublie pas d'avouer que l'IRSN est en relation avec les associations, les CLI et le HCTISN. L'IRSN a le pouvoir d'alerte mais pas de sanction. Elle est présente à Tchernobyl et à Fukushima...

 

A3b - IRSN : la course des radionucléides

A entendre Le directeur de l'IRSN, CIgéo est réalisable - il reste un grand nombre de détails à régler - il faut lancer CIGéo - pour savoir si CIGéo est réalisable, il faut commencer à le faire - la transmutation est impossible à l'échelle industrielle - les salariés de l'IRSN sont attachés aux valeurs d'indépendance - l'IRSN a des partenariats avec l'ANDRA, mais ne partage pas les interprétations - Un beau texte bien préparé : un super publi-rédactionnel Monsieur Sébastien Georges ?

C'est à l'évidence une campagne de communication de l'IRSN : on retrouve chez france info cette phrase remarquable : "Maintenant nous avons des discussions avec l'Andra sur la question des choix des technologies, des choix des types de béton, des choix des types de bouchage des alvéoles." Non, ce n'est pas de la collaboration...

Les journalistes ont certainement été invités en nombre à Tournemire par l'IRSN. On a droit, par exemple, dans cet article du Midi Libre à un petit couplet sur les travaux de l'IRSN.

 

A4 - Greenpeace : Remettre le futur projet de CIGéo au conditionnel

28 avril. Yannick ROUSSELET annonce que Greenpeace va participer au Débat public de CIGéo. Il reste de nombreuses incertitudes et questions. Il est important de pouvoir tout déballer. Nous avons beaucoup d'arguments à présenter. Greenpeace porte un regard méfiant sur l'IRSN, et l'attend au virage.

 

Vosges-Matin

Le 28 avril, les mêmes articles se retrouveront dans Vosges-Matin.

 

Service Communication de l'ANDRA

Intox' : devant une caméra du service de communication de l'ANDRA, Marie-Claude DUPUIS, directrice de l'ANDRA annonce ses 3 sujets préférés du Débat public :

- deux scénarios d'implantation de CIGéo dans la ZIRA,

- deux moyens d'acheminement des colis : un par voie ferrovière et deux par voies routières,

- le thème de la réversibilité.

Le ton est détestable. On a l'impression que la direction de l'ANDRA remet les pendules à l'heure. Comme si le Débat public ne devait porter que sur ces trois sujets.

 

Romandie et La Gazette des communes

29 avril. Ces journaux reprennent le communiqué de l'AFP. Quelques phrases : "L'enjeu du débat public est d'apporter la démonstration que rien n'est décidé". Espérons. "Sortir du Nucléaire a appelé au boycott d'un débat institutionnel, au profit d'une mobilisation parallèle" : quelle mobilisation ? Et encore : "Un débat serein ne pourra s'ouvrir que lorsqu'on aura cessé de produire des déchets radioactifs, a affirmé à l'AFP sa porte-parole Laura Hameaux." Il faut effectivement être un serin pou raffirmer de tels propos. Qu'on en produise encore ou qu'on n'en produise plus, il faut empêcher de les enfouir. "Le premier problème de BURE, c'est qu'on en parle pas"

 

ACTU-ENVIRONNEMENT

29 avril. Camille SAISSET a brillamment résumé la situation à la veille du Débat public, ainsi que le contenu de la conférence, en accordant une large place aux informations qui concernent les anti-CIGéo..

 

SDN

Le réseau SDN, Sortir Du Nucléaire, dont la Gouvernance actuelle est indécrottable, a fait le choix de boycotter le Débat public, et d'appeler au boycott actif. Il va bientôt être impératif de faire un appel pour détourner les dons à SDN vers Greenpeace !


 

 

 

 

La gouvernance de CIGéo

est un véritable marigot !

 

Pour nous, la gouvernance d'un projet c'est l'ensemble des acteurs qui sont impliquer dans la construction de ce projet.

Mais la gouvernance est une notion controversée. La définition du mot va jusqu'à la notion du « bien gouverner ». Il désignerait un mouvement de « décentrement » de la réflexion, de la prise de décision, et de l'évaluation, avec une multiplication des lieux et acteurs impliqués dans la décision ou dans la co-construction d'un projet.
Il renvoie à la mise en place de nouveaux modes de pilotage ou de régulation plus souples et éthiques, fondés sur un partenariat ouvert et éclairé entre différents acteurs et parties prenantes... Un rêve, quoi !

Quant au marigot, chacun a compris : métaphoriquement, marigot suggére des activités plus ou moins occultes, en eaux troubles, ou un milieu dangereux pour les personnes qui lui sont extérieures. Marigot est souvent associé à l’habitat des crocodiles.

Et nous pouvons vous assurer que le monde des déchets nucléaires vit en eaux troubles !

Intéressons nous à la gouvernance du projet Cigéo.

 

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Vous pouvez imprimer ce schéma pour faciliter la compréhension du dossier.

Ce schéma n'est pas une invention, il est dérivé du tableau diffusé par l'ANDRA sur son site Cigeo.com.

Quand on analyse la gouvernance de CIGéo, quand on regarde les entités qui ont le pouvoir de conseiller, d’évaluer, d’expertiser, de décider, quand on voit qui sont les membres de ces entités, quand on constate que quantités de ces membres se retrouvent dans les différents groupes, on pense de suite à des comités « THEODULE », des comités « BIDON », des comités « VASELINE », des comités « VOYOU »… et on assimile très vite tout ça à un marigot. 

Les commissions, les comités, les conseils, les groupes de travail, les GT, comme on dit à l’ANCCLI, (Association nationale des comités et commissions locales d’information autour des INB, Installations nucléaires de base),
produisent une quantités impressionnantes de rapports, de conclusions, de communiqués, qui ont une réelle influence dans les communications et les décisions d’entités comme le HCTISN, (le Haut Comité pour la transparence et l'information sur la sécurité nucléaire),  l’OPECST, (L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques), etc...

 

Les évaluateurs

 

A - OPECST - L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

B - CNE - Comité national d'évaluation des travaux de l'ANDRA

C1 - ASN - Autorité de sûreté nucléaire

C2 - GPD - Groupe permanent déchets

C3 - IRSN - Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire          

Nous avons étudié ces 5 entités et leurs "relations incestueuses" dans le chapitre : Le processus décisionnel de CIGéo est truqué.

 

D - Les groupes de revue de projet

A la demande du gouvernement, les travaux de l’Andra font l’objet d’une revue par un groupe international d’experts. Ces évaluations ont confirmé notamment les résultats de l’ANDRA sur la faisabilité et la sûreté d’un stockage profond sur le site étudié en Meuse/Haute-Marne. Voir page 74 du DMO, Dossier du maître d'Ouvrage.

Des revues de projet, organisées sous l’égide du ministère chargé de l’énergie, sont régulièrement organisées pour faire évaluer le projet par des experts industriels externes.

 

E - AERES

L’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, AERES,
est une autorité administrative indépendante, chargée de l’évaluation des établissements supérieurs et de recherche, des formations et diplômes d’enseignement supérieur et des organismes de recherche. À ce titre, elle a évalué la stratégie scientifique de l’Andra et la gouvernance de l’établissement en tant qu’opérateur de recherche, et a publié un rapport en septembre 2012. L'ANDRA cite dans Cigéo.com cet extrait du rapport : "l’Andra est probablement l’un des établissements les plus évalués de France y compris et surtout dans son activité de recherche"
A la page 13 du rapport l'AERES apprécie la gouvernance : "La cohérence de cette organisation est assurée par la participation croisée de nombreux responsables à ces diverses instances et par l’importance du rôle de la direction générale dans le dispositif".

Cette participation croisée que nous considérions comme un point négatif en terme d'indépendance et de pluralité est devenu un point positif pour l'AERES !

Ce rapport est globalement très positif, trop positif pour être honnête. On peut lire page 25 : "L’Andra, qui se définissait comme un “concepteur-ensemblier innovant, disposant d’une recherche de haut niveau” dans son contrat quadriennal 2009-2012, a souhaité valider la stratégie de recherche qu’elle a développée. Clairement, l’Andra a atteint ses objectifs et peut se prévaloir du statut d’institut de recherche pour avoir su saisir la chance unique de mettre en place des partenariats publics, parapublics et privés dans les domaines des sciences dites dures et des sciences sociales."

Que du bonheur !

 

 

F - ICC

G - InVS

L'ICC (L’inspection des installations classées) dépend de la préfecture.

L'InVS (Institut national de veille sanitaire) établissement public placé sous la tutelle du ministère chargé de la santé, a pour mission la surveillance et l’alerte dans tous les domaines de la santé publique.

Concernant CIGéo, ces entités n'agiront que lorsque le projet sera réalisé. Citons un exemple : l'InVS a mené en 2011, pour le compte de la Commission locale d’information de Soulaines, une étude descriptive de l’état de santé des populations dans une zone de 15 km autour du Centre de stockage de l’Andra à Soulaines, dans l’Aube. Etude dont les résultats sont par ailleurs très controversés.

 

H1 - AIEA

H2 - OCDE

H3 - AEN

L’AEN (Agence pour l'énergie nucléaire). Elle porte bien son nom : Agence POUR ! Elle est POUR l'énergie nucléaire, et donc pour l'enfouissement ! C'est une organisation internationale autonome, sous l'égide de l'ONU . Elle rend un rapport annuel à l'assemblée générale de l'ONU, et à chaque fois que demandé par le Conseil de sécurité. La mission de l'AEN : "Aider ses pays membres à maintenir et à approfondir, par l'intermédiaire de la coopération internationale, les bases scientifiques, technologiques et juridiques indispensables à une utilisation sûre, respectueuse de l'environnement et économique de l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. Fournir des évaluations faisant autorité et dégager des convergences de vues sur des questions importantes qui serviront aux gouvernements à définir leur politique nucléaire, et contribueront aux analyses plus générales des politiques réalisées par l'OCDE concernant des aspects tels que l'énergie et le développement durable."

C'est la NEA, Nuclear Energy Agency, qui dépend de l'OCDE, Organisation de coopération et de développement économiques, donc de l'AIEA, donc de l'ONU... Pour ceux qui auraient des doutes sur le mariage AEN / AIEA , la directrice générale adjointe de l'AEN explique que c'est "une alliance pour le progrès." Alors on pourrait se croire entre de bonnes mains ? En fait on est dans le grand marigot international. Là tous les crocodiles s'expriment en anglais ! Là on nage dans le Radioactive waste management and decommissioning... Courage ! Fuyons !

AEN et AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique) organisent des peer reviews, ou revue des pairs à la demande de l’État.

Un mot quand même sur l'illustre Claudio Pescatore, Chef Adjoint de la Division de Radioprotection et Gestion des Déchets (OCDE/AEN). C'est l'homme qui a la capacité d'organiser un Forum sur la confiance des parties prenantes dans le stockage géologique et qui peut fêter une décennie de travail ! Claudio est certainement un des plus grand clown du paysage nucléaire. Il se produit aussi sur les scènes de l'Assemblée nationale. Il faut lire sa comparaison "radioactive" entre "l'eau minérale et les dépôts de déchets de haute radioactivité !"

Il a l'accent de la mafia napolitaine. Un accent délicieux quand il parle de réversibilité/récupérabilité dans les colloques internationaux. Il est plus à l'aise pour manipuler les esprits que son powerpoint...

Tiens, tiens, Claudio PESCATORE siège aussi au GPD...

 

I - Cour des comptes

C'est un évaluateur ponctuel. La Cour des comptes surveille la gestion et l’emploi des fonds publics. En janvier 2012, elle a publié un rapport sur les coûts de la filière électronucléaire. Un chapitre y est consacré à la gestion à long terme des déchets radioactifs.

Dans la liste des entités qui composent la gouvernance, c'est probablement celle à qui on peut accorder sa confiance. Le Figaro avait noté le 4 février 2013 : "Dans son rapport sur le nucléaire publié il y a un an, la Cour des comptes avait pris une fourchette large montant jusqu'à 35 milliards d'euros. Le prochain chiffrage officiel sera publié à l'issue du débat public, fin 2013."

 

S - ANCCLI

Le rôle de cette entité dans la gouvernance interpelle. L'ANCCLI, c'est l'Association nationale des comités et des commissions locales d’information, pour les INB (les Installations nucléaires de base).

C'est une bonne idée de fédérer ces commissions éparpillées dans tout l'hexagone, à l'ombre des centrales nucléaires, des installations nucléaires, des poubelles nucléaires, pour leur apporter toutes les informations qui leur manque...

Mais quand on regarde de près les membres du Comité des experts, du Comité consultatif, du Comité scientifique, des groupes de travail, (les fameux GT), on constate une incroyable quantité de "relations incestueuses" avec l'ASN, le GPD, l'IRSN, le PNGMDR, le HCTISN, le CLIS de BURE...

Quand on voit des représentants de l'ANCCLI, de l'ANDRA, de l'ASN et de l'IRSN, assis autour d'une même table, quand on s'étonne des liens privilégiés entre ANCCLI, ANDRA, ASN et IRSN, on vous répond que c'est normal, qu'on a besoin d'informations. On est dans l'échange, on est dans le dialogue. On est dans la mutualisation, l'harmonisation... nous disons, nous, dans la normalisation... Et là l'indépendance n'est plus possible.

L'ANCCLI organise quantité de séminaires, colloques et autres. Mais jamais seule. Ellle est toujours en partenariat. C'est non seulement une manière d'apporter du contenu, mais c'est aussi avoir quelqu'un qui paye la facture (location de salle, moyens techniques, repas, remboursements des frais de transport et d'hébergement des participants, etc...). Alors selon les cas on retrouve ces mariages à 2, à 3 ou à 4 :

 

- ANCCLI, IRSN: exemple. 

- ANCCLI, ASN et IRSN : exemple.  

- ANCCLI, ASN, IRSN et HCTISN : exemple.

 

ANCCLI et ASN

L’ASN dit porter un grand intérêt aux missions des CLI. Les CLI ont par exemple été mobilisées dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté menées en France après l’accident de Fukushima.

Indépendance financière ?

L’ASN finance les CLI et l'ANCCLI. Où est l'indépendance de l'ANCCLI si elle est financée par l'ASN ?

Autorité administrative indépendante créée par la loi TSN du 13 juin 2006, l'ASN contrôle et encadre l’activité de l’ensemble des installations nucléaires civiles en France. Indépendante ? L'Observatoire du nucléaire dénonce l'interférence de l'Elysée : voir le communiqué du 3 janvier 2012. Le même Observatoire dénonce aussi le rôle de Philippe JAMET, membre de la direction de l'ASN et chef de la délégation de l'AIEA...

Et sans le chercher réellement, incidemment on vient de trouver un exemple de lien entre l'AEN et l'ASN...


Le budget de l'ASN est d'environ 78 millions d'euros.

Quelle est l'indépendance d'une entité subventionnée par l'Etat, et dont trois commissaires sont nommés par le président de la République, un par le président de l'assemblée nationale, et un par le président du Sénat.

Rappelons ici que l'OPCST, qui a un rôle clé dans le processus décisionnel, est composé de 18 députés et de 18 sénateurs.

Arrêtons nous là.

 

 

ANCCLI et GPD

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Monique SENE est le lien entre l'ANCCLI et ce GPD, le Groupe permanents d'experts pour les déchets. Une sympathique et travailleuse retraitée, que l'on retrouve partout et dont beaucoup d'associations se posent des questions sur son rôle réel, pas toujours claire. Très souvent on la voit animer réunions et conférence et nous sommes nombreux à nous demander si Monique est anti-nucléaire ou pro-nucléaire. A l'occasion d'une conférence de Presse, le 4 décembre, elle s'est enfin déclarée !

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Présidé par Pierre BEREST, le GP déchets est sollicité par l'ASN pour émettre des avis et des recommandations, sur des questions afférentes à la gestion des déchets radioactifs. Pierre BEREST qui sévit aussi à la CNE, et qui président du COPIL de STOCAMINE !!!

Le GPD est constitué d’une trentaine de membres nommés pour quatre ans. Les membres sont choisis pour leurs compétences professionnelles ou scientifiques. Certains sont choisis à partir de proposition d’organismes ou de services de l’Etat concernés par le problème des déchets. Les membres s’expriment à titre personnel et sont bénévoles. Plusieurs membres du GPD sont étrangers. Le GPD peut être conduit à inviter des membres d’autres groupes d’experts de l’ASN à participer à leurs travaux. C'est une façon d'étendre la surface du marigot.

On peut avoir le plus grand doute sur cette entité coincée entre l'IRSN et l'ASN !

Dans l'article Le processus décisionnel de CIGéo est truqué on se rend compte du rôle de ce GPD.

La lecture de ce rapport de complaisance (sélectionner le 2ème item de la séance du 8 décembre 2009) sur le Centre de stockage de la Manche en dit long également. Comparez donc les conclusions du GPD et celles du rapport de l'ACRO !

 

ANCCLI et IRSN

Quand on regarde le conseil d'administration de l'IRSN, on est surpris de trouver :

- Jean-Claude DELALONDE, président de l'ANCCLI.

A noter également :

- Nicolas CHANTRENNE, secrétaire du HCTISN

- Charles-Antoine LOUET, par ailleurs Sous-directeur de l’industrie nucléaire à la direction générale de l’énergie et du climat, représentant le ministre chargé de l’industrie.

- Michel BERSON, membre de l'OPECST.

- Pierre-Franck CHEVET, président de l'ASN.

L'IRSN aime répéter qu'elle est indépendante. Quelle indépendance quand ses membres sont composés de 10 représentants de l'Etat, et de 6 personnalités qualifiées nommées par décret !

Son budget est d'environ 300 millions d'euros, dont la presque totalité vient de l'Etat !

Dernière preuve du mariage ANCCLI/IRSN : le 19 juin dernier, après 10 ans de coopération exemplaire, Jean-Claude Delalonde, président de l’ANCCLI et Jacques Repussard, directeur général de l’IRSN ont signé un nouvel engagement afin de poursuivre cette coopération et de l’approfondir progressivement au niveau national, local et européen.

 

 

L - ANCCLI et GT PNGMDR

Le PNGMDR, Le Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs, résulte de l'application de la loi de programme du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs.
Renouvelable tous les 3 ans, le PNGMDR dresse le bilan des modes de gestion existants des matières et des déchets radioactifs, recense les besoins prévisibles d'installations d'entreposage ou de stockage, et précise les capacités nécessaires pour ces installations et les durées d'entreposage.

Ce plan montre que pour tous les déchets radioactifs des solutions sûres de gestion à court ou moyen terme existent, mais pour le très long terme certaines solutions "restent à trouver".

Et l'ASN le déclare clairement : "Bien évidemment dans ce groupe on trouve une majorité des membbres de CLI et de l'ANCCLI".

Au vu du contenu des nombreux rapports que l'on peut trouver sur internet, au vu de la qualité des particpants, on a le droit d'avoir quelques doutes quant au sérieux des conclusions, sauf à un rôle évident de vaseline pour enfouir plus facilement à BURE ou à SOULAINES...

Le site du Ministère de l'Ecologie complète l'information : "Afin de mettre à jour le PNGMDR, le Gouvernement a choisi de continuer à s’appuyer sur les travaux d’un groupe de travail pluraliste. Coprésidé par la DGEC et l’ASN, ce dernier est composé notamment de producteurs et gestionnaires de déchets, d’associations, de représentants d’élus, d‘administrations, de la CNE, et de l’IRSN. Les nombreuses présentations réalisées au sein du groupe de travail ont constitué une source d’informations très précieuse pour la rédaction du plan."

Problème : travail pluraliste, OUI. Indépendance, NON.

Et comment CNE et IRSN peuvent t-ils participer à ces travaux et en même temps être évaluateurs de CIGéo ?

 

 

M - ANCCLI et HCTISN

Le HCTISN, Le Haut Comité pour la transparence et l’information sur la sécurité nucléaire, est une entité plus que curieuse. Créé par la loi du 13 juin 2006, le HCTISN comprend dix membres d’horizons différents, chargé de l’information, de la concertation et du débat sur les risques liés aux activités nucléaires et leur impact sur les personnes et l’environnement. Il peut être saisi pour émettre des avis par le ministre en charge de la sûreté nucléaire, par les commissions compétentes de l’Assemblée nationale et du Sénat, par l’OPECST, par les Commissions locales d’information (CLI) et par les exploitants d’installations nucléaires.

On y retrouve donc les membres de l'OPECST. Eh oui ! Les SIDO, LE DEHAUT.

Ainsi que bon nombre de membres qui sévissent dans les CLI et à l'ANCCLI.

Notons que la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité) a refusé d’être auditionnée le 23 septembre 2008, en dénonçant le HCTISN comme une structure pro-nucléaire constituant une régression en matière de pluralisme et d’information. En 2004, la CRIIRAD dénonçait déjà le texte de loi préparant la création du HCTISN visant officiellement à une plus grande transparence dans la filière nucléaire.

Les rapports du HCTSIN peuvent avoir un certain impact. Nous l'avons vérifié avec, par exemple, les recommandations du HCTSIN pour la reprise du processus de recherche d’un site susceptible d’accueillir les déchets radioactifs FA-VL, faible activité à vie longue : voir la page Le processus décisionnel de Cigéo est truqué. En effet, c'est le rapport du HCTISN, rendu à l'OPECST, qui a servi de base aux recommandations pour la nouvelle recherche d'un site pour la poubelle FA-VL : le canton de Soulaines.

 

 

N - ANCCLI et CLIS de BURE

Le CLIS (Comité Local d'information et de suivi) de BURE est une entité voyou. Son rôle étant nullement celui qu'on pourrait imaginer : être une interface honnête et efficace entre la population et l'exploitant ANDRA.

Prévu par la loi du 30 décembre 1991, puis par celle du 28 juin 2006, le CLIS, dans sa première version, a été installé le 15 novembre 1999 à Bar-le-Duc avec pour mission : l'information de ses membres et des populations concernées sur les activités menées dans le laboratoire, et le suivi des recherches et des résultats obtenus.

Il est composé de 91 membres représentant à la fois les deux régions de Lorraine et de Champagne-Ardenne et des deux départements de la Meuse et de la Haute-Marne et comprenant également des personnalités qualifiées.

Ses missions :

- obtenir le maximum d’informations sur la recherche dans le domaine de la gestion des déchets radioactifs auprès des organismes qui en ont la charge ou auprès d’experts extérieurs et plus particulièrement dans le domaine du stockage,

- suivre avec l’appui de ces experts l’évolution des connaissances dans ce domaine,

- rapprocher l’information du public et la rendre accessible au plus grand nombre,

- recueillir le maximum de données (environnementales, épidémiologiques…) qui pourront servir de références dans l’avenir,

- assurer la concertation et le débat.

Tout le problème est là : La concertation est l’action, pour plusieurs personnes, de s’accorder en vue d’un projet commun.

Et effectivement le CLIS de BURE est bien là pour faire aboutir le projet CIGéo.

Quand on demande quoique ce soit légèrement anti-CIGéo à son charmant secrétaire général, Benoit JACQUET, on se fait gentiment remettre en place selon des critères de neutralité. Exemple, il a fallu des mois pour que les rapports de Bertrand THUILLIER soient mis en ligne sur le site du CLIS de BURE. Et au lieu d'intégrer ces données, Benoit JAQUET s'est contenté de placer un lien vers villesurterre.com, pour bien exprimer le caractère différent du contenu, voire le côté douteux de la chose - on ne mélange pas torchons et serviettes. 

Mieux vaut ne pas expliquer ici les conditions de la réalisation du DVD qui devrait sortir avant le début du Débat public sur CIgéo.

Mieux vaut ne pas parler des corrections apportées par Benoit JAQUET aux retranscriptions des réunions de présentation des rapports de la CNE...

Mieux vaut ne pas raconter comment se passent les réunions d'information organisées par le CLIS dans les villages autour de BURE. On ne retrouve pas dans la communication l'objectivité et la neutralié annoncées...

Michel MARIE du CEDRA, qui découvre les choses invraissemblables,  et Jean-Marc FLEURY de l'EODRA pourraient remplir des pages de faits et d'histoires croustillantes. Notamment l'épisode du passage de Christian BATAILLE à la présidence du CLIS : "C'est une connerie monstre. Cela démontre que le Clis est une fumisterie", dixit Michel Marie au Journal de la Haute-Marne le 19 février 2008.

Fnalement, comme le rapporte l'Affranchi de la Haute-Marne : "Président du CLIS depuis moins d’un an, le député du Nord Christian Bataille a rendu sa démission. Père de la loi du 30 décembre 1991 sur la gestion des déchets radioactifs et farouche partisan du nucléaire, c’est un peu à lui que l’on doit le labo et le projet de poubelle nucléaire qui va avec. C’est pourquoi les opposants à l’enfouissement avaient considéré comme une véritable provocation la décision des présidents des conseils généraux de la Meuse et de la Haute-Marne de le nommer président du CLIS.

A sa place, nous, honnêtes citoyens et secétaires, nous n'aurions pas démissionné mais nous lui aurions fait sa fête au patron !

Revenons aux rapports du CLIS de BURE avec l'ANCCLI.

Le CLIS de BURE n'est qu'une marionnette dans les mains de l'ANCCLI. Le CLIS se retrouve partie prenante, voire co-oganisatrice de séminaire sans avoir probablement rien demandé. Il faut voir l'embarras et les silences de Benoit JAQUET ou de Jean-Louis CANOVA (son président) quand on leur demande d'intervenir à la tribune, voire de présider !

 

 

K - CNDP

Le CNDP, Commission nationale du Débat public est chargée d'organiser le Débat public concernant CIGéo.

 

 

O - Comité de haut niveau

C'est probablement la pire des instances. C'est celle qui a le pouvoir de distribuer l'argent sale.

Dans les documents officiels, ce n'est évidemment pas formulé comme ça.

Le Comité de haut niveau a pour objet de mobiliser les opérateurs de la filière nucléaire (EDF, Areva et le CEA) impliqués dans le développement économique local de la zone d''implantation de CIGéo.
 
Ce comité, sur la base de travaux menés sous l'égide des Préfets et des réflexions engagées par les industriels, a vocation à proposer des moyens propres à améliorer les axes de développement identifiés. Un directeur du schéma territorial interdépartemental, Hugues Valenton, a été nommé par l'Etat le 1er avril 2011, pour coordonner ces actions.
 
Sous la présidence de Delphine Batho, Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, il rassemble une à deux fois par an :
- les parlementaires et les présidents des conseils généraux de la Meuse et de la Haute Marne,
- le président de l'Andra,
- le PDG d'EDF,
- le président du directoire d'AREVA,
- l'administrateur général du CEA,
- le haut commissaire à l'énergie atomique,
ainsi que les préfets, les services de l'état et les établissements publics concernés.

On retrouve donc là les SIDO, PANCHER, NAMY, CHATEL, LONGUET, CORNUT-GENTILLE...

 

 

P - Comité de pilotage du schéma interdépartemental

Alors là, c'est l'invention de toute pièce. C'est nouveau : on a tous appris à l'école qu'il y avait des départements, et que c'était Napoléon qui les avait inventés. On retiendra que l'Empereur Sarkozy, lui a inventé un INTERDEPARTEMENT entre la Meuse et la Haute-Marne.

Ce schéma interdépartemental de développement du territoire (développement des infrastructures de communication, habitat, formation…) est à cheval sur les deux départements, en lien avec les services de l’État, les collectivités et les chambres consulaires (Chambre de commerce et d’industrie, Chambre d’agriculture, Chambre des métiers et de l’artisanat).
Ce schéma a notamment vocation :
- à définir le périmètre du territoire interdépartemental concerné par le projet et ses retombées, et d’en établir le diagnostic et l’évaluation des besoins en termes fonciers et urbanistiques, de transport (chantiers et acheminement des colis notamment), de services collectifs à la population, de développement économique… ;
- à définir les opérations à engager en vue d’atteindre les objectifs associés à ces domaines (dans le cadre d’une concertation avec les services de l’Etat, les élus nationaux et locaux et les autres acteurs du développement territorial..) et de décrire les partenariats et les filières à développer, le coût des programmes associés à sa mise en œuvre (domaines économiques, environnementaux et sociaux), l’évaluation des retombées positives qu’il générera (domaines économiques, environnementaux et sociaux), les procédures administratives et les montages financiers associés, et enfin le planning de mise en œuvre des opérations ;
- à suivre la mise en œuvre de ces opérations, en partenariat avec les maîtres d’ouvrage respectifs, en assurant, la cohérence avec les actions conduites par les GIP, l’interface avec les projets des collectivités concernées et en procédant à une évaluation en continu de l’impact de la mise en œuvre du schéma ;
- à dynamiser l’impact économique lié à la réalisation de Cigéo, en lien avec les opérateurs du secteur de l’énergie et l’Andra, et en mettant en avant l’ensemble des atouts du territoire.

Pour faire tout ça on prend les mêmes qu'au paragraphe précédent :

les SIDO, PANCHER, NAMY, CHATEL, LONGUET, CORNUT-GENTILLE...

et on y ajoute le Maire de BURE !

 

 

Q - Comité de coordination industrielle

Ce comité a pour mission de formuler des avis et des recommandations sur l'organisation, le développement et l'optimisation des filières de gestion des déchets radioactifs. Il assure également le suivi des financements mis en œuvre pour la construction, l'exploitation et la surveillance des centres de stockage de ces déchets.

 

 

R1 - COSRAC

Le COSRAC, Comité d’orientation et de suivi des recherches sur l’aval du cycle, piloté par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche vise à assurer la cohérence de ces programmes de recherches.

 

 

R2 - IGD - TP

IGD-TP (Implementing Geological Disposal of radioactive waste Technological Platform) est une plateforme technologique destinée à mobiliser les meilleures compétences (19 pays impliqués) et à organiser leur coopération.

L’Andra est effectivement fortement impliquée dans des coopérations internationales, notamment avec ses homologues étrangers, au travers de collaborations ou d’instances internationales. 24 accords de R&D existent actuellement entre l’Andra et des partenaires étrangers et, dans le cadre du VIIe PCRD (Programme cadre de recherche et développement) de l’Union européenne, l’Andra a participé à 14 programmes européens.

 

 

R3 - Alliances thématiques de recherche

L'Andra est fière de ses labels de recherche ! Par exemple :  SOERE – par l’alliance nationale de recherche pour l’environnement (allenvi), l’OPE a su se faire une place au sein du paysage de la recherche environnementale française. Véritable reconnaissance par la communauté scientifique, l’obtention de ce label offre un cadre à un foisonnement de programmes de recherche.

 

 

J1 - Conseil scientifique

Les membres du Conseil scientifique de l'ANDRA émettent des avis sur les programmes et projets. Ils sont nommés par arrêté ministériel pour une durée de cinq ans.

 

 

J2 - Comité industriel

Le comité industriel de l'Andra émet des avis et des recommandations au Conseil d'administration de l'Andra sur toutes les questions que le Conseil lui soumet relevant de l'activité et des projets industriels de l'Andra, notamment le projet Cigéo.
Il est composé de douze membres au plus, dont un président, choisis pour leurs compétences et expériences dans des domaines industriels intéressant l'Andra

 

 

J3 - COS

Le COS, Comité d'Orientation et de Suivi du Laboratoire de Recherche Souterrain Meuse / Haute-Marne. Pour accompagner le programme de reconnaissance et d'expérimentations qui est réalisé sur le site de Meuse/Haute-Marne et dans le Laboratoire souterrain, l'Andra s'est entouré d'un comité d'experts nationaux et internationaux.
Rassemblant 10 membres français et étrangers appartenant au monde académique ou à de grands établissements de recherche, le COS a un rôle consultatif. Les membres évaluent la préparation et le déroulement des recherches sur le site de Meuse/Haute-Marne (expérimentations et essais en Laboratoire souterrain et reconnaissance depuis la surface). Ils donnent également un avis sur l'interprétation des résultats obtenus..

 

 

J4 - COESDIC

Le COESDIC, Comité d'expertise et de suivi de la démarche d'information et de consultation regroupe des compétences d'expertise dans le domaine de la participation citoyenne aux décisions industrielles et technologiques. Il comporte d'une part, des personnalités ayant eu des responsabilités opérationnelles dans le domaine de la gestion des déchets radioactifs, et, d'autre part, des scientifiques reconnus au niveau international.

Il n'y a pas de commentaires à faire sur le Comité de coordination industrielle, leCOSRAC, l'IGD - TP, les Alliances thématiques de recherche, leConseil scientifique, leComité industriel, leCOS, leCOESDIC. Il est normal de retrouver quelques membres communs à l'intérieur des entités ANDRA.  

 

Il est tout de même étonnant de constater le nombre inroyable de passerelles entre tous les constituants de ce petit monde des évaluateurs et des parties prenantes via l'ANCCLI !

Lien vers le chapitre : Le processus décisionnel de CIGéo est truqué !

Lien vers la liste des personnes qui compose ces groupes :

- le classement par groupes

- et le classement alphabétique, qui permet de voir les "doublettes", "triplettes", etc...

Ce document très difficile à réaliser (difficulté pour obtenir les listes des membres de chaque entité) sera mis à jour régulièrement.

Lors d'une conférence sur le thème de l'impact des catastrophes de Tchernobyl et Fukushima à Dijon, le 21 avril dernier, Yves LENOIR a présenté le tableau de l'organisation international de l'industrie nucléaire, où l'on retrouve cette même architecture d'entités dirigées par des "cumulards".

 

 

 

 

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28/03/24
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